Quelques jours seulement après l’accord historique d’aide américaine signée avec le Département d’Etat, quatre sénateurs militent pour l’augmentation des conditions prévues dans le pacte. Ils réclament une rallonge de 1,5 milliard de dollars d‘aide militaire à Israël. «Maintenant ce n’est pas le moment de damer le pion à Israël », ont-ils dit.
Les quatre législateurs républicains américains ont déclaré mardi qu’ils chercheraient à revoir à la hausse les modalités de l’accord d’aide militaire de 38 milliards de dollars pour Israël, qui augure d’un bras de fer avec le président Barack Obama là peine l’accord signé lors d’une cérémonie au Département d’Etat.
Les sénateurs Lindsey Graham, Kelly Ayotte, John McCain et Ted Cruz ont déclaré lors d’une conférence de presse qu’ils voulaient ajouter une clause, qui donnerait à Israël une somme supplémentaire de 1,5 milliards de dollars d’aide militaire, accompagnant un projet de loi prévu plus tard cette année pour que les Etats unis renouvellent les sanctions contre l’Iran.
Le Sénateur Républicain Ted Cruz (Photo: AFP)
C’est un moment très dramatique dans la relation israélo-américaine entre le Congrès et l’Etat d’Israël. Le Congrès ne va pas rester sur la touche « , a déclaré Graham.
Graham, qui supervise le budget de l’aide étrangère des États-Unis, a déclaré vendredi qu’Israël a fait une erreur en signant un nouvel accord de 38 milliards de dollars pour sa sécurité avec l’administration Obama. Graham aurait déjà exprimé ses objections catégoriques à le signature de cet accord d’aide au cours d ces derniers jours.
Les quatre sénateurs contestent également les termes de l’accord stipulant qu’Israël devrait rendre l’argent si le Congrès était tenté d‘envoyer à l’état hébreu plus de 3,8 milliards de dollars par an.
Graham a dit qu’il présenterait une loi pour invalider cette clause de l’accord pour que progressivement un arrangement spécial soit accordé à Israël qui permettrait pendant des décennies d’utiliser 26,3% de l’aide des États-Unis à sa propre industrie de défense plutôt que pour des armes américaines.
Le Sénateur Lindsey Graham (Photo: Reuters)
Les responsables américains et israéliens ont signé l’accord mercredi. Le package d’aide de 38 milliards de dollars sur 10 ans est le plus important dans l’histoire des États-Unis et a été conclu après près de 10 mois de négociations qui témoignaient des frictions persistantes entre Obama et le Premier ministre Netanyahou.
Mais Netanyahou a finalement décidé qu’il serait préférable de conclure une nouvelle entente avec Obama, qui quitte ses fonctions en Janvier, plutôt que d’espérer de meilleures conditions de la prochaine administration américaine, selon des responsables des deux côtés.
Le Sénateur Lindsey Graham avec le Premier Ministre Benjamin Netanyahou (Photo: EPA)
Les sénateurs ont pointé que Netanyahou avait été contraint de signer parce que l’ennemi juré d’Israël, l’Iran est de plus en plus puissant, Téhéran bénéficiant à nouveau des milliards de dollars qui étaient gelés, en vertu de l’accord nucléaire conclu l’année dernière.
« Maintenant, c’est pas le moment de dire que nous allons damer le pion à Israël », a déclaré M. Graham.
Le sénateur Républicain John McCain en réunion avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu à Jérusalem (Photo: Amos Ben Gershom, GPO)
Les Républicains, et certains des collègues démocrates d’Obama, s’opposent fermement au pacte nucléaire. Le candidat républicain Donald Trump promet lui aussi de déchirer l’accord s’il était assermenté. Ils ont irrité la Maison Blanche en 2015 en invitant Netanyahou à s’adresser au Congrès pour s’y opposer.
Ils ont proposé plusieurs textes de loi pour annuler ou saper l’accord nucléaire avec l’Iran, et ont cherché à en faire un un sujet central de la campagne électorale de 2016 aux États-Unis.
Ce sont 4 Sénateurs parmi les grands Honorables et sincères amis d’Israêl.
L' »accord » fait ( n’oubliant pas que c’est un MOU) et préparé depuis longtemps, par Obama est – et à pour but d’humilier, avant toute autre considération ou résultante d’analyse, Israêl et encore une fois aussi, le Congrès et la Nation Américaine, faisant passer sa Constitution pour un chiffon de papier. Son timing médiatique, conjugué au dernier passage d’Obama à la tribune de ce truc l’ONU, lui aussi n’est pas le fait du hasard; les effets du dictateur de la Maison Blanche et ses ami(e)s – l’on nommera personne ! se retournent déjà contre eux.
Obama est de passage, et ce qui lie les USA à Israêl dépasse et de loin des individus tel Obama; quant à ses ami(e)s zéropéens …!