British director Ken Loach participates in a media conference prior to receiving an honorary degree from the Brussels ULB university in Brussels on Thursday, April 26, 2018. The university has come under criticism alleging it was too tolerant by awarding Loach an honorary doctorate, since the director has been accused in the past of anti-Semitism. (AP Photo/Geert Vanden Wijngaert)

Ken Loach s’est défendu bec et ongles contre ces accusations en réaffirmant qu’il rejetait l’antisémitisme et le négationnisme.

 Quelques heures avant d’être distingué par l’université libre de Bruxelles, le cinéaste britannique a dû s’expliquer sur des propos tenus en septembre dernier. Des universitaires et des représentants de la communauté juive lui reprochent d’être antisémite et négationniste.

La polémique a éclaté à l’approche de la cérémonie, prévue pour jeudi en fin de journée, au cours de laquelle Ken Loach doit se voir remettre, avec d’autres personnalités, les insignes de «Docteur Honoris Causa» de l’Université libre de Bruxelles (ULB).

Le réalisateur britannique a dû se défendre après des accusations portées par des universitaires et des représentants de la communauté juive de Belgique, d’antisémitisme et de négationnisme. Le Premier ministre belge Charles Michel est lui-même intervenu dans ce débat.

En cause des propos tenus par Ken Loach dans une interview en septembre 2017 à la BBC, en marge d’un congrès du parti travailliste au Royaume-Uni. À la question de savoir si nier l’Holocauste était acceptable, le cinéaste engagé à gauche avait répondu: «Toute l’histoire est notre patrimoine commun à discuter et à analyser. La fondation de l’État d’Israël, par exemple, fondée sur le nettoyage ethnique, est là pour que nous en discutions.»

Dans une tribune signée par 650 personnalités mardi dans le quotidien belge L’Echo , Ken Loach a été accusé de «falsifier l’histoire à des fins politiques» en évoquant la collaboration de certains dirigeants sionistes avec les Nazis à Budapest en 1944, sujet central d’une pièce de théâtre, Perdition, que le réalisateur a mise en scène dans les années 1980.

» LIRE AUSSI – Ken Loach répond aux accusations d’antisémitisme

Mercredi soir, Charles Michel a alimenté cette controverse au cours d’une visite à la Grande synagogue de Bruxelles. Le dirigeant libéral francophone a regretté à mots couverts, au nom du combat contre l’antisémitisme, les honneurs rendus au cinéaste, double Palme d’Or à Cannes.

«Monsieur Michel regardez les preuves et retirez vos paroles»

Ken Loach

«Notre fermeté doit être totale. Aucun accommodement avec l’antisémitisme ne peut être toléré. Quelle que soit sa forme. Cela vaut aussi pour ma propre alma mater», a affirmé M. Michel. Une allusion à la cérémonie contestée de jeudi à l’ULB, où cet avocat de profession a étudié le droit.

Ken Loach a réagi durement aux propos du Premier ministre, jeudi lors d’une conférence de presse avant la remise de son insigne honorifique.

«Je ne voulais rien dire de plus que ma dernière déclaration jusqu’à ce que j’entende ce qu’a dit votre Premier ministre», relate l’Echo, «J’ai compris qu’il a étudié le droit dans votre université. A-t-il mal étudié? N’a-t-il pas réussi ses examens? Un bon juriste regarde les preuves avant de décider. Monsieur Michel regardez les preuves et retirez vos paroles».

Face à l’émotion suscitée en Belgique, l’ULB, haut lieu de la libre-pensée, a en effet demandé au réalisateur de «réitérer ses positions sans équivoque», ce qu’il a accepté de faire dans un communiqué: «Je comprends que mes prises de position ne sont pas très connues à Bruxelles. Pour éviter toute ambiguïté, je tiens à déclarer, une fois pour toutes, que je condamne toute forme de déni de l’Holocauste ou “négationnisme” comme vous le dites en français», a écrit Ken Loach.

«En outre, toute ma vie, j’ai pris parti pour ceux qui sont persécutés et marginalisés et me dépeindre comme antisémite simplement parce que j’ajoute ma voix à ceux qui dénoncent la détresse des Palestiniens est grotesque», a-t-il ajouté.

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L’ULB a dû également préciser cette semaine qu’elle rendait hommage à l’«œuvre militante» du cinéaste, ses positions politiques «relevant de sa liberté d’expression et n’engageant pas l’université».

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5 Commentaires
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Georges

Les islamo-gauchistes sont de sortie avec Loach comme caricature antisémite

Pierre

Eric était probablement en Iran ou à Gaza

Pierre

Loach, korbyn, Mélenchon… voilà l’antisionisme et l’antisémitisme des islamogauchistes et leurs héros.

SAHSAN Rosa

Il est curieux de constater que son premier supporter j’ai nommé Eric Cantona ne soit pas venu à
la rescousse pour défendre ce salopard. Ken Loach Eric Cantona même combat l’antisémitisme
viscéral.
ROSA
SHABBAT SHALOM A VOUS TOUS

Guidon

Il pretend qu’il n’est pas antisémite mais il déteste Israël et les Juifs et il s’acharne. Il faut appeler un chat, un chat. Loach est bien un antisemite.Tous ses propos le confirme et en tant que britannique, il devait avoir honte car il sait tres bien que ce conflit, ce sont les britanniques qui l’ont créé de toute pièce, en spoliant les Juifs de la Jordanie et du Golan, en laissant les portes du pays grandes ouvertes a des hordes d’envahisseurs arabes des pays arabes voisins, et en parallèle en empechant, en contradiction avec le mandat qu’ils ont reçu sur la pays, les Juifs qui fuyaient les nazis a y entrer pour sauver leur vie. Je dirai même que si les nazis ont pu tue 6 millions de Juifs, c’est parce qu’un grand nombre d’entre eux leur ont été pratiquement livres par les britanniques. Et c’est la Grande-Bretagne qui a organise la première coalition arabe et encourage leur première agression. Pour faire simple, qu’il la ferme ce pourri, il n’a aucun droit a la parole.