Israël : un juge de gauche, exige le retrait du drapeau d’Israel

Malgré l’objection du juge, le commissaire responsable des prisons a ordonné de tenir  les plaidoiries sur fond de symbole d’État

Le juge de service chargé de la détention, Itai Harmlin, a demandé la semaine dernière au représentant de l’unité Nachshon présent dans la salle d’audience de supprimer les symboles de l’État, et les slogans se trouvant en arrière-plan , qui disait : « L’armée israélienne va gagner », lors des interrogatoires.

Dans le cadre d’une évaluation de la situation menée ce matin par la commissaire de police chargé des prisonniers, la directrice des prisons Gondar Cathy Perry, les équipes de l’unité Nachshon – l’unité qui escorte les prisonniers du service pénitentiaire – ont été chargées de tenir toutes les audiences judiciaires sur fond de symboles de l’État, avec le drapeau israélien.

Sur les écrans de vidéoconférence à travers lesquels se déroulent les discussions, apparaîtra également le nom de l’unité à partir de laquelle se déroule effectivement les échanges.

Ceci, suite aux révélations d’« Israel Hayom » de la semaine dernière, selon lesquelles, alors qu’ils se trouvaient dans la salle de détention du tribunal de première instance de Tel Aviv, les policiers ont été surpris lorsque le juge de détention en service, Itay Harmelin, a exigé qu’un représentant du Nachshon, – l’unité présente dans la salle d’audience – a retiré une légende de l’écran en arrière-plan, qui disait : « Israël va gagner. »

Le juge du tribunal a demandé : « Au début de la journée d’audience, que les diverses légendes qui sont apparues sur l’écran de la  vidéoconférence, doivent laisser la place au nom du prisonnier, avec généralement le nom du centre de détention. Le tribunal a insisté pour que le nom du centre de détention apparaisse et le du nom du prisonnier, afin de maintenir la règle habituelle des discussions « 

Aujourd’hui, comme indiqué, la directrice est intervenue dans l’affaire du commissaire chargé des prisonniers contre le Juge Itay Harmelin et a demandé que toutes les discussions se déroulent sur fond de symboles d’État et du drapeau israélien, à côté du nom de l’unité où se font les échanges avec la justice.

En arrière-plan, la tempête médiatique et publique qui a éclaté suite à la publication sur News 12 et du juge Itai Harmelin qui a refusé de tenir une audience alors que le drapeau israélien était en arrière-plan et a exigé son retrait, ainsi que la suppression des légendes « Am Yisrael Chai » et « Ensemble, nous gagnerons » et a déclaré qu' »il n’est pas acceptable pour lui » d’avoir le drapeau israélien à l’audience – L’organisation de défense des droits de l’homme Bezelmo a soumis une lettre au président de la Cour suprême et au ministre de la Justice exigeant d’ordonner et de donner des instructions à tous les juges selon lesquelles il est possible de tenir une audience avec des drapeaux israéliens et de dire clairement que le juge avait tort. En outre, une plainte a été déposée auprès du commissaire chargé des juges contre le juge qui a insisté pour retirer le drapeau et insulté le peuple d’Israël et les forces de sécurité.

Il n’y a pas de limite dans la haine de soi, quand on perd tout sens de discernement. Être incapable de faire la différence entre le bien et le mal, qui est à la base même de la philosophie occidentale, en utilisant une rhétorique incohérente qui conduit à un raisonnement tellement déconstruit que la parole qui l’exprime ressemble à une forme de vomi et non à une expression humaine.

Dans sa lettre, le PDG de Betselmo, Shay Glick, a écrit : « L’État d’Israël a traversé une guerre difficile et un massacre brutal. Nous levons tous le drapeau. Sauf un juge qui s’est battu pour faire tomber le drapeau. Le même drapeau dans lequel sont enterrés les martyrs de Tsahal. Je serais reconnaissant de donner immédiatement à tous les juges des tribunaux israéliens une directive claire et sans équivoque indiquant qu’il est possible et obligatoire de tenir des discussions avec les drapeaux israéliens en arrière-plan. Tout juge qui a un problème avec cela est invité à démissionner. J’apprécierais une clarification claire du fait que le juge avait tort et gravement tort et que c’est le droit et le devoir de ce juge et de chaque juge d’être fiers du drapeau israélien. Et en aucun cas il ne doit porter atteinte au drapeau israélien.« 

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