Les Palestiniens rejettent la proposition d’une force arabe à Gaza

Les Palestiniens rejettent la proposition d’une force multinationale arabe à Gaza

Une force arabe multinationale proposée pour rétablir l’ordre à Gaza et en Cisjordanie

Les tensions persistent dans les territoires palestiniens, alimentant les appels pour une intervention extérieure. Récemment, une proposition audacieuse a émergé des rangs des dirigeants arabes: le déploiement d’une force multinationale arabe chargée de rétablir l’ordre public à Gaza et potentiellement en Cisjordanie.

Selon des informations relayées par la chaîne Al-Mayadeen, proche du Hezbollah, cette initiative fait l’objet de vives discussions au sein des factions palestiniennes en Syrie. Certaines voix s’élèvent pour rejeter catégoriquement l’implication d’une telle force soutenue par les États-Unis, considérant qu’elle porterait atteinte à la souveraineté palestinienne.

Cependant, d’autres acteurs régionaux semblent favorables à cette option. L’objectif affiché serait de faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire jusqu’aux populations dans le besoin, en sécurisant les convois trop souvent détournés. Une telle intervention permettrait également d’envisager des alternatives crédibles au contrôle exercé par le Hamas sur la bande de Gaza.

Des sources israéliennes haut placées ont confirmé l’intérêt du gouvernement pour cette option, perçue comme une solution temporaire mais nécessaire face à la crise humanitaire galopante. Le ministre de la Défense Yoav Gallant aurait d’ores et déjà évoqué les contours d’un tel déploiement avec ses homologues américains.

Mais c’est un autre aspect de la proposition arabe qui suscite l’émoi: l’éventuel déploiement de ces forces non seulement à Gaza, mais aussi en Cisjordanie. Selon des sources diplomatiques arabes, cette extension du mandat viserait à relancer le processus de paix israélo-palestinien et ouvrir la voie vers la solution à deux États.

Les pays arabes souhaitent démontrer leur engagement en faveur d’un règlement durable du conflit. Ils insistent sur la dimension politique de leur plan, qui ne doit pas être perçu comme une simple opération de maintien de l’ordre au service des intérêts israéliens.

Si elle voit le jour, cette initiative pourrait marquer un tournant géopolitique majeur dans les efforts de résolution du conflit israélo-palestinien. Mais les défis à relever restent immenses, entre les réticences de certains acteurs palestiniens, la méfiance d’Israël envers une force arabe présente en Cisjordanie, et les clivages au sein du monde arabe lui-même.

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