Il faut être aveugle ou de très mauvaise…foi pour ne pas voir que la renaissance d’un Etat juif et tout ce qu’il a réalisé en a peine sept décennies tient du véritable miracle. Miracle d’autant plus retentissant que quelques années à peine auparavant, le peuple juif se trouvait dans la pire situation de son histoire.

En comparant la situation du jeune Etat en 1948 et celle d’aujourd’hui, on ne peut constater qu’il s’agit d’un cas unique dans les annales de l’Humanité.

Israël  fête ses 71 ans mais son histoire plonge en fait dans un passé beaucoup plus lointain : les archéologues ont mis à jour les vestiges d’anciennes synagogues et de mosaïques juives qui remontent à l’Antiquité, ce qui atteste l’ancienneté de l’implantation juive sur cette terre.

-Cette Terre d’Israël, au fil du temps, a reçu de nombreuses appellations. A l’époque biblique, c’est le pays de Canaan, Eretz-Israël, Samarie et Juda (après l’éclatement du royaume de Salomon en deux entités distinctes). Sous les Romains, Judée. Plus tard on désigne le territoire du nom de Palestine (par référence aux Philistins), de Terre Promise ou encore de Terre Sainte. Avant le XXème siècle, le monde arabe et les Musulman n’usaient pas d’un nom spécifique pour désigner ce territoire qui ne formait pas une unité administrative.

– Si Israël ne manque pas d’épaisseur historique, qu’en est-il de l’espace ? Une boutade circule : « échangerait beaucoup de géographie pour un peu d’histoire ». En effet, le pays a une largeur maximale de 115 km et la largeur minimale est de 14 km, donnant au pays une allure de « taille de guêpe »

Guère plus vaste que la place de la Concorde à Paris, renfermant d’importants lieux saints juifs, chrétiens et musulmans, la Vieille Ville de Jérusalem constitue l’épicentre du conflit israélo-palestinien.

– Un climat de guerre permanent avant et après l’Indépendance de l’Etat d’Israël : les guerres de survie en 1948, 1967 et 1973 ; les guerres de défense ou de « puissance » en 1956, 1982 et 2006. Les guerres d’usure comme celles contre le Hamas et le Hezbollah.

Malgré la restitution de certains territoires, dans le cadre d’accords de paix, les tirs de mortiers et de roquettes, les attentats contre les villes israéliennes, continuent.

Le succès économique le plus frappant d’Israël

Un article de Libération. « Présenter Israël comme un triomphe économique et technologique a un avantage : c’est une vérité indéniable. Au bord de la faillite dans les années 80, l’Etat hébreu affiche désormais une croissance insolente de 4 % par an, un niveau de vie comparable à la France – malgré d’importantes inégalités sociales – et un taux de chômage historiquement bas, tombé à 3,7 % en janvier.Lire la suite sur israelvalley.com

Il réside dans son rythme de développement, en dépit du fait que le pays est confronté à un certain nombre de défis extrêmement lourds :

1. Le maintien de la sécurité nationale : Israël consacre actuellement à la défense nationale environ 8 % de son PIB (contre plus de 25 % dans les années 1970 et 23 % en 1980). Même dans les périodes de paix, Israël est contraint de maintenir une forte capacité de dissuasion.

 2. L’intégration d’un grand nombre d’immigrants : le « rassemblement des exilés » est la raison d’être de l’Etat juif. Depuis sa création, Israël a intégré près de 3 millions d’immigrants, soit près de cinq fois le nombre de juifs vivant dans le pays au moment de la proclamation de son indépendance en 1948. Au cours des quatre premières années, la population d’Israël a plus que doublé par suite de l’arrivée de 700 000 immigrants, pour la plupart réfugiés de l’Europe d’après-guerre ou des pays arabes.

Depuis 1990, une autre vague de 1,2 million d’immigrants (dont 940 000 originaires de l’ex-Union soviétique) a nécessité d’énormes dépenses pour leur intégration matérielle et sociale. Cependant, et plus rapidement que lors des précédentes périodes d’immigration, ces nouveaux arrivés ont contribué à l’accélération de la croissance du PIB, mais également à une hausse temporaire du taux de chômage qui a atteint 11,2 % en 1992. Cela a été progressivement réduite à moins de 6 pour cent avant la crise financière mondiale.

3. La mise en place d’infrastructures modernes : il existait certes en 1948 des réseaux routiers, des moyens de transports, des installations portuaires, des réseaux d’alimentation en eau et électricité et des moyens de communication, mais ils ne répondaient plus aux besoins de l’heure et il fallut investir des sommes considérables pour leur modernisation et leur expansion. Sans cet investissement colossal dans les communications et les transports, la croissance économique d’Israël n’aurait jamais atteint son rythme.

4. La fourniture de services publics de haut niveau (santé, éducation, services sociaux, etc.) : Israël assume la responsabilité du bien-être de sa population, en s’occupant plus particulièrement des couches sociales défavorisées, et en y consacrant continuellement un pourcentage important de ses ressources. Les budgets récents ont mis un accent particulier sur l’éducation et autres programmes visant à investir dans la main-d’œuvre l’avenir du pays tout en contribuant à combler le fossé des revenus.​​

Tout cela et tant d’autres réalisations n’auraient été possible sans une “aide extérieure”….

 

La population israélienne a décuplé depuis 1948

Il y a désormais un peu plus de neuf millions d’Israéliens depuis le mois dernier, a indiqué jeudi le Bureau central des statistiques.

Les derniers chiffres de l’organisme, publiés à quelques jours du Jour de l’Indépendance qui marque cette année le 71e anniversaire de la proclamation de l’Etat hébreu le 14 mai 1948, indiquent que la population d’Israël s’élevait à environ 9.009.000 habitants en mars 2019.

Selon le Bureau central des statistiques, environ 6.665.500 de citoyens israéliens sont juifs, ce qui représente environ 74% de la population totale.

La population juive d’Israël a ainsi augmenté d’un million de personnes au cours des 10 dernières années.

La minorité arabe en Israël, composée de musulmans, de chrétiens et de Druzes, compte, elle, 1.878.600 d’individus, soit environ 21% de la population. La population de cette minorité a augmenté d’un peu moins de 400.000 personnes au cours de la même période.

De 2008 à 2018, la population arabe a augmenté de 21%, soit légèrement plus que la population juive, qui a augmenté de 17,5%.

La population du pays a été multipliée par 10,6 depuis la création de l’Etat. 850.000 personnes vivaient dans ce qui allait devenir Israël à la veille de la guerre d’indépendance en 1948.

A cette époque, on comptait 650.000 Juifs et 150.000 Arabes.

Les 5% restants de la population israélienne se composent d’autres diverses minorités ethniques et religieuses.

Le Bureau central des statistiques par ailleurs 300.000 personnes qui se définissent sans religion. La plupart d’entre elles sont des immigrants venus d’ex-Union soviétique, qui sont arrivées en Israël en vertu de la loi sur le retour.

Enfin, Israël compte 200.000 travailleurs étrangers, dont la moitié sont des légaux, ou encore des touristes entrés en Israël avec un visa de tourisme, et qui y sont restés pour travailler.

Adaptation par Jforum

Sources:

www.lphinfo.com

www.israelvalley.com

www.i24news.tv/fr

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires