Les étudiants Noirs pour la fin de la coopération avec Israël ©

Jérusalem – Le maire d’Atlanta a catégoriquement rejeté une exigence de certains militants du mouvement Black Lives Matter qui revendiquaient de mettre un terme aux exercices conjoints des forces de la police locale avec  la police antiterroriste de “L’Etat d’Apartheid en Israël”.

Un signe de radicalisation et d’infiltration des tendances à la fois de BDS et de la propagande de Daesh, qui tentent, chacun à sa façon et pour des motifs en apparence différents, de séduire la révolte noire.

Le groupe #ALTisREADY, qui se décrit comme « un collectif de militants étudiants (propagande des Campus), d’organisateurs communautaires et de leaders travaillant à amplifier les voix des Noirs et d’autres marginalisés à Atlanta », a dressé une liste d’exigences adressée au Maire de la ville, Kasim Reed. 

La première demande appelait à une « refonte complète des institutions d’entraînement du Département de la Police d’Atlanta (ADP)… et à la fin de l’implication de l’APD dans le Programme International d’Echanges inter-Polices de Géorgie, qui envoie nos agents s’entraîner dans l’Etat d’Apartheid d’Israël ».

Les agents de l’APD et de toute l’Amérique du nord prennent part aux formations d’antiterrorisme israélien.

Dans une conférence de presse à la suite de la rencontre, Reed a déclaré aux journalistes :

« Il y a avait une exigence me demandant d’arrêter les autorisations au Département de Police d’Atlanta, d’aller s’entraîner avec le Département de la Police Israélienne.

« Je ne suis pas prêt d’accepter cela. J’ai la profonde conviction que la police israélienne détient certaines parmi les meilleures techniques de contre-terrorisme et d’anti-terrorisme au monde et cela apporte des bénéfices certains à notre département de police grâce à cette relation exceptionnelle ».

Certaines factions du mouvement BLM (Black Lives Matter) appartiennent à des mouvements antisémites et antisionistes. Un manifestant lors d’une manifestation contre la mort, provoquée par un policier, du jeune adolescent Michael Brown avait raconté au Daily Beast : « Nous sommes occupés. Ils disent que c’est la mort de trois jeunes hommes (les 3 adolescents israéliens kidnappés par le Hamas) qui a déclenché une réaction en chaîne de mort et de destruction à Gaza. Allons-nous à l’instar du peuple de Gaza, nous soulever? Est-ce que notre communauté va être bombardée comme la nuit dernière, à coup de gaz lacrymogènes? C’étaitune attaque terroriste! ». 

Certains des militants de BLM s’alignent avec la Campagne Boycott, Désinvestissement, Sanctions (BDS) contre Israël sur les campus d’universités à travers les Etats-Unis. Algemeiner a révélé, il y a deux semaines, que la Branche étudiante de l’UNY pour la Justice en Palestine (SPJ) avait déclenché le scandale en comparant le « génocide » des Noirs en Amérique avec le « Génocide » des Palestiniens. 

Le groupe a posté ce qui suit sur sa page Facebook :

Au cours des dernières 48 heures, deux autres hommes Noirs ont à nouveau été lynchés par la police. Le nombre total de Noirs lynchés par les flics en 2016 s’élève à un total de t136. Nous devons nous souvenir que de nombreux membres de la police américaine s’entraînent avec les‪ #‎IsraeliDefenseForces (Tsahal). Ces mêmes forces qui sont derrière le génocide des Noirs en Amérique sont derrière le « génocide » des Palestiniens. Ce que cela veut dire est que les Palestiniens doivent se tenir aux côtés de leurs camarades Noirs. Nous devons lutter pour leur libération. Elle est aussi importante que la nôtre. ‪#‎AltonSterling est aussi important que ‪#‎AliDawabsheh. La Libération Palestinienne et la Libération des Noirs marchent ensemble. Nous devons le reconnaître et nous engager à le construire. 

‪#‎NoJusticeNoPeace‪ #‎FromBatonRougeToGaza ‪#‎PalestiniansForBlackLiberation

breitbart.com

Adaptation : Marc Brzustowski