Israël se prépare à une série de projets économiques à grande échelle avec l’Egypte après plusieurs années de relations en demi-teinte, a rapporté mardi le site Ynet.

Des discussions communes sur les projets reflètent non seulement un rapprochement entre les deux pays, mais aussi un besoin urgent d’amélioration de l’infrastructure en Egypte compte tenu de la grave crise économique qui menace la stabilité politique du pays.

L’Égypte a été le premier pays arabe à signer un traité de paix en 1979 avec l’État d’Israël, devenant par la même occasion le premier État arabe à reconnaître officiellement l’État juif. Elle a été rejointe par la Jordanie en 1994.

Plus récemment, l’Egypte a démontré son intérêt dans plusieurs projets avec Israël incluant la désalinisation de l’eau de mer afin de répondre aux préoccupations liées au niveau d’eau dans le Nil qui pourrait conduire à une importante pénurie d’eau destinée à la consommation ou à l’irrigation.

Israël se prépare également à fournir une coopération et une assistance à l’Egypte dans les domaines de l’énergie solaire, la production d’électricité, l’agriculture, l’irrigation, le gaz mais aussi dans le secteur du tourisme.

Les nouveaux efforts de coopération affectent intimement la sécurité d’Israël. En effet, des pourparlers ont récemment eu lieu entre des responsables israéliens et américains sur les préoccupations concernant la stabilité du régime égyptien.

Les deux alliés conviennent à dire qu’en l’absence de toute amélioration fondamentale de l’économie égyptienne, l’agitation sociale pourrait précipiter la montée des Frères musulmans dans les rues pour ébranler les lois du président Abdel Fatah al-Sissi.

L’Egypte pourrait recevoir « rapidement » un premier prêt du FMI dans le cadre d’un plan d’aide de 12 milliards de dollars vital pour le pays, a indiqué samedi la directrice générale de l’institution Christine Lagarde.

Mi-août, les autorités du Caire et les équipes du Fonds monétaire international avaient conclu un pré-accord dont l’approbation formelle par l’institution est désormais conditionnée à une série de réformes préalables.

Plus de cinq ans après la révolte de 2011 qui chassa le président Hosni Moubarak du pouvoir, l’économie égyptienne souffre de l’instabilité politique et des violences.

Le Caire fait face à une forte pénurie de dollars et une chute de ses réserves de change à la Banque centrale.

www.i24news.tv ( avec agence)

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Harry

Bien sûr, après que l’Egypte ait été l’un des demandeurs de la décision de l’ONU sur Jérusalem. Tant que le gouvernement Israélien ne sera pas assez courageux pour stopper tout accord dans ce genre de situation alors tous ces pays saignerons à blanc Israël en soutirant tout ce que cet état peut créer et en le trainant en même temps dans la boue…