Ce poème a été écrit à l’âge de 70 ans, en 1910, par Samuel Ullman.La jeunesse n’est pas une période de la vie, elle est un état d’esprit, un effet de la volonté, une qualité de l’imagination, une intensité émotive, une victoire du courage sur la timidité, du goût de l’aventure sur l’amour du confort.

On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d’années; on devient vieux parce qu’on a déserté son idéal.

Les années rident la peau ; renoncer à son idéal ride l’âme.

Les préoccupations, les doutes, les craintes et les désespoirs sont les ennemis qui, lentement, nous font pencher vers la terre et devenir poussière avant la mort.

Jeune est celui qui s’étonne et s’émerveille.

Il demande, comme l’enfant insatiable : et après ?

Il défie les événements et trouve la joie au jeu de la vie.

Vous êtes aussi jeune que votre foi.

Aussi vieux que votre doute.

Aussi jeune que votre confiance en vous-même, aussi jeune que votre espoir.

Aussi vieux que votre abattement.

Vous resterez jeune tant que vous serez réceptif.

Réceptif à ce qui est beau, bon et grand.

Réceptif aux messages de la nature, de l’homme et de l’infini.

Si un jour votre cœur allait être mordu par le pessimisme et rongé par le cynisme, puisse Dieu avoir pitié de votre âme de vieillard.

Samuel Ullman/ Benillouche Blog Article original


Peinture de Darde Brokpas

Tags : Samuell Ullman Benillouche Poésie Philosphie Jeunesse

Viellesse Imagination Cynisme Life

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