Dans ses camps d’été, le Hamas forme la jeune génération pour « la bataille de libération de la Palestine à venir »
Des jeunes de 15 à 20 ans participent aux camps d’entraînement que la branche armée du Hamas, les brigades Ezzedine al-Qassam, organise chaque été. Les brigades affirment qu’en une semaine, elles forment près de 30 000 jeunes aux techniques de combat contre Israël. Mohammad Abed/AFP
Kalachnikov en main, une dizaine de combattants surgissent d’un tunnel et se lancent à l’assaut d’un poste militaire : ces jeunes de 15 à 20 ans participent aux camps d’entraînement que la branche armée du mouvement terroriste palestinien Hamas organise chaque été.
C’est la première fois que Jihad (16 ans) pénètre dans une de ces galeries souterraines de la bande de Gaza, qui sont un des « atouts stratégiques » des groupes armés palestiniens dans les guerres à répétition contre Israël et qu’ils gardent jalousement fermés au public. Ce jeune Palestinien, qui vit à Chajaïya, un quartier dévasté par la guerre de l’été 2014, s’entraîne à kidnapper de faux soldats israéliens le long de la frontière entre Israël et l’enclave palestinienne, contrôlée sans partage par le Hamas et soumise depuis 10 ans à un sévère blocus israélien. Autour de lui, c’est l’effervescence sur la base « Yarmouk » des brigades Ezzedine al-Qassam, à l’est de la ville de Gaza : des dizaines de jeunes hommes descendent en rappel de tours d’une vingtaine de mètres, d’autres sautent au-dessus de barrages de feu.
La branche armée du Hamas affirme qu’elle forme en une semaine près de 30 000 jeunes aux techniques de combat contre Israël, dont les troupes ont par trois fois ravagé Gaza ces huit dernières années. Ces exercices scandalisent Essam Younès, qui dirige le centre al-Mizan, une ONG de défense des droits de l’homme basée à Gaza. « Nous sommes totalement contre la participation d’enfants à des camps militaires, les enfants doivent s’amuser et apprendre à développer leur réflexion, dit-il. Il faut absolument les garder éloignés de la violence et de tout ce qui peut perturber leur enfance. »
Le Hamas, lui, compte sur les vocations que ses camps d’été pourraient susciter chez ces jeunes en vue de « la bataille de libération de la Palestine à venir », explique un instructeur de la branche armée du mouvement terroriste palestinien. « Le message que nous adressons à cette génération est le suivant : »L’avenir est à vous, c’est grâce à vous que nous emporterons la victoire » », poursuit cet homme cagoulé. Car pour Khalil al-Haya, l’un des dirigeants du Hamas, « il n’y a pas d’autre choix que celui des armes ». « L’ennemi a détruit les maisons et imposé un blocus en espérant que les gens allaient se retourner contre nous, mais le peuple serre les rangs autour de la résistance et des brigades Ezzedine al-Qassam, et envoie ses enfants dans nos camps », se félicite-t-il.
Vengeance, un maître mot
Un peu plus loin, installés sur un stand, des membres de la branche chargée de la communication au sein des brigades al-Qassam accueillent des jeunes et leur présentent les sections qu’ils peuvent rejoindre : l’infanterie, les tireurs d’élite, les sections en charge des missiles et autres roquettes…
« Certains jeunes ont des proches qui ont été tués ou emprisonnés, d’autres ont vu leur maison détruite sous leurs yeux et c’est pour cela qu’ils ont décidé de venir ici », explique un autre combattant au visage masqué, qui lui aussi entraîne un groupe de jeunes. L’un d’eux, Mohammad Hamid (16 ans), affirme que son père a été tué par un bombardement israélien lors de la guerre de 2008. Quatre ans auparavant, son frère avait mené un attentat-suicide. « J’ai rejoint ce camp parce que c’est comme ça que nous libérerons notre pays de l’occupation et que je pourrai venger mon père et mon frère », explique-t-il. « Ici, j’apprends à combattre l’ennemi », lance Mohammad al-Bitar (15 ans), avant de s’emparer d’une grenade : « J’aimerais les tuer avec ça ! »
Cette année, en plus d’accueillir de jeunes aspirants, les brigades al-Qassam ont ouvert les portes de leurs bases aux curieux. Des rangées d’armes sont exposées aux yeux des badauds, qui se pressent par centaines. Roquettes, obus et autres drones frappés du sigle « Fabrication Qassam » sont alignés, de même que des débris de chars et de drones israéliens que les brigades assurent avoir détruit lors de la guerre de l’été 2014.
NDLR – Ce n’est pas une nouveauté que l’enseignement de la haine en terre d’islam. Le Coran est la source de cette haine. Il reste le vecteur essentiel d’un grand nombre de conflits dans le monde et de nombreux actes de barbarie qui ensanglantent la planète. Seuls les régimes forts et déterminés arrivent à contenir ces comportements instinctifs de violence. Le fait d’avoir abattu les dictateurs arabes a ouvert la boîte à Pandore, qui sera très difficile à refermer. Quelle est la différence entre Daesh et le Hamas ? Aucune. Sauf que le Hamas est subventionné par l’Europe ( mais aussi le Qatar et les régimes sunnites en concurrence avec l’Iran chiite) tandis que le Hezbollah profite du soutien de la Russie.
À Israël de se débrouiller avec tous les faux pompiers (France, Russie, États-Unis) mais qui sont de vrais piromanes. Sauf qu’à présent ils se brûlent les doigts avec les incendies qu’ils n’arrivent pas à maîtriser. Aussi il est triste de voir cette très longue liste de victimes de cet islam barbare qui compte à présent des millions de morts à son actif si l’on comptabilise les conflits Iran Irak, sunnites chiites, l’Algérie FIS , Afghanistan, Tchétchénie, la Serbie Croatie, le Mali, etc
Tous ceux qui sont un peu lucides sur ces affaires, sont taxés en France de fascistes, jusqu’au jour, où de vrais fascistes arriveront cette fois au pouvoir, pour avoir exaspéré les citoyens normaux en quête de paix.
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