Photo by Tomer Neuberg/Flash90

Dès ce soir, Israël se recueillera devant le souvenir de 23.741 soldats tombés lors des Guerres d’Israël.

Depuis Yom Hazikaron de l’an passé, 56 soldats se sont rajoutés à cette liste macabre.

Ils sont morts lors d’attentats, d’opérations militaires, de sécurité routinière, accidents lors d’exercices ou de diverses autres causes.

Par ailleurs, 40 invalides de Tsahal sont décédés aux courant de ces douze derniers mois.

Le Bitoua’h Leoumi a publié les chiffres du terrorisme: 3.146 personnes ont été assassinées dans des attentats arabes depuis 1948, dont 120 ressortissants étrangers et 100 Israéliens assassinés en-dehors d’Israël.

Les terroristes ‘palestiniens’ ont fait 3.196 orphelins, 819 veufs et veuves et 897 couples endeuillés. Depuis Yom Haatsmaout dernier, neuf civils ont été tués lors d’attentats.

On estime que plus d’un million et demi de personnes se rendront entre mardi et mercredi dans les 52 cimetières militaires du pays et les centaines d’autres carrés militaires.

Shraga Blum

Ce poème de Nathan Alterman (auteur israélien – 1910-1970) a été écrit après la guerre d’Indépendance de l’Etat d’Israël ; il est traduit de l’hébreu et adapté en français par J.R. Weill.

Tout s’apaise sur cette terre,
aux derniers feux du crépuscule
Alors qu’elle sombre lentement dans la nuit,
Entourée de nuées lointaines.
C’est là qu’est dressée la nation,
– cœur affligé mais palpitant…-,
Prête d’accomplir son miracle,
Miracle unique et sans retour !

Parée pour la cérémonie, surgie face à la lune,
Apprêtée bien avant l’aube,
en parure de fête et d’effroi.
Au devant d’elle arrivent alors
Jeune garçon et jeune fille
Et doux, tout doux, ils s’avancent,
affrontant leur Nation.

Vêtus à l’ordinaire, avec ceinturon, brodequins lourds,
Ils gravissent le chemin,
Ils marchent sans mot dire.
Ils n’ont point changé de vêture,
Ils n’ont point lavé à grande eau
les traces de leur journée de labeur
Et de leur nuit sur la ligne de front embrasée.
Epuisés de fatigue,
ayant juré d’être de garde sans relâche,
Nimbés des neuves ferveurs du peuple hébreu,
Tous deux en silence s’approchent
Et sans nul geste ils se tiennent droit.
Nul ne sait s’ils sont en vie
ou ont péri criblés de balles.
Saisie de larmes et de stupeur
la Nation les interpelle,
Elle demande: mais qui donc êtes-vous?
Et de répondre: c’est nous qui sommes
le plateau d’argent
Sur lequel la patrie des Juifs t’est offerte.

Ainsi parlèrent-ils, écroulés à ses pieds,
enveloppés de pénombre…
Et le reste sera conté dans les chroniques d’Israël.

SOURCE

Ils étaient beaux,
Ils avaient 20 ou 30 ans,
Leurs fronts étaient lisses et leurs regards confiants
Pleins d’espoir et d’amour
Et leurs bouches chantaient des louanges.
A travers la Bik’â ou dans le Neguev,
Ils ont marché de jour comme de nuit
Dans la chaleur ou dans la pluie.
Ils ont veillé et scruté les chemins
De la nuit jusqu’ au matin.
Ils ont mis le talith et les tefiline
Et l’ennemi les a souvent surpris en traître,
Certains d’entre eux ont,
Au mépris de leur vie,
Sauvé celles de leurs compagnons.
Le souffle léger du vent a atténué la brûlure
De la blessure
Et a doucement ébouriffé la chevelure.
Seul le vent souffle doucement et caresse les visages,
De ceux qui sont tombés embrassés par la Shekhina.
Le sourire s’est effacé pour faire place aux derniers mots :
Shemâ Israël

Caroline Elishéva Rebouh

Vidéo (Tsahal): https://www.facebook.com/tzahalonline/videos/282170439401355/

 

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