Richard Prasquier faisait campagne pour devenir président du Congrès juif européen (EJC), il a été largement battu, alors qu’il pensait sans doute que ce poste lui revenait de droit alors qu’il est à la tête de la représentation politique de la plus grande Communauté juive d’Europe.
Cet argument n’a pas convaincu les électeurs, peut être aussi parce que son bilan à la tête du CRIF n’est pas aussi brillant qu’il le pensait.
De nombreux militants actifs ont été écartés du CRIF par le Président en place, et beaucoup lui reprochent sa gouvernance en solitaire.
SIONA, et le BNVCA ont été mis à l’écart alors que ce sont des acteurs de terrain, tandis que des intellectuels de talents n’ont plus eu le soutien du CRIF version Prasquier.
Il est vrai qu’il arrive à la fin de son second mandat, qui est le dernier. Il pensait sans doute rester encore sous les sunlights.
Le vedettariat communautaire est nouvelle maladie, dont certains sont gravement atteints, et dont la guérison est rare, sauf pour ceux qui avait une mission à accomplir, et l’ayant accomplie n’ont eu aucun regret à laisser la place.
Ceci étant il faut reconnaître qu’il a fait un certain travail comme son initiative récente consistant à faire visiter Israël par de jeunes journalistes, mais d’autres initiatives comme l’affaire de Normale Sup ont été moins heureuses.
Le Russe Moshe Kantor, 59 ans, a été réélu mercredi 8 novembre à la présidence du Congrès juif européen (EJC), poste qu’il occupe depuis 2007. L’ancien président du Congrès juif russe (2005-2009) a recueilli 73 % des voix face au Français Richard Prasquier, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif).
Par ailleurs, le Britannique Vivian Wineman, président de la communauté juive de Grande-Bretagne et jusqu’ici vice-président de l’EJC, a été élu président du conseil de l’EJC en remplacement de sa compatriote Flo Kaufmann.
Le Congrès juif européen fédère les responsables des communautés juives de 40 pays européens, représentants 2,5 millions de juifs en Europe.
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