Arthur révèle tout sur les dessous du casting « bidon » d’une émission de télé-réalité.
Samedi 12 février, Arthur n’a pas mâché ses mots ! Invité au micro d’On refait la télé présenté sur RTL, l’animateur a complètement dénigré une émission de télé-réalité. On vous dit tout.
Au micro de Jade et Eric Dussart dans On refait la télé présenté sur RTL, Arthur a eu la langue bien pendue. L’animateur et producteur n’a pas hésité à dire ce qu’il pensait de certains programmes télévisés. Ça vaut le détour !
Contre toute attente, l’émission qu’Arthur détestait est Rendez-vous en terre inconnue. Cette émission de Frédéric Lopez est pourtant plébiscitée par les téléspectateurs. En 2014, Arthur a participé à un voyage au Pérou, chez les Quechuas. Et il n’est pas prêt d’y retourner !
« Contrairement à beaucoup d’artistes qui en faisant le spectacle voient leur vie changer dans leur rapport à la nature, moi, je n’avais qu’une envie, c’était de me barrer, de rentrer chez moi, et je l’ai dit, et c’est pour ça que les gens ont rigolé », a ainsi fait savoir le chouchou de Mareva Galanter à Eric Dussart et Jade, samedi 12 février. Difficile pour Arthur d’oublier son quotidien. « Le plus dur, c’est que c’était la première fois que j’étais séparé de mes enfants pendant si longtemps… ça, et la nourriture, parce qu’il n’y avait que des pommes de terre à manger », a-t-il en effet indiqué.
Et de poursuivre : « Après, dormir sur une paillasse avec en dessous des ragondins, c’était horrible. Le matin, il y avait une tradition : ils prenaient un sac de jute et ils prenaient au hasard un cochon d’Inde, ils prenaient les pattes avant, les pattes arrière : clac, au petit déjeuner ! « , a en effet lâché Arthur, qui n’a pas pu avaler son petit-déjeuner. « Mais Frédéric Lopez, il mange tout ! Vous lui donnez un cochon d’Inde, il dit : « Hum, c’est bon, on dirait du poulet ! ». C’est le mec le plus positif du monde ! », a ainsi plaisanté le producteur sur RTL.
Arthur ne cache pas avoir un tempérament plus pessimiste. Un véritable contraste avec l’optimisme de Frédéric Lopez. « Toute la journée, il vous demande : « Alors ? Sur l’échelle du bonheur, entre 1 et 10, vous vous situez où ? » Et moi je lui disais : » Mais ferme ta gueule ! « . Il est génial, mais il est quand même bizarre… » Tellement bizarre qu’il parle aux plantes. « Un jour, on marchait en convoi sur une montagne, on devait marcher pendant des heures, un truc horrible… et il parlait à une marguerite. Alors j’ai arraché la marguerite et j’ai dit : ‘Tiens, parle-lui pendant que tu marches’ ». Arthur garde cependant « un excellent souvenir » de cette aventure. Mais ce n’est pas ce spectacle qu’il a voulu détruire lors de l’interview. En effet, il a dévoilé les coulisses de l’émission de téléréalité Nice People. En 2003, il a produit et coprésenté ce programme avec Flavie Flament. Selon lui, c’est tout simplement l’une des « pires galères de la télé » d’Arthur.
« Dans ce métier, je suis un Poisson ».
Aujourd’hui, il n’hésite plus à dire que le casting était bidon ! « C’était un ‘Loft’ européen où il n’y avait pas d’Européens. On les a trouvés à la Porte de Picpus (…) C’était un bourbier, une fausse bonne idée dans toute sa splendeur. (…) On s’est dit qu’on allait faire venir des étudiants du monde entier et on n’en a pas trouvé. Alors on a trouvé un type à Bordeaux, on a dit qu’il était italien. Ta grand-mère est hollandaise ? Allez, tu es hollandais », dit-il.
Puis Arthur a pensé à une dissimulation face à cette fragilité. « J’ai toujours ce défaut, quand je sens que ça ne va pas bien se passer, je m’habille ! Je fais des décorations somptueuses, je compense. Pas pour me cacher mais pour compenser. Et là, j’ai une idée géniale : ‘les invités, on va les faire venir en hélicoptère ! » A l’époque, franchement, TF1 a dit oui à tout ce qu’on a dit. On avait l’hélicoptère et six fois par émission, il y avait un hélicoptère qui se posait et les candidats qui sortaient « , a-t-il raconté. Sauf que Flavie Flament, qui était censée s’en occuper, n’est pas venue. » Donc c’est moi qui ai été envoyé à l’hélicoptère. Et moi, j’en ai peur ! J’étais avec mon micro, dans le vent, ça faisait un bruit horrible ! ».
Pour conclure : » Dans ce métier, je suis un poissonnier : on fait un tournage en extérieur, il y a une tempête. On va au bord de la mer, c’est le seul jour en dix ans où il a neigé. On fait une émission sur une péniche en septembre, il fait -5 degrés, on a deux filles en hypothermie et on est obligé d’arrêter le tournage », confie-t-il enfin.
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