Le Premier ministre tunisien a entamé une visite de 2 jours en Algérie dominée par la lutte antidjihadiste

Les djihadistes de l’État islamique se seraient introduits clandestinement en Europe par la Méditerranée, a déclaré un responsable libyen à la BBC.

Selon le conseiller de gouvernement Abdul Basit Haroun, les contrebandiers ont dissimulé des combattants sur les bateaux remplis de migrants. Or, selon Haroun, les policiers européens ne peuvent pas distinguer entre un migrant et un djihadiste de l’Etat islamique.

L’ONU estime que 60 000 personnes ont déjà essayé de traverser la Méditerranée cette année.

Plus de 1.800 personnes sont mortes en voyageant dans des bateaux souvent surpeuplées et pas en état de naviguer en 2015, soit 20 fois plus qu’à la même période en 2014.

De son côté, le Premier ministre tunisien Habib Essid a entamé samedi une visite de deux jours en Algérie dominée par la lutte contre les groupes djihadistes à la frontière entre les deux pays, selon la télévision algérienne.

« La coopération en matière de sécurité et la lutte contre le terrorisme seront au centre des discussions » que M. Essid aura avec ses interlocuteurs algériens, selon des propos du chef du gouvernement tunisien à cette télévision.

La situation en Libye voisine sera également évoquée. Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye est morcelée et sous la coupe de milices rivales formées surtout d’ex-rebelles. Deux autorités s’y disputent le pouvoir.

La Tunisie, qui a une longue frontière avec l’Algérie, fait face depuis la révolution de 2011 à un essor de la mouvance djihadiste qui a coûté la vie à des dizaines de militaires, de policiers et de gendarmes.

La région de Kasserine est depuis fin 2012 le théâtre de heurts armés réguliers entre des djihadistes et les forces armées tunisiennes.

Les forces de sécurité tunisiennes tentent de neutraliser des combattants djihadistes liés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), notamment la Phalange Okba Ibn Nafaa, sans y parvenir malgré des bombardements et des opérations au sol répétées.

Le Hezbollah repousse les rebelles à la frontière syrienne

Le chef du mouvement chiite libanais Hezbollah a indiqué samedi que ses combattants avaient repoussé les rebelles de la majeure partie d’une région à la frontière avec la Syrie mais que la bataille n’était pour autant pas encore terminée.

Lors d’un discours télévisé, Hassan Nasrallah a affirmé que le Hezbollah, allié au régime de Bachar al-Assad dans sa lutte contre les insurgés en Syrie, avait infligé des « défaites retentissantes » aux rebelles dans le Qalamoun.

Selon le chef du mouvement chiite libanais, « 300 kilomètres de territoire » ont été repris dans cette zone frontalière montagneuse.

La région de Qalamoun, située de part et d’autre de la frontière syro-libanaise, était un bastion des combattants hostiles au régime d’Assad jusqu’à une opération d’envergure en 2014 soutenue par le Hezbollah, allié de Damas.

Si la majorité de la région a été reprise par le régime syrien, des rebelles et des djihadistes se sont retranchés dans la zone montagneuse à la frontière du Liban et de la Syrie.

i24news

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Armand

S’il a de l’argent et une bouee de sauvetage , en effet il pourrait faire parti de l’EI ,