Un policier sécurise les abords de la mosquée Al-Noor, à Christchurch, après l’attentat du 15 mars 2019. AFP/Tessa BURROWS

CHRISTCHURCH – Le bilan des attaques commises dans deux mosquées de la ville de Christchurch en Nouvelle-Zélande vendredi est passé à 50 morts, a indiqué la police ce dimanche 17 mars.

Alors que le précédent bilan faisait état de 49 morts, un responsable policier a indiqué qu’un mort supplémentaire avait été découvert lorsque les corps avaient été enlevés des mosquées.

Les victimes, parmi lesquelles figuraient des enfants, venaient des quatre coins du monde musulman. 36 personnes étaient par ailleurs toujours hospitalisées dimanche matin, selon la police.

La police a également indiqué dimanche que deux personnes arrêtées lors des attaques n’étaient pas impliquées dans le massacre commis par un partisan de l’extrême droite, Brenton Tarrant.

Elles avaient été interpellées alors qu’elles étaient en possession d’armes, mais n’étaient pas directement impliquées dans les attaques. « À ce stade, seule une personne a été inculpée en lien avec ces attaques », a dit le porte-parole, faisant référence à Brenton Tarrant.

L’auteur du carnage inculpé pour meurtres

L’Australien, un ex-instructeur de fitness de 28 ans, est globalement resté impassible samedi lorsque son inculpation lui a été notifiée par un tribunal néo-zélandais, lors d’une brève audience à laquelle seule la presse était admise pour raisons de sécurité.

Debout dans la tenue blanche des prisonniers, menotté et flanqué de deux policiers, ce « fasciste » autoproclamé a cependant fait de la main droite le signe « OK » en joignant le pouce et l’index, un symbole utilisé à travers le monde par les adeptes du suprémacisme blanc.

Il restera en détention jusqu’à une prochaine audience fixée au 5 avril.

Le HuffPost

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