PRÉCAUTION- Un second anti-hypertenseur de la famille des sartans fait actuellement l’objet de rappels de lots, a annoncé vendredi l’Agence du médicament.
En cause? Là encore, la présence d’une substance classée comme cancérogène probable. Détails.

Il n’est pas exclu que d’autres médicaments de la même famille puissent faire l’objet de prochains rappels de lots.

Après le valsartan, un second anti-hypertenseur est actuellement touché par des rappels de lots à cause de la présence d’une substance classée comme cancérogène probable,  a annoncé vendredi l’Agence du médicament.

Il s’agit du générique, irbésartan du laboratoire Arrow Génériques. Des contrôles réalisés sur des lots de médicaments à base d’irbésartan ont révélé la présence de NDEA à des taux supérieurs aux limites acceptables, d’où le « rappel des lots non conformes », note l’agence dans un communiqué.

Les patients concernés, sans interrompre leur traitement, peuvent vérifier auprès d’un pharmacien si leur boîte d’irbésartan est concernée. Si c’est le cas, ce dernier leur remettra une boîte pour la remplacer.

Comme l’indique leurs noms, le valsartan et l’irbésartan appartiennent à la même famille de médicaments, les sartans. Des informations les concernant sont disponibles sur le site de l’agence, alors que des contrôles continuent d’être réalisés sur ces produits.

« La présence potentielle de NDMA et de NDEA n’induit pas de risque aigu pour la santé des patients », insiste toutefois l’ANSM, qui a mis en place dès juillet un numéro vert d’information (0800 97 14 03).

Et de mettre en garde : « le risque d’un arrêt brutal de traitement étant important (poussées hypertensives, décompensations cardiaques, accidents neurologiques), les patients ne doivent en aucun cas interrompre leur traitement sans avis médical ».

Des alternatives

Pour rappel, depuis l’été, le valsartan, que prenaient alors 1,4 million de patients, a subi une vague de rappels en raison de la présence de deux substances classées comme cancérogène probable par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), la NDMA et la NDEA.

Après la découverte de ces substances indésirables, les analyses ont été élargies au niveau européen, à quatre autres sartans: l’irbésartan, le candesartan, le losartan et l’olmesartan, fabriqués selon un procédé similaire à celui du valsartan.

D’autre part, pour garantir la qualité des médicaments, les contrôles ne se font plus sur les comprimés mais plus en amont du processus de fabrication.

Ces derniers mois, les rappels successifs ont entraîné des « tensions d’approvisionnement » et des « ruptures de stocks ».

De premiers laboratoires ont déjà intensifié leur production de médicaments à base de sartan ou d’alternatives, à la demande de l’ANSM.

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Élie de Paris

Et quand s’occuperons-nous sur satanliran, des pasdarans, tutévumerdogans et autre tetedeglan qui empêche le monde, rond, de tourner ?

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