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La sélection des pilotes semble être au cœur de la polémique…

Le crash suspecté volontaire de l’airbus A320 de la Germanwings ce mardi révèle des éléments peu connus du grand public. 

Peu de personnes connaissent les méthodes de recrutement des pilotes aujourd’hui. L’ENAC et sa gratuité font figure d’exception dans le monde. De ce fait, la plupart des compagnies font confiance à des écoles de pilotage privées (CAE, CTC, FTE). Il y a quatre étapes de sélection : présélection sur dossier, tests communs, entretiens avec des pilotes, puis entretien avec des psychologues. L’écrasante majorité des personnes qui passent ces sélections ne sont que de jeunes bacheliers, que les compagnies adorent pour leur malléabilité intellectuelle.

En Europe, les compagnies recrutent principalement ces newbies, n’ayant jamais mis les pieds dans un cockpit, même d’un petit avion, et l’expérience en vol comme privée est même pénalisante dans le cadre des sélections, un maximum de 85 heures de vol est demandé, par exemple, dans le cadre des recrutement pour easyJet.

Une fois cette sélection passée avec succès (ce n’est tout de même pas simple), il est gentiment demandé au futur pilote de verser 90.000 € pour financer lui-même sa formation ; hors frais de vie. Le futur jeune pilote commencera alors sa vie professionnelle avec plus de 100.000 euros de dettes dans le meilleur des cas et à peine 200 heures de vol.

Les USA, eux, ont fait le choix du pragmatisme de l’expérience : pour être un pilote de ligne, il faut avoir au minimum 1.500 heures de vol, et la majorité des grandes compagnies demandent même une expérience professionnelle autre. Cette confrontation idéologique ne date pas d’aujourd’hui, mais avec l’avènement de l’Europe et des puissants lobbies gérant les compagnies aériennes, la situation ne s’arrange pas, les conditions économiques du secteur non plus.

Pourquoi ne pas faire, comme aux USA, 1.500 heures de vol minimum ? C’est une idée, mais la structure de l’activité aéronautique professionnelle en Europe n’aide pas. Alors qu’aux USA, le travail aérien sur de petits avions permet aux aspirants pilotes d’acquérir de l’expérience, l’Europe n’a plus (ou presque) de petite aviation et l’offre de pilotes prêts à tout pour piloter est tellement abondante que, finalement, elle ne prend que des pilotes expérimentés, condamnant les newbies à du bénévolat en aéro-club au mieux, ou au Pay to fly au pire, le jeune pilote se voyant alors délesté de 50.000 € pour pouvoir piloter comme copilote A320/B737 pendant 6 mois et 500 heures de vol sans le moindre salaire. La FAA (Federal Aviation Administration), encore une fois, a, elle, interdit cette pratique après un accident survenu, le vol Colgan 3407.

Plusieurs zones d’ombre subsistent, mais on peut se demander si la tendance actuelle à augmenter la charge horaire des équipages, alliée à la charge financière non négligeable de la formation, n’ont pas tendance a créer des état psychologiques dangereux, au nom d’une rentabilité croissante.

 
Exister en se fracassant sur la montagne. S’offrir son quart d’heure warholien en s’anéantissant. L’apothéose égocentrique et nihiliste qui résume toute l’époque.
 

Ce qu’on apprend d’heure en heure sur le crash aérien, qui a littéralement pulvérisé l’avion de la Germanwings et ses passagers, repousse chaque fois les limites du concevable. Et, de ce fait, nous contraint à regarder avec plus d’acuité cette société – la nôtre – où l’égocentrisme est devenu tel qu’il ne connaît plus aucune limite.

Il paraît donc établi, aujourd’hui, qu’un homme jeune (28 ans), avec un niveau d’études élevé et un métier valorisant (pilote de ligne), a délibérément entraîné 150 personnes dans sa chute, au propre comme au figuré. Qu’il leur a imposé une mort atroce sans qu’un instant sa volonté destructrice n’ait semblé vaciller ni, surtout, sans que l’accomplissement d’un crime aussi monstrueux n’ait semblé effleurer sa conscience.

Qu’est-ce qui peut bien conduire à cela ? La dépression, ce mal du siècle, nous dit-on. Commode.

Avoir des bleus à l’âme, des peines de cœur, connaître le mal-être existentiel, souffrir de déprime, de réelle dépression, être tenté par le nihilisme et le suicide… Il n’y a rien, là, de très nouveau – des siècles de littérature sont là pour nous le rappeler – et l’on ne sache pas que de telles souffrances morales aient, jusqu’à une période récente, conduit à des meurtres de masse. Car c’est bien de cela qu’il s’agit ici : un meurtre de masse. On tuait, oui ; on se massacrait même allègrement, mais pour gagner des territoires, imposer des politiques et des idées. En un mot, on se faisait la guerre. On combattait en duel pour l’honneur, pour venger le sien ou se venger des autres. Mais cela, ignorer autrui jusqu’à l’entraîner dans son propre néant ?

On pourrait dire, comme je l’ai fait ironiquement pour les mères infanticides, qu’on produit du crime avec la technologie de son temps. Un cocher suicidaire faisait-il verser sa diligence dans le ravin ? Honnêtement, j’en doute. Et quand il fallait passer l’ennemi par le fil de la lame, c’était plus sportif qu’une rafale de kalachnikov.

Il semble bien, en effet, que cette obstination à vouloir entraîner les autres dans sa chute soit un marqueur de notre temps et de l’inflation du MOI. Le dépressif d’hier – on parlait alors de langueur – avait pour le freiner les barrières de la religion et de la morale sociale. Celui d’aujourd’hui a les plateaux de télé pour venir gratter ses plaies en public. Il trépigne comme un enfant : je ne peux pas vivre, alors je ne veux pas que les autres puissent vivre ! Et, au passage, il se paie le dernier orgasme de sa vie : faire la une des médias du monde entier pendant huit jours. Enfin, disons cinq ou six parce qu’il y aura bien un autre taré pour lui ravir la vedette.

Exister en se fracassant sur la montagne. S’offrir son quart d’heure warholien en s’anéantissant. L’apothéose égocentrique et nihiliste qui résume toute l’époque.

L’Église, autrefois, faisait du suicide un péché mortel. Quoi qu’on en pense, ça retenait nombre de candidats au bord du gouffre. Et ceux qui passaient outre avaient la décence et le courage de s’en aller seuls.

Avant, bien avant même, les sociétés dites « primitives » chassaient celui qui désespérait, et même le malchanceux, parce qu’ils mettaient en péril la cohésion du groupe. C’était avant le règne du MOI tout-puissant. On s’étonne presque, d’ailleurs, qu’Andreas Lubitz n’ait pas posté un selfie ou un tweet avant de s’écraser sur la montagne.

 
 
 

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richard

Jusqu’à présent en occident de culture Judéo-Chrétienne (d’influence Juive…….) on avait jamais vu de gens emmener des innocents dans leur actes suicidaire de revendication, sa petite ami qui a bien témoigné qu’il allait être connu relève le caractère prémédité de l’acte et une construction psychologique bien élaborée dont on ne peut ignoré une certaine influence islamo-« révolutionnaire » (pour faire plaisir aux gauchistes). Eh oui, jusqu’à présent était qualifié dans certaines compagnies aérienne de suicidaire, des pilotes qui avait dénoncé une mise en danger des passagers, j’en connais personnellement 2 qui comme suite:

1- Un copilote de la compagnie Française, Air A….l, qui a été qualifié de dangereux et suicidaire professionnellement par la direction, parce qu’il avait dénoncé un décollage en plein cyclone en 2007. Ce copilote (ancien pilote de chasse de l’armée française dont on peut douté des procédures de recrutement (???), a été mis au placard, pour finir en dépression, harceler de procédures judiciaires à son encontre, et pour perdre définitivement son aptitude médicale à voler.

2-) Un commandant de bord (de la même compagnie), qui par application des procédures de sécurité n’a pas fait décoller son avion, avait l’objet d’une procédure de licenciement, et avait été accusé par la direction d’avoir fait un « HaraKiri » à sa carrière.

Une étude commandée par le CHSCT, avait montré que 30% des pilotes sont en état de dépression avancée avec un aspect suicidaire pour certains.

De cette « caricature » d’une société française à la déroute, nous pourrions chanté car il faut toujours rester optimiste: « Que reste-t-il de nos amours ? »

Amour France-Israël, et culture judéo-chrétienne, lynché et lapidé par les Roland Dumas et autres, ont poussé dans le gouffre de « l’anti-système » des gens honnêtes aux profits de voyous du système. Avec la manne antisémite pour nos voyous en colles blancs, faire rimer anti-système avec anti-sémitisme/ anti-sionisme est devenu du pain béni pour écarter toutes revendications. C’est cette antisémitisme anti-système qui a été tellement brillamment évoqué sur JForum. C’est un peu le cas de Norbert Jacquet, cette ancien commandant de bord Boeing 747 d’AIR FRANCE qui a dénoncé les erreurs de jeunesse d’Airbus et est devenu SDF « anti-système » jusqu’à déraper sur des propos révisionnistes parce qu’il a trouvé dans sa très dure « décadence » des imbéciles utiles d’origine juive.

Amour Franco-musulmane, Gavroche porte le keffieh, Robin des bois vole les riches caisses de sécurité sociales pour donner aux pauvres, mais ne va pas voler les rois du pétrole surtout, et un pilote viens de nous jouer les nouveaux héros anti-système, façon Al qaida, qui ont fait tant d’émules dans nos banlieues et chez les plus gauchiste révolutionnaires et autres verdâtres nauséabondes.

Voilà le triste tableau. Avec beaucoup de peine pour ces innocentes victimes et leurs familles, et aussi pour les parents de ce copilote.

PS: je peu mettre à la disposition de JForum toute les preuves de ce que j’affirme dans ce message.