Australian Foreign Minister Julie Bishop speaks in Sydney, Monday, April 27, 2015, about the impending execution of two Australians on death row in Indonesia. Australian leaders continued to lobby Indonesia to spare the lives of drug traffickers Myuran Sukumaran, 33, and Andrew Chan, 31, facing execution by an Indonesian firing squad. (AP Photo/Rick Rycroft)

Alors que le sommet de Paris tentait de présenter un front unifié contre Israël, deux principaux acteurs de la conférence – le Royaume-Uni et l’Australie – ont exprimé leur désaccord face aux déclarations finales du sommet.

Le Royaume-Uni et l’Australie ont tous deux exprimé des réserves sur les déclarations de clôture prononcées lors du sommet international sur le Moyen-Orient, à Paris le dimanche, alors que le Royaume-Uni a refusé de signer la déclaration conjointe publiée à la fin de l’événement.

La ministre australienne des Affaires étrangères Julie Bishop a pris ses distances avec le communiqué publié à la fin du sommet, a rapporté le Morning Herald de Sydney.

La déclaration finale a appelé les deux parties à « prendre des mesures urgentes pour inverser les tendances négatives actuelles sur le terrain », y compris l’incitation à la violence et le terrorisme des Palestiniens ainsi que les constructions dans les implantations israéliennes à Jérusalem-Est, en Judée et en Samarie.

Le communiqué a expressément salué la résolution 2334, adoptée par le Conseil de sécurité des Nations unies (CSNU) le mois dernier, disant que la présence d’Israël en Judée-Samarie violait le droit international et a appelé Israël à cesser immédiatement toute activité.

L’Australie ne soutient pas « les résolutions unilatérales ciblant Israël », a déclaré M. Bishop. « La priorité la plus importante doit être la reprise des négociations directes entre les Israéliens et les Palestiniens pour une solution à deux Etats dès que possible ».

L’Australie a été l’un des rares pays à condamner la résolution 2334, le Premier ministre Malcolm Turnbull l’ayant condamnée comme «unilatérale» et «profondément troublante».

Quand au gouvernement britannique, il n’a envoyé que des représentants de moindre importance à ce  sommet. Un porte-parole du Foreign Office a déclaré que Londres avait « des réserves particulières » au sujet de la réunion de Paris se déroulant sans représentants israéliens et palestiniens. Ni les dirigeants israéliens ni les dirigeants palestiniens n’ont participé à l’événement qui a discuté de leur avenir.

Le Royaume-Uni a décidé de ne pas envoyer de hauts fonctionnaires après que l’équipe du président élu Donald Trump ait exprimé sa désapprobation du sommet de Paris, qu’elle considérait comme une autre tentative de faire pression sur Israël. Le gouvernement britannique a apparemment pris note des objections de Trump et a agi en conséquence, en assistant aux pourparlers de Paris seulement en tant qu’observateur.

Le Royaume-Uni a refusé de signer une déclaration conjointe à la conclusion du sommet qui appelait à une solution négociée de deux États au conflit israélo-palestinien, au lieu de critiquer la conférence, en disant qu’elle pourrait durcir les positions palestiniennes lors de de négociations futures. C’était le moment d’encourager les conditions de la paix plutôt que de renforcer les positions endurcies, a déclaré le Royaume-Uni.

Ce faisant, la Grande-Bretagne a essentiellement adopté la position d’Israël sur le sommet.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a rejeté l’initiative française la qualifiant de « futile ».

Par: Aryeh Savir, World Israel News

 

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