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Pourim 2023
De la soirée du lundi 6 mars
À la soirée du mardi 7 mars

Le Pourim d’Alger dit Pourim Edom 

En 1492,  les Juifs ont été expulsés par les souverains d’Espagne, Isabelle de Castille  et Ferdinand d’Aragon, après avoir subi  de terribles persécutions. Certains trouveront un refuge temporaire au Portugal, d’où ils seront expulsés quelques années plus tard dans des conditions encore plus dures.

Nombre de ces juifs déracinés trouveront refuge en Afrique du Nord , rejoignant ainsi leurs frères qui s’y étaient établis avant la conquête arabe. La mémoire des souffrances endurées dans la péninsule Ibérique était vive.

Charles-Quint, petit fils d’Isabelle et Ferdinand,  Empereur d’Autriche, roi d’Espagne Sous le nom de Charles 1er, représentant de la chrétienté, combattit pendant des années l’Empire Ottoman. En 1535,  à la tête d’une flotte espagnole, il s’empare de Tunis et la livre au pillage durant 3 jours. La ville compta 70 000 victimes.

De nombreux juifs y sont massacrés et beaucoup d’entre eux sont capturés pour être vendus comme esclaves.

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Siège d’Alger par l’Empereur Charles Quint en octobre 1541 (Image)

 

Cette même année, les juifs de Tripoli fuient la ville chassés par l’armée espagnole. En octobre 1541,  la flotte de Charles-Quint se présente devant Alger, débarque une armée à proximité de la ville et la bloque. On dit même que les côtes africaines n’avaient jamais vu une flotte aussi impressionnante.

 

En 1541, Charles-Quint se présente devant Alger avec une flotte impressionnante, décidé à prendre pied dans cette terre d’Afrique

La consternation et la peur envahissent la communauté juive d’Alger. Les synagogues ne désemplissent pas. Les juifs se réfugient dans le jeûne et la prière pour implorer leur salut.

L’issue fatale semble inéluctable. Et voilà que la nuit du 23 octobre 1541 se déclenche une énorme tempête. Celle-ci fait des ravages dans la flotte de Charles-Quint. Celle dernière perd plus de 150 bateaux.

Les rescapés de cette armée, se réfugient à Bougie, subissant le froid et la faim, avant de rejoindre l’Espagne. Cette incroyable issue a, pendant des siècles, été fêtée le 3 et 4 Hechvan, par un jour de jeûne à l’image du jeûne d’Esther suivi d’un jour de joie et de fête.

De nombreux poèmes ont été écrits pour célébrer cette occasion. Ils font partie du rituel algérois et étaient lus à chaque anniversaire de cette délivrance.

La synagogue Abentoua, du nom d’un des rabbins de  l’époque, possédait une Téba (pupitre de l’officiant) bien particulière, puisqu’il parait qu’elle était  faite du bois des épaves de cette flotte.

La communauté juive d’Alger a célébré un second Pourim dit Pourim de  Tamouz , institué au 18ème siècle.

Pourim de Narbonne

Nous sommes en 4996 (1236). Une rixe éclate entre un Juif et un Chrétien, qui se conclut par la mort de ce dernier. De terribles représailles sont organisées contre la communauté juive toute entière.
Des milliers de Chrétiens font interruption dans le quartier juif, connu sous le nom de Ville-Neuve, y mettent le feu et saccagent les biens des Juifs. L’une des maisons attaquées par la foule est celle de Rabbi Méïr ben Its’hak. Tous ses précieux manuscrits sont brûlés. Il ne reste plus rien. Mais au plus fort du pogrom, arrive Don Aymeric, le gouverneur de la ville, à la tête d’un grand nombre de soldats armés. Il rétablit l’ordre, disperse les assaillants et les contraint même à restituer tout ce qu’ils avaient dérobés. Depuis, le 21 Adar est célébré chaque année par les Juifs de la ville sous le nom de Pourim de Narbonne.

Pourim 1946

Le procès de Nuremberg, intenté par les puissances alliées contre les principaux responsables du Troisième Reich accusés de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, se tint du 20/11/1945 au 01/09/1946 à Nuremberg en Allemagne.

Outre le fait que ce procès ait abouti à ce que des officiers nazis soient condamnés, soit à la peine de mort, soit à des peines de prison allant jusqu’à la perpétuité, soit ont été acquittés, sa particularité a été d’être la première mise en œuvre d’une juridiction pénale internationale.

Y aurait-il un rapport entre le procès de Nuremberg et Pourim ? En effet, en lisant la Méguilath Esther, on distingue deux conventions graphiques concernant la liste des noms des fils de Haman au chapitre 9 qui attirent naturellement notre attention.

D’abord, ils sont disposés en colonne. Ensuite, trois lettres doivent être écrites, d’après la tradition, en caractères réduits : la lettre Tav de Parchandata, la lettre Chin de Parmachta et la lettre Zaïn de Vayzata.

Durant des siècles, certains ont voulu préciser l’intention du rédacteur de la Méguila mais c’est, je crois, l’explication moderne qui doit prédominer. En effet, ces trois lettres Tav, Chin, Zaïn correspondent à l’année du calendrier hébraïque (5707) qui chevauche les années 1946-1947 du calendrier grégorien, date du procès de Nuremberg.

Étrange coïncidence, ce sont dix nazis, comme les dix fils d’Haman, qui ont été mis à mort, ni plus ni moins.

D’après le verdict, douze officiers nazis ont été condamnés à mort par pendaison : Martin Bormann (par contumace), Hans Frank, Wilhelm Frick, Hermann Göring, (qui se suicide au cyanure juste avant l’exécution de la sentence), Alfred Jodl, Ernst Kaltenbrunner, Wilhelm Keitel, Joachim von Rittentrop, Alfred Rosenberg, Fritz Sauckel, Arthur Seyb-Inquart et Julius Streicher. Autrement dit, ce ne sont pas douze mais dix nazis qui ont été pendus.

Nouvelle coïncidence, étant donné que le procès a été dirigé par un tribunal militaire, la peine prononcée aurait dû être la mise à mort par un peloton d’exécution, « mort du soldat ». Après délibération, la décision a été prise : tous les condamnés ont été pendus exactement comme Esther l’avait demandé : «…que les dix fils d’Haman soient pendus » (Esther 9: 13).

Même si nous ignorons aujourd’hui qui sont les descendants d’Amalec, une chose est certaine, l’idéologie amalécite demeure : la volonté morbide et sans relâche d’exterminer le peuple d’Israël, volonté qui fut celle d’Haman, des nazis et de bien d’autres encore.

Si nous avions encore des doutes sur un quelconque lien entre la Meguilath Esther et les criminels de guerre nazis, Julius Streicher, le directeur du journal antisémite Der Stürmer, n’en avait, lui, aucun : avant de plonger dans la trappe du bourreau, il regarda les témoins face à la potence et leur cria « Pourim 1946 !! ».

Une dernière « coïncidence » : l’officier américain qui exécuta les dix sentences s’appelait John C. Woods, mot anglais signifiant « bois », peut-être une allusion à l’arbre sur lequel les fils d’Haman ont été pendus …

Yaakov Lévi

Jforum avec www.zlabia.com,  www.aish.fr et LPH

 

 

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Joselito

Pourim de Staline le 5 Mars selon la date laïque. Pourim 1953 : Jeudi Taanit Esther. Nuit de vendredi à samedi shabbat zakhor il a son attaque. Samedi on entend sur la BBC en allemand que Staline est mort ou agonisant. Dimanche les prisonniers en Garde à vue au KGB sont libérés. Le lubavitcher zal chante durant le verbringen הוא רע !!!