Cheikh Sadiq al-Nabulsi, un ecclésiastique lié au Hezbollah, a déclaré dans une interview accordée à la télévision libanaise Al-Jadeed que la guerre avec Israël pourrait être la clé pour sortir le Liban de sa crise actuelle.

Le Liban se trouve actuellement au cœur d’une situation complexe marquée par une crise économique et politique profonde. Dans ce contexte, les tensions avec Israël se sont exacerbées, et des déclarations récentes d’un religieux affilié au Hezbollah ont suscité de vives inquiétudes.

Cheikh Sadiq al-Nabulsi, un ecclésiastique lié au Hezbollah, a déclaré dans une interview accordée à la télévision libanaise Al-Jadeed que la guerre avec Israël pourrait être la clé pour sortir le Liban de sa crise actuelle. Selon ses propos, le Hezbollah et la résistance aspirent à changer l’équilibre des pouvoirs au Liban et dans la région. Il affirme que l’existence même d’Israël est une agression contre le Liban, et une guerre avec ce pays pourrait être un moyen de sortir de l’impasse politique dans laquelle se trouve le pays.

Ces déclarations soulèvent des questions sur les intentions du Hezbollah et sa volonté de recourir à des actions militaires pour résoudre les problèmes du Liban. La tension à la frontière libano-israélienne reste vive, avec des incidents récents impliquant des tentes érigées par des membres armés du Hezbollah en territoire israélien. Israël aurait tenté de convaincre le Hezbollah de retirer les tentes, mais ces derniers ont insisté sur leur appartenance au Liban. Ces actions ont entraîné des échauffourées le long de la frontière et des échanges de tirs.

Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a également pris position sur la question des tentes, affirmant qu’Israël n’oserait pas agir contre elles. Cette situation précaire montre à quel point les relations entre les deux pays sont délicates et fragiles.

Parallèlement, le Liban continue de se débattre pour élire un nouveau président depuis le départ de l’ancien président Michel Aoun en octobre. Plusieurs tentatives d’élection ont échoué, laissant le pays sans chef d’État officiel et exacerbant davantage la crise politique et économique.

Les partis politiques libanais sont divisés sur le choix du futur président, et les tentatives pour élire un candidat n’ont pas abouti. Les partis chrétiens et ceux opposés au Hezbollah soutiennent le candidat Jihad Azour, tandis que le Hezbollah et le mouvement Amal soutiennent Suleiman Frangieh. Le fossé entre ces deux candidats reflète également les divisions profondes au sein de la société libanaise.

Dans cet environnement complexe, les déclarations du religieux affilié au Hezbollah suscitent des inquiétudes quant à l’évolution de la situation au Liban et à ses conséquences sur la stabilité de la région.

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