Les confessions de Michka, rescapé de la machine meurtrière nazie, nous entraînent dans le maelström de la fuite ahurissante d’un jeune garçon juif, âgé d’une dizaine d’années qui s’échappe du ghetto de Bialystok et échoue dans la forêt. Là, il connaît la faim, le froid, la douleur et surtout la solitude. Dans cet univers glacé, il se heurte soudain à une horde de loups… « Quelques-uns me jetèrent un regard triste, sans manifester d’hostilité particulière. Je sentis mon corps se figer et mon cœur battre à tout rompre dans l’attente d’une attaque soudaine, qui ne vint jamais… ».

Cela nous ramène inévitablement à l’échafaudage imaginaire de Misha Defonseca et à sa condamnation à l’oubli d’autres innocents parmi les loups qui se retrouvaient plus seuls et plus abandonnés que jamais.
Comment ne pas être sceptique après cette scandaleuse invention de Defonseca ?

Comment vérifier si les confessions de Michka sont fiables ? Il suffit pour cela d’écouter les rescapés de la Shoah qui ont vécu un certain temps dans la forêt pour comprendre qu’une attitude pareille des loups a été réellement vécue. La radio militaire israélienne Galei Tsahal en a recueilli quelques témoignages lors des entrevues avec des rescapés… ou les découvrir simplement sur internet.


Date de sortie du livre : 1er janvier 2014

Editeur Tatamis/du Journalisme Continu

Date de parution 01/01/2014

ISBN 2917617845

EAN 978-2917617847

L’auteur:

Thérèse Zrihen-Dvir, née à Marrakech, Maroc, est la petite-fille du président de la communauté juive de Marrakech, feu Rabbi Moshé Zrihen, Rabbin-juge. Après la guerre des Six Jours, elle quitte le Maroc et s’installe en Israël avec sa famille. Elle suit son époux au Canada en 1981 où elle y réside jusqu’en 1985. Elle ne reprendra l’écriture de ses poèmes et œuvres littéraires qu’à l’âge de cinquante-cinq ans lors de sa retraite de son poste de directrice de compagnies Hi-Tech. Depuis, elle publie ses œuvres en trois langues, Anglais-Français et Hébreu.

TAGS : Bialystock Partizans Shoah

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Doratheo277

Il n’existe pas de reponse plus eloquente :
Les confessions de Michka. de Thérèse Zrihen-Dvir publié chez Tatamis

« Homo homini lupus »

Tout ce qui, de près ou loin, touche à la Shoah est marqué le plus souvent du sceau de l’hystérie, bien plus rarement de la volonté d’explorer tous les possibles d’une manière objective. Nous en arrivons alors à deux conceptions extrêmes : d’une part ceux, qui après avoir dépassé le négationnisme des chambres à gaz, iront jusqu’à remettre en cause l’holocauste lui-même en contestant la moindre mort d’un gamin dans un ghetto et d’autre part ceux prêts à tout pour étayer l’inénarrable souffrance des victimes et la spécificité indépassable du génocide en croyant un jour peut-être à l’intervention d’extra-terrestres dans le sauvetage des innocents.
Ainsi la question qui nous est posée est périlleuse, elle nous demande de garder notre intégrité et notre lucidité sans abandonner lâchement le sujet.
C’est ce que tente de faire Thérèse Zrihen-Dvir dans son dernier ouvrage : Les confessions de Michka. L’affaire est délicate. Sur la couverture un beau portrait d’un garçon aux yeux clairs, un couple de loups et une phrase en exergue : « Certains ont réellement survécu avec les loups ». Nous comprenons très vite de quoi il s’agit : Un enfant juif d’une dizaine d’années, suite à l’invasion, par les nazis, lors de l’opération Barbarossa, de la partie Est de la Pologne s’enfuit du ghetto de Bialystok. Après de rudes péripéties, il passera trois ans et demi en forêt avec des loups comme compagnons … On pense évidemment au scandale que provoqua le livre « Survivre avec les loups » de la faussaire Misha Defonseca.
Thérèse Zrihen-Dvir, mon ami Thérèse, ne fait pas l’impasse dessus. Elle le transforme même en angle d’attaque dès le début : « L’imposture devait-elle enterrer à tout jamais l’expérience probablement vécue par d’autres ? Ne leur avait-elle pas, sans les connaître, volé leur propre histoire ? L’injustice et la négation devaient-elles ponctuer définitivement son mensonge ? ».
Elle a rencontré Michka à Haïfa dans un appartement « littéralement envahi par un foisonnement de fleurs et une végétation luxuriante ». Michka est sûrement toujours en forêt et les odeurs, les couleurs doivent lui rappeler la sécurité relative, mais bien réelle, des bois de son enfance tragique. Nous ne doutons pas en progressant dans la lecture des drames passés, de la culpabilisation d’avoir laissé les siens à la férocité des bourreaux et dans un réflexe animal d’avoir d’abord « sauvé sa peau ». Mais pour survivre, avant de trouver l’aide miraculeuse de la nature, Michka mentira un peu à tout le monde, au polonais comme aux allemands, aux « âmes généreuses » comme aux chasseurs de juifs. Il dira lui-même : « J’étais devenu un voleur et un affabulateur … Un fieffé coquin en somme. Mais où donc est la vérité dans ce bas monde où l’arbitraire règne en maître absolu ? Et qui suis-je au fond ? »
Michka a survécu mais tous ses repères ont volé en éclats tranchants et sanglants. Que restait-il de l’enfance, des souvenirs des jours simples, monotones et heureux, des visages de ses parents, de son frère et de sa sœur ?
En suivant son odyssée qui croisa les Partisans, les troupes russes, l’armée rouge, Moscou … puis les routes hostiles et les labyrinthes vers Eretz, on le voit désespérer de l’humain et au fond ne tenir qu’en repensant aux jours passés au milieu de ceux que l’on nomme les animaux sauvages mais dont la sauvagerie lui apparut comme le véritable mensonge, au regard du comportement terrifiant de ses frères humains. Même son retour, à la fin des hostilités, dans les restes de Bialystok sera marqué par les cris de haine de sa communauté : « Fichez-nous la Paix ! Vous n’êtes pas juif, vous ne ressemblez à aucun de nous. Allez-vous-en ! Sinon nous vous abattrons » Méprise, peur, peur de l’autre si proche et si étrangement étranger. C’est la raison pour laquelle aujourd’hui Michka, invalide, avec ses dernières forces se consacre aux indigents, « la nationalité, la race et la religion lui important peu … ». Que devons-nous tirer de ce livre insolite et prenant, romanesque et tragique ? Une partie de la réponse nous est apportée par Thérèse Zrihen-Dvir : « Scepticisme et incrédulité m’ont talonnée tout au long du parcours » mais « il n’était plus à la lutte pour le pain, le toit , la sécurité … Il vivait sa déchéance, son humiliation, sa ruine totale, au point de ne plus conserver grand chose d’un être humain mais de se rapprocher à un degré inconcevable de la figure d’une bête monstrueuse … Et c’est bien là l’aspect le plus horrible de la Shoah. »
Alors ? Peu importe l’exactitude, dans son cas, l’exactitude historique scientifique et incontestable ?
Ce que je crois savoir c’est que Michka, comme beaucoup d’habitants de ces régions, a vu des loups et ces loups, sûrement, ont passé leur chemin alors que d’autres loups déguisés en hommes, soldatesque féroce et impitoyable, ont chassé en meute l’innocence et la pureté. Je crois que cet enfant immaculé a pu survivre en donnant très vite au Réel la force de l’onirique.
Bien sûr les histoires d’hommes et de loups sont présentes partout dans la littérature mondiale et les films, les témoignages, les travaux des spécialistes nous montrent cette curieuse connivence entre l’Homme et le loup. Il existe un besoin de se débarrasser des Loups-Garous, Bêtes du Gévaudan et autres Chaperon rouge de notre enfance. Et si l’on nous lit les contes et la peur du loup, l’on oublie toujours les quelques lignes de la morale de Charles Perrault :
« On voit ici que de jeunes enfants,
Surtout de jeunes filles
Belles, bien faites, et gentilles,
Font très mal d’écouter toute sorte de gens,
Et que ce n’est pas chose étrange,
S’il en est tant que le loup mange.
Je dis le loup, car tous les loups
Ne sont pas de la même sorte ;
Il en est d’une humeur accorte,
Sans bruit, sans fiel et sans courroux,
Qui privés, complaisants et doux,
Suivent les jeunes Demoiselles
Jusque dans les maisons, jusque dans les ruelles ;
Mais hélas ! qui ne sait que ces Loups doucereux,
De tous les Loups sont les plus dangereux. »
En refermant le livre je songeais avec douleur que Michka nous parlait de lui à travers ses compagnons d’infortune. Les loups réels ou imaginaires étaient les seuls interlocuteurs de ces nuits de terreur. Ils devenaient même les seuls locuteurs possibles de son effroyable histoire. Les hommes sont parfois cyniques et ils ne supportent qu’avec sarcasmes le pathétique. Alors laissons la parole aux bêtes et aux dieux qui intercèdent plus efficacement dans l’indicible.
La présence inquiétante et rassurante des carnivores affamés permettaient à Michka d’attendre chaque jour, chaque semaine et chaque mois.
Thérèse Zrihen-Dvir écrit fort justement : « On attend toujours un quelque chose … On vit dans l’attente d’un plus tard, d’un lendemain meilleur, d’une maturité, d’un bonheur, d’une rencontre, d’une trêve, d’un miracle … »
Au fond Michka apprit les hommes par les loups. Parce que c’est quoi les hommes ? Ce sont des Seigneurs et des mendiants. Des Adonis et des gueux. Des loups et des agneaux. De très petites choses fragiles qu’un rien suffit à vaincre parfois mais aussi des montagnes éternelles où naissent les ruisseaux.

Jean- Marc DESANTI

MarcBRZ

Non, non, nous n’en ferons rien votre Grandeur Incommensurable, un tel « génie » de spontanéité nous laisse baba de stupéfaction.

Où est la « hargne »? Même à mon chauffeur, je lui dit : {{ {merci} }} Georges, ramenez le taxi à la maison… ».

Mais là, j’ignore de ma superbe, alors : soyons juste et ignorons.

Doratheo277

,
Si ce texte appartient a une autre affabulatrice, une autre faussaire… pourquoi ne le virez-vous pas, puisque vous en avez les moyens ?
Il emane de votre texte trop de hargne, entre beaucoup de choses que la courtoisie m’empeche de mettre en relief… je me demande s’il y a qq sincerite dans toute cette diatribe incoherente et sterile ?
Pardonnez-moi d’avoir ete aussi franche et directe…

MarcBRZ

Avec les êtres sans tenue ni classe, c’est toujours un peu la même histoire. Ils s’étalent de tout leur long et vous rudoie de leurs insultes. Trop d’arrogance, trop de mépris, trop de besoin de s’exhiber, figée pour la postérité, comme la statue qui éclipse de son « génie » créatif qui Gustave Flaubert, qui Ludwig Van Bethoven, ou disons : George Sand. Mais dans George Sand, il y a sable et poussière qui s’éparpille et se répand sur un forum public à la hauteur de son incommensurable médiocrité d’âme.

Et oui, les « petites mains », les gens de l’ombre, disons : les « Nègres »… « n’ont aucun mérite ». C’est rare que je parle à mon chien en ces termes. Il ne me le pardonnerait pas et je suis sûr qu’il m’arracherait au moins un mollet.

Bref, je trouve ce manque de classe, lorsqu’on aborde la question de la simple probité intellectuelle, du petit mot de simple courtoisie, comme c’est d’usage chez les gens qui ont de la tenue, assez remarquable, je dois dire : en somme, vous nous faites comprendre que vous n’avez pas écrit ce livre, que vous avez menez l’enquête et refiler la formulation, l’enquête historique, outre le récit du protagoniste, la mayonnaise à d’autre(s). Mais que vous avez bien omis de les en remercier, par un soudain tressaillement d’ego, avec un tant soit peu de l’humilité nécessaire à la stricte « collaboration », disons, l’échange d’égal à égal, bon disons à la transversale. Et que si vous pouviez leur en remettre un coup de talon, tiens, rack rack… prends ça… Ouh mais on a appris à être odieuse et toute gonflée de suffisance…

Comme Cléopâtre ne voyant pas plus loin que le bout de son nez. Allez, nous apprenons donc que l’écri-vaine délègue, mais qu’elle porte en elle le « Génie » des « Grands peintres ». Et que la piétaille fait le boulot.

Allez ouste, le masque est tombé. Avant que ça ne sombre dans le dernier ridicule et qu’on en fasse la Une après les mésaventures de notre cher Grand Rabbin…

Clôturons-là je vous prie, on aura compris pourquoi à certaines actrices, aussi précieuses que ridicules, il faut toujours un souffleur.

Doratheo277

, vous ciblez quoi au juste? Votre critique n’a aucun sens. Les droits d’auteur reviennent a tous ceux qui initient, enquetent, ecrivent et produisent pas aux correcteurs qu’ils soient occasionnels ou professionnels. Ils sont payes pour leur travail.
De tous temps les grands ecrivains ont remis leurs manuscrits aux correcteurs… connaissez-vous des correcteurs qui sont devenus de grands ecrivains ou peintres?

Doratheo277

, vous ciblez quoi au juste? Votre critique n’a aucun sens… les droits d’auteur reviennent a ceux qui ont pris l’initiative d’enqueter, d’ecrire et de produire… les correcteurs d’occasion ou professionnels n’ont aucun merite ni ne peuvent en reclamer. Ils sont payes pour faire ce travail.
Les plus grands auteurs de l’histoire ont toujours remis leurs manuscrits pour correction a ceux qui ne possedent pas le genie de la creation et de la production…
Connaissez vous des correcteurs qui sont devenus de grands ecrivains ou de grands peintres.

MarcBRZ

Des grands titres de la presse qu’on relève de l’époque de « Mentir avec les loups » de Dafonseca, bizarrement, on relève assez peu d’exploitation « négationniste », à proprement parler. Par contre, le travail d’enquête, à l’époque, a été salutaire pour démasquer une faussaire. Cela ne retire rien, évidemment, à ceux qui l’ont réellement vécu.

C’est un peu comme celles et ceux qui font réécrire de fond en comble leurs oeuvres et qui ne rédigent même pas un simple « merci » pour gage de probité intellectuelle. Généralement, ces traficoteurs sont voués à l’oubli. CQFD.

Doratheo277

Bonjour… ces confessions ont pour objectif de demolir les postulats des negationnistes de la shoah :

Vous vous souvenez sans doute de l’affabulatrice de la Shoah Misha Defonseca, qui avait fait croire dans un livre (Survivre avec les loups) porté ensuite à l’écran qu’elle avait échappé aux nazis étant enfant en se cachant dans la forêt et en étant protégée par des loups. Les antisémites et négationnistes de tous poils en avaient profité pour en faire la preuve que la Shoah était elle-même une affabulation. Pourtant Misha Defonseca s’était bel et bien inspirée d’histoires vraies de jeunes juifs et de jeunes juives à qui il était arrivé précisément de devoir se cacher dans la forêt pour tenter d’y survivre, et d’y avoir pour cela rencontré des loups. Voici le témoignage bouleversant de l’un de ces survivants, Michka (à ne pas confondre avec Misha donc), qui paraît ces jours-ci aux éditions Tatamis. Le livre est disponible dès à présent sur le site de l’éditeur.
Et la 4ème de couverture.

“Les confessions de Michka, rescapé de la machine meurtrière nazie, nous entraînent dans le maelström de la fuite ahurissante d’un jeune garçon juif, âgé d’une dizaine d’années qui s’échappe du ghetto de Bialystok et échoue dans la forêt. Là, il connaît la faim, le froid, la douleur et surtout la solitude. Dans cet univers glacé, il se heurte soudain à une horde de loups… « Quelques-uns me jetèrent un regard triste, sans manifester d’hostilité particulière. Je sentis mon corps se figer et mon cœur battre à tout rompre dans l’attente d’une attaque soudaine, qui ne vint jamais… »

Cela nous ramène inévitablement à l’échafaudage imaginaire de Misha Defonseca et à sa condamnation à l’oubli d’autres innocents parmi les loups qui se retrouvaient plus seuls et plus abandonnés que jamais.

Comment ne pas être sceptique après cette scandaleuse invention de Defonseca ? Comment vérifier si les confessions de Michka sont fiables ? Il suffit pour cela d’écouter les rescapés de la Shoah qui ont vécu un certain temps dans la forêt pour comprendre qu’une attitude pareille des loups a été réellement vécue. La radio militaire israélienne Galei Tsahal en a recueilli quelques témoignages lors des entrevues avec des rescapés… ou les découvrir simplement sur internet.

L’auteur : Thérèse Zrihen-Dvir, née à Marrakech, Maroc, est la petite-fille du président de la communauté juive de Marrakech, feu Rabbi Moshé Zrihen, Rabbin-juge. Après la guerre des Six Jours, elle quitte le Maroc et s’installe en Israël avec sa famille. Elle suit son époux au Canada en 1981 où elle y réside jusqu’en 1985. Elle ne reprendra l’écriture de ses poèmes et œuvres littéraires qu’à l’âge de cinquante-cinq ans lors de sa retraite de son poste de directrice de compagnies Hi-Tech. Depuis, elle publie ses œuvres en trois langues, Anglais-Français et Hébreu.”

On attend donc le méa culpa (qui ne viendra jamais) de ces antisémites et autres négationnistes qui verront dans ce témoignage la preuve que la Shoah n’est pas une affabulation…

jankel

Il est archi connu de toute personne sensée et instruite de la vie des animaux que le loup n’attaque jamais spontanément l’humain, sauf à y être engagé par son attitude agressive ou un état ensanglanté (affaibli) qui peut stimuler les réflexes d’attaque.
L’expérience de Mishka est évidemment vraie et souligne le caractère humain pervers par rapport à celui des animaux (supérieurs en tout cas) Mais, même des requins (animal préhistorique archaïque) réputés agressifs sont naturellement inoffensifs pour l’humain « calme et doux dans sa gestualité ( on dsoit faire de même avec les chevaux d’ailleurs pour les dresser et les Mener.) et non « vécu » comme proie (vibrations, agitation, fuite) ou comme prédateur possible.((Plongées avec les requins blancs!)On doit aussi faire face à l’ours en lui parlant fort et sans bouger…Il fuit alors!)