Financial Times: La « flotte fantôme » a abandonné le pétrole iranien au profit de la Russie
Le Financial Times a rapporté que la « flotte fantôme » avait abandonné le transport du pétrole iranien et s’était tournée vers le transport du pétrole russe.
Les « flottes fantômes » sont des pétroliers qui tentent de violer les sanctions internationales et les ventes clandestines de pétrole en cachant la propriété du pétrolier, la cargaison de pétrole et leur itinéraire.
Le prestigieux journal britannique écrit que depuis décembre de l’année dernière, lorsque les sept pays industrialisés du monde et l’Union européenne ont mis en œuvre les sanctions contre le pétrole russe, la Russie a eu recours à des méthodes que l’Iran utilise depuis des années pour contourner les sanctions.
Selon ce rapport, au moins 16 pétroliers appartenant au réseau « Ghost Navy », qui étaient auparavant impliqués dans le transport clandestin de pétrole iranien, sont passés ces deux derniers mois au transport de pétrole russe.
Ce rapport ajoute que par le passé, seuls 9 pétroliers du réseau « Ghost Fleet » ont transporté du pétrole russe pendant les 9 premiers mois de l’invasion militaire russe de l’Ukraine le 24 février 2022, mais au cours des deux derniers mois, leur nombre a augmenté. à 16.
L’Iran et le Venezuela utilisent depuis des années le même réseau secret et mystérieux pour contourner les sanctions pétrolières.
Les négociants en pétroliers et les analystes pétroliers ont déclaré au Financial Times que la Russie offrait des prix élevés aux propriétaires et aux courtiers de pétroliers afin de maintenir ses revenus pétroliers, et même des cargaisons de pétrole sont expédiées au double des prix mondiaux normaux.
Les statistiques du ministère russe de l’Économie montrent une forte baisse des revenus d’exportation de pétrole du pays en janvier de cette année, et alors que les prix mondiaux du pétrole oscillent autour de 82 dollars, le pétrole russe se négocie en dessous de 50 dollars, ce qui est encore plus bas que le prix plafond de 60 dollars fixé par les sept pays industrialisés du monde et l’Union européenne à exporter du pétrole russe.
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Crédit : Radio Ferda
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