La réduction des tirs de roquettes depuis Gaza : Une nouvelle stratégie efficace de Tsahal

Ces dernières semaines, une diminution notable des tirs de roquettes depuis Gaza vers Israël a été observée. Ce changement découle principalement d’une nouvelle politique mise en place par Tsahal, visant à réagir rapidement et systématiquement à chaque attaque, quelle que soit son ampleur. Cette stratégie a permis d’atteindre une baisse significative des hostilités, et cela en seulement quelques semaines.

La clé de cette baisse des tirs réside dans la nouvelle directive du général de division Yaron Finkelman, commandant du Commandement Sud. La politique est simple mais efficace : dès qu’une roquette est tirée, peu importe la zone ou la cible, Tsahal évacue les civils de la zone de lancement et détruit systématiquement les positions de tir. Cette réaction rapide et directe, qu’il s’agisse d’une roquette unique ou d’un barrage, a clairement dissuadé les groupes armés de Gaza, notamment le Hamas, de continuer leurs attaques à la même intensité qu’auparavant.

En effet, cette méthode n’accorde aucune tolérance, même pour les tirs qui touchent des espaces non habités. Le principe est de démontrer qu’aucune attaque ne restera sans réponse.

L’efficacité de cette nouvelle stratégie ne se limite pas à la destruction des installations militaires. Les habitants de Gaza eux-mêmes, exaspérés par les représailles israéliennes, ont commencé à faire pression sur le Hamas pour que celui-ci cesse de lancer des roquettes depuis leurs quartiers. Dans certains cas, des affrontements directs entre civils et terroristes ont eu lieu, ce qui témoigne de la lassitude des populations locales face aux conséquences des attaques sur Israël.

Un officier de Tsahal a même rapporté un incident où un groupe d’habitants de Gaza, armé de matraques, a attaqué des terroristes pour les empêcher de lancer des roquettes depuis leur quartier.

Les chiffres confirment cette diminution. En juillet, environ 55 roquettes ont été tirées depuis Gaza, tandis qu’en août, ce nombre s’est réduit à 60 pour la première moitié du mois. Depuis début septembre, seulement trois roquettes ont été lancées, marquant une baisse significative des hostilités.

Cette baisse est également le résultat d’opérations intensives menées par Tsahal contre les infrastructures de lancement de roquettes. Depuis le début du conflit, plus de 900 puits de lancement et dispositifs de tir ont été détruits, dont 50 positions uniquement en juillet. La destruction de ces installations empêche les terroristes de lancer des attaques à grande échelle.

Dans le cadre de cette politique, Tsahal a également intensifié ses opérations de terrain. Depuis plusieurs semaines, les forces de la 401e Brigade mènent des opérations dans le quartier de Tel Sultan à Rafah. Ces actions ont permis d’éliminer plus de 200 terroristes et de saisir de nombreuses armes, souvent dissimulées dans des centres civils.

Lors de l’une de ces opérations, un bâtiment d’où provenaient des tirs contre les forces israéliennes a été pris d’assaut. Les soldats ont non seulement neutralisé un terroriste retranché à l’intérieur, mais ont aussi découvert dans le sous-sol un important stock d’armes, utilisées par les militants pour cibler Israël. De plus, dix lanceurs de roquettes à longue portée destinés à des attaques futures ont été retrouvés dans la région.

La nouvelle approche adoptée par Tsahal a permis de réduire de manière drastique les tirs de roquettes depuis Gaza, tout en exerçant une pression sans précédent sur les groupes terroristes comme le Hamas. En associant une réactivité immédiate et des frappes ciblées contre les infrastructures militaires, Israël a non seulement renforcé sa défense, mais a aussi déstabilisé les réseaux terroristes qui opèrent depuis Gaza. Le succès de cette stratégie pourrait bien constituer un tournant dans la gestion des hostilités dans la région.

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Marc A

‘En juillet, environ 55 roquettes ont été tirées depuis Gaza, tandis qu’en août, ce nombre s’est réduit à 60 pour la première moitié du mois. ‘
Faudra m’expliquer la réduction du tir de roquettes quand on passe de 50 en un mois à 60 en 15 jours…

Asher Cohen

Une  » nouvelle tactique  » après 11 mois de guerre, détruire les positions de tir des roquettes du hamas ? Mais quelle tactique a donc essayé pendant 11 mois, le général Finkelman, cette intelligence supérieure manifeste et à la créativité impressionnante, pour lutter contre les tirs de roquettes ? Pendant 15 ans, le hamas n’a pas cessé de tirer des roquettes sur Israël, et Tsahal est entrée dans gaza, en octobre dernier, sans tactique prévue pour mettre fin aux tirs de roquettes? Ça, c’est vraiment une armée de défense de son peuple ! N’est-ce pas là , une preuve supplémentaire qu’il est nécessaire de changer les généraux de division de Tsahal, et qu’Aisenkot qui préconise cette mesure urgente a raison ?

Alain

Peut-être que Tsahal a enfin décidé de faire la guerre ?

Asher Cohen

Combattre un ennemi dépourvu de blindés, d’aviation, de défense anti-aérienne, et de moyens électroniques et technologiques, pour moi c’est plus une opération de police que la guerre. Je pense que vous avez raison, depuis octobre dernier, Tsahal n’avait pas décidé de mener la guerre à gaza, mais pour quelle raison ? C’est la même chose qui se passe en Judée-Samarie, où le ministre Katz dit que c’est la guerre et qu’il faut faire évacuer les villes de Jénine et Tulkarem, mais Tsahal refuse de le faire, préférant toujours faire croire à une opération de police.

Le problème est que sur gaza, cela immobilise des divisions d’infanterie que l’on pourrait reporter sur le front nord pour envahir le Sud-Liban, et donc un grand perdant, ce sont toutes ces populations du nord d’Israël, évacuées depuis bientôt un an.

Dans tous les cas, rien n’interdisait au général Finkelman, de mettre en oeuvre, dès octobre dernier, des tactiques de destruction des lanceurs de roquettes du hamas. Plutôt que de se gonfler actuellement, il ferait mieux de rester le nez dans le guidon et assumer ses responsabilités de général de la zone sud, ce dont je doute fortement car aucun militaire ne se dit responsable des défaillances sécuritaires d’octobre dernier sur la zone sud, c’est pourquoi je pense qu’il faut le remplacer.