L’anti-« The Gatekeepers » : Le Festival de Sundance* a débuté par la projection du « Prince Vert », film sur ce fils d’Emir du Hamas, qui a espionné le mouvement islamiste pour Israël. « Le Prince Vert » est une histoire fascinante, exaltante et fondamentalement juteuse, sur l’espionnage, la persuasion et le cours des affaires globales qui font l’histoire.
PARK CITY, Utah — A l’épilogue du documentaire remarquable de
Ne se contentant pas de n’être qu’un simple cri de ralliement politique, le «
Ce film est tourné d’une manière
Celui qui anime l’essentiel de la discussion, c’est, Mosab Haasan Yosef, qui est véritablement l’individu le plus compliqué que j’aie jamais vu comme sujet central d’un documentaire. Notre guide, celui qui nous entraîne à comprendre les dédales de son histoire, c’est son agent de liaison au Shin Bet, Gonen Ben Yitzhak. Ce n’est qu’à
Effectivement, tout ce qui rend le « Prince Vert » aussi remarquable, c’est qu’il porte sur la
La première partie de la vie de Mosab est exactement semblable à ce à quoi vous
Il est détenu en captivité et soumis à d’intenses interrogatoires ( que certains groupes appellent “
Ce qui est crucial, ici, et ce qui rend Mosab particulièrement important, c’est qu’il est assez avisé pour faire confiance à sa propre boussole morale. Au sein de la prison, il est témoin du caractère impitoyable et de la brutalité de la voyoucratie du Hamas – il sait que les méthodes qu’emploie son groupe ne sont absolument pas justes.
Lorsque la
Le Film, basé sur le livre de Mosab : “
Aussi la question demeure entière :
Cette pièce centrale dans le puzzle est, justement, ce qui nourrit tout le film – jusqu’au point que la spécificité des rapports entre Israël et les Palestiniens devienne presque
Si un extra-terrestre venu de l’espace, qui n’a jamais entendu parler des Juifs ni des Palestiniens ni de la Déclaration Balfour ni de Méïr Kahane, atterrissait sur terre et voyait ce film, cela resterait encore, pour lui, une énorme réalisation, en matière de cinéma. Il est extrêmement rare que la complexité des jeux de l’esprit soit à ce point
Gonen, l’agent-traitant du Shin Bet, est d’abord perçu comme plutôt
Mais, « le Prince Vert » finit par prendre la direction de certains endroits imprévus du monde. Quand il est, finalement, exténué, épuisé (autant en tant qu’atout pour ses commanditaires que comme être humain), Mosab se retrouve à
Eh bien, comme je l’ai dit, ce film s’achève sur une note optimiste. Ce qui représente une sacrée surprise, dans le cadre de ce Festival, c’est qu’il est habituellement le lieu de prédilection et de consécration de l’ultra-gauche. Qu’il fasse, cette fois, place à un film qui permette aux services de sécurité et de renseignement israéliens – surtout et même au
Je suppose que la vérité fondamentale de ce film – qui soutient que le terrorisme est la négation de toute vertu politique, qu’il broie et déchire en menus morceaux – est bien trop puissant pour qu’on fasse comme si on l’ignorait.
L’histoire de Mosab et Gonen est l’une de ces très
PAR JORDAN HOFFMAN 17 Janvier 2014, 5:54 pm 2
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Sundance debuts film about Hamas leader’s son who spied for Israel | The Times of Israel Article original
Adaptation : Marc Brzustowski.
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Le père de l’ex-espion du Hamas pour Israël libéré
L’histoire du fils du Sheikh Hasan Yousef, un des membres fondateurs du Hamas, adaptée au cinéma
Le Sheikh Hassan Yousef, dont le fils était un des espions les plus importants d’Israël au début des années 2000, a été libéré de la prison d’Ofer dimanche et a annoncé espérer former un gouvernement d’union entre le Hamas et le Fatah.
Membre fondateur et porte-parole du Hamas, Yousef a été arrêté avec un de ses cinq fils en novembre 2011 pour avoir comploté dans le but d’établir une cellule terroriste du Hamas en Cisjordanie.
Ce haut responsable du Hamas a fait la Une des médias en 2010, lorsque son fils aîné, Mosab Hassan Yousef, a publié une autobiographie dans laquelle il raconte son expérience en tant qu’espion pour le Shin Bet (services de sécurité intérieurs) israélien. Son ouvrage, intitulé « Le Prince vert », dévoile les dessous des opérations menées par Israël contre le Hamas entre 1997 et 2007 grâce aux renseignements fournis par l’agent le plus important de cette époque, Mosab.
La libération de son père intervient deux jours après que l’adaptation cinématographique du livre a été projetée au Festival du film de Sundance.
Le titre du film, le même que celui du livre, fait référence au nom de code utilisé par le Shin Bet pour désigner Yousef. Le prince fait écho à l’importance de la position de Mosab dans l’organisation et le vert renvoie à la couleur du drapeau du Hamas.
Après la publication du livre, son père a dénoncé publiquement les activités de Mosab Yousef dans une lettre sortie clandestinement de prison et publiée sur le site Internet du Hamas. Le cheikh purgeait une peine de six ans à l’époque.AFP
Mosab Yousef a permis à Israël de déjouer de nombreux attentats suicide au cours de la deuxième Intifada.
Les renseignements qu’il a transmis aux forces de sécurité israéliennes ont également conduit à l’arrestation de figures majeures du Hamas comme Abdullah Barghouti et Ibrahim Hamid, les commandants du Hamas en Cisjordanie, ainsi que celle de Marwan Barghouti, le chef militaire du Fatah. En 2007, après 10 ans de services en tant qu’espion du Shin bet, Yousef a fui en Californie et s’est converti au christianisme. Depuis son exil, le Prince vert milite pour la démocratie et dénonce publiquement l’Islam radical et les actions du Hamas.
Dans son ouvrage, devenu un véritable bestseller, il raconte son enfance à Ramallah, au cours de laquelle il jetait des pierres contre les soldats israéliens, et se faisait arrêter. C’est en prison qu’il va s’affranchir du Hamas et changer de camp, après dit-il avoir été « repoussé » par les méthodes brutales de l’organisation terroriste.
Après sa libération dimanche, son père, le Sheikh Hassan Yousef a déclaré aux journalistes qu’il reviendrait sur la scène politique pour faire avancer les pourparlers de réconciliation entre le Fatah et le Hamas, qui ont repris secrètement le 6 janvier, selon l’agence de presse palestinienne Ma’an.
La relation entre le Fatah et le Hamas, rivaux de longue date, s’est détériorée en 2006 après que le Hamas a remporté les élections législatives palestiniennes et a pris le contrôle de la bande de Gaza par la force. Les tentatives de réconciliation, dont deux accords négociés par le Caire en 2011 et 2012, n’ont pas abouti à un gouvernement d’union.
i24news.tv Article original