Le représentant israélien n’a pas assisté, lundi 23 mars, aux débats au Conseil des Nations unies (ONU) consacrés à l’enquête sur l’offensive de l’Etat hébreu contre Gaza de l’été dernier et à la situation dans les territoires palestiniens. Son absence, que sa mission nationale n’a pas souhaité commenter, a été considérée comme un boycott par les membres de l’organisation.

Un autre siège vide : celui du représentant américain. Contrairement à son homologue, Keith Harper a justifié son absence dans un communiqué en gage de « soutien à Israël ». Washington juge que la question des violations commises lors de l’opération « Bordure protectrice » manque de « légitimité », selon lui.

« Les Etats-Unis, sans équivoque et avec fermeté, s’opposent à l’existence de ce point 7 dans l’agenda et aux résolutions du Conseil qui l’accompagnent. »

M. Harper a ainsi demandé son retrait. Israël est le seul pays avec un point fixe à l’ordre du jour de chaque session du Conseil, qui se réunit trois fois par an.

 

Des relations conflictuelles

Pour le représentant pakistanais, s’exprimant au nom de l’Organisation de la Conférence islamique, ces absences de représentants occidentaux « constituent une tentative délibérée de nuire à la crédibilité du Conseil des droits de l’homme ». Israël a toujours refusé de collaborer avec la commission d’enquête de l’ONU, lancée peu après l’opération « Bordure protectrice » à Gaza. Ce conflit, qui a duré cinquante jours, a provoqué la mort de 2 140 Palestiniens, en majorité des terroristes, et de 71 Israéliens, pour la plupart des militaires.

La commission devait présenter ses premières conclusions lundi. Mais les enquêteurs des Nations unies ont demandé à repousser la publication de leur rapport à juin en raison de la démission début février de son président, le juriste canadien William Schabas. Il avait été mis en cause par Jérusalem pour « conflit d’intérêts ».

L’Etat hébreu entretient des relations conflictuelles avec le Conseil des droits de l’homme. Le pays n’avait pas hésité à boycotter ses travaux, après que l’instance – où 47 pays sont représentés – eut décidé en mars 2012 de lancer des investigations sur les conséquences des implantations israéliennes dans les territoires palestiniens occupés.

Ce boycott avait pris fin en octobre 2013 lorsque l’ambassadeur israélien Eviator Manor s’était présenté devant le conseil pour défendre le bilan de son pays en matière de droits de l’homme. Israël n’accepte pas pour autant tous les rapports et recommandations du conseil le concernant.

Cette organisation manipulée par les pays musulmans, n’a qu’une seule obsession Israël, qu’elle regarde avec des lunettes déformantes, tandis qu’elle porte des lunettes noires et opaques quand il s’agit des vrias crimes commis par les musulmans.

 

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