Les manifestants s’étaient réunis à l’appel des partis d’extrême droite Svoboda et Pravy Sektor, mais aussi des combattants du régiment Azov composé de volontaires nationalistes. Ils ont marché dans le centre-ville jusqu’au Maïdan, place centrale de Kiev et haut lieu des protestations qui ont conduit au renversement en février dernier du président pro russe Viktor Ianoukovitch.

« Gloire à l’Ukraine! Gloire aux héros! Gloire à la Nation! Mort aux ennemis! La Russie est la prison des peuples », scandaient les participants, lesquels brandissaient des drapeaux nationaux bleu et jaune, nationalistes rouge et noir et un grand portrait de Stepan Bandera.

Ce dernier fut un des dirigeants nationalistes ukrainiens dans les années 1930-1950. Il reste un personnage controversé en Ukraine.
Beaucoup le considèrent comme un héros national et symbole de la lutte pour l’indépendance de cette ex-république soviétique et partie de l’Empire russe. D’autres l’accusent d’avoir collaboré avec les nazis.

Abhorré en Russie

Stepan Bandera était le chef idéologique des combattants anti soviétiques qui ont affronté l’Armée rouge et massacré des Polonais dans l’ouest de l’Ukraine. Une partie du mouvement nationaliste ukrainien avait collaboré avec les nazis avant de combattre contre eux.

Empoisonné par un agent du KGB en 1959 à Munich, cet Ukrainien est abhorré en Russie. Le président Vladimir Poutine avait d’ailleurs désigné en mars le gouvernement ukrainien ayant succédé au régime de Ianoukovitch comme « des héritiers idéologiques de Bandera, le complice d’Hitler pendant la Seconde Guerre mondiale ».

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Ce que cet article ne mentionne pas, c’est d’une part que Bandera avait formé sa légion SS, qui s’’est rendue célèbre non pas pour ses faits d’armes, mais pour la traque de polonais mais surtout de Juifs.
D’ailleurs, une remarquable série sur les «alliés d’Hitler » sur la chaîne History, montrait clairement la participation criminelle de cet individu et de ses sbires, qui par ailleurs formaient l’essentiel du personnel des camps d’Auschwitz et de Sobibor.
Aujourd’hui on dresse des monuments à ces monstres en Ukraine.

Le second fait passé sous silence quand on parle du régiment Azov, c’est que ces néo-nazis arborent aujourd’hui le même insigne SS que jadis.

Enfin, un autre fait, ce ne sont pas les protestations qui ont conduit au renversement du gouvernement légal ukrainien, mais bien les attaques armées des néo-nazis qui ont froidement abattu des manifestants et des force de l’ordre pour déclencher un bain de sang.

C’est en s’appuyant sur ces criminels, que le pseudo gouvernement de Porochenko a réussi à prendre le pouvoir, à la manière des politiciens allemands qui pensèrent se « servir » d’un certain Hitler et des ses sbires.
Enfin, pourquoi ne pas appeler les choses par leur nom ? « l’extrême droite » dans ce cas ce sont des nazis, alors que ce les gauchistes osent traiter d »extrême droite » en Hollande ou en Suisse, sont des partis qui veulent seulement libérer leur pays de l’islamisation et sont largement pro-israélien comme le parti de Geerd Wilders ou l’UDC suisse.

L’Europe et l’es USA préfèrent fermer les yeux sur tout cet aspect du conflit en Ukraine, car de reconnaître cette vérité reviendrait à admettre qu’afin d’affaiblir la Russie, ils ont fait appel à des forces salement néo-nazis.

Gabriel Taieb

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