Même avant la signature de l’accord sur le nucléaire iranien, les Suisses ont toujours étés pressés de la levée effective des sanctions contre l’Iran en montrant haut et fort leur soutien à l’accord négocié entre l’Iran les  États-Unis et ses partenaires du P5 + 1. 

Le Conseil fédéral suisse a annoncé sa décision rendue le 12 août de lever les sanctions officielles dès le jeudi 13 août , le gouvernement suisse avait été engagé dans un dialogue direct avec l’Iran et avait déjà suspendu certaines sanctions en janvier 2014.

 Le gouvernement suisse a expliqué les raisons de sa décision

« Au cours des dernières décennies, la Suisse a poursuivi une politique cohérente, neutre et équilibrée à l’égard de l’Iran. En partie en raison de son mandat de puissance protectrice pour les États-Unis, elle a toujours été attachée au dialogue et à maintenir des canaux de communication ouverts. Dans le même temps, la Suisse a toujours défendu ses propres valeurs et ses propres points de vue. Aujourd’hui, la Suisse est perçue en Iran comme un partenaire de discussion fiable et crédible « .

Le gouvernement a levé jeudi l’interdiction frappant les échanges de métaux précieux avec des organes publics iraniens. Les sanctions sont également levées sur le commerce de produits pétrochimiques, le transport de pétrole ainsi que les produits d’assurance et de réassurance qui y sont liés.

Le Conseil fédéral (gouvernement) a précisé dans un communiqué que la grande majorité des mesures internationales frappant l’Iran, y compris les sanctions décrétées par le Conseil de sécurité de l’Onu, restent pour le moment en vigueur.

Le Conseil fédéral « se réserve la possibilité de réintroduire les mesures supprimées si la mise en oeuvre de l’accord venait à échouer », souligne le communiqué.
Le gouvernement suisse exprime par ces décisions « son soutien à la mise en oeuvre, déjà engagée, de l’accord sur le nucléaire et témoigne de son intéret pour l’approfondissement des relations bilatérales avec l’Iran ».

Le montant à partir duquel les déclarations sont obligatoires quand aux transferts de fonds en provenance des ressortissants iraniens a été rehaussé.

Malgré l’empressement de la Suisse à améliorer ses relations bilatérales avec l’Iran, les sanctions adoptées par le Conseil de sécurité de l’ONU resteront en vigueur pour le moment, selon le gouvernement suisse.

Mais le gouvernement suisse « se réserve le droit de remettre en application les sanctions une fois levées dans le cas ou l’Iran enfreindrait l’accord ».

La déclaration du gouvernement suisse est curieuse et donne des informations douteuses entre les lignes. D’un côté elle déclare clairement son soutien aux négociations avec l’Iran, tout en laissant entendre le positionnement de la Suisse à l’égard de l’Iran, qui a été développé et maintenu pendant un certain nombre d’années, devrait être utilisé pour promouvoir politique d‘échanges économiques avec l’Iran « .

C’est une façon de suggérer à d’autres pays de passer par la Suisse pour négocier leur brut iranien? 

JewishNews

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