Les PDG des Banques Israéliennes Mettent en Garde Contre des « Dommages Irréversibles » : Analyse des Enjeux Économiques
Ce week-end, les PDG des deux plus grandes banques d’Israël, Leumi et HaPoalim, ont pris la parole lors d’une manifestation du Business Forum pour alerter sur les risques de « dommages irréversibles » pour l’économie du pays. La manifestation a eu lieu dans le contexte de protestations de masse contre la législation controversée entourant la réduction de la cause probable, une mesure qui a suscité des inquiétudes parmi les investisseurs et les acteurs économiques.
Hanan Friedman, PDG de Leumi, a exhorté le gouvernement à privilégier le dialogue et les accords pour éviter des conséquences économiques graves. De même, Dov Kotler, PDG de Hapoalim, a souligné l’urgence de stopper l’incertitude qui règne depuis six mois et qui peut nuire gravement à la société et à l’économie du pays.
Ces avertissements des PDG trouvent écho auprès des sociétés de notation de crédit Fitch, Moody’s et S&P, qui surveillent de près les développements en Israël. Bien que pour l’instant, aucune de ces sociétés ne prévoit de dégrader la notation du pays, elles soulignent que la situation politique actuelle peut compromettre la perspective d’amélioration de la cote de crédit d’Israël.
Malgré les tensions politiques internes, les fondamentaux économiques d’Israël sont solides, avec un marché du travail tendu et un taux de croissance récent de 3,2 % au premier trimestre. Cependant, les investisseurs restent inquiets quant à l’impact de la crise politique sur l’économie, ce qui pourrait entraîner un détournement des investissements vers des actifs à l’étranger.
Les sociétés de notation tiennent également compte du climat social, car une crise constitutionnelle liée à la législation controversée pourrait avoir des répercussions économiques plus profondes que la législation elle-même.
En dépit des défis actuels, certains optimistes estiment que le marché ne montre pas de fuite massive de capitaux, bien que des investissements vers des actifs étrangers soient observés. Le cours du dollar face au shekel reste relativement stable, ce qui témoigne d’une certaine confiance dans la stabilité monétaire du pays.
Pour l’instant, les avertissements des PDG des banques et les inquiétudes des sociétés de notation soulignent la nécessité d’un dialogue constructif entre les parties prenantes pour apaiser les tensions et éviter des dommages économiques importants. En période d’incertitude politique, la stabilité économique est cruciale pour maintenir la confiance des investisseurs et assurer le bien-être de la société et de l’État. Il reste à espérer que les dirigeants politiques prendront en compte ces mises en garde et chercheront des solutions pour préserver l’économie et la stabilité du pays.
Jforum.
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Désormais, en occident, pas seulement en Israël, les sangsues et rapaces banksters sont de gauche, alors que ceux qui triment dur pour un salaire de misère, sont d’extrême droite…
Nous ne pouvons que souhaiter ardemment, la faillite de ces deux banques antijuives !
Ce n’est pas parece que 2 banques, au demurant à gauche lancent des menaces sans arguments, qu’elles se réaliseront. L’économie et le business se fout généralement de la politique ; les paramètre macro-économiques du pays sont bons et ne changeront pas demain matin ; seules l’agitation et les violences peuvent inquiéter les milieux financiers, et on en est encore loin ; la fièvre va vite retomber et les affaires vont reprendre leurs cours…