(FILES) In this file photo taken on August 25, 2013 the Pentagon is seen from the air over Washington, DC . The 6.5 million sq ft (600,000 sq meter) building serves as the headquarters of the US Department of Defense and was built from 1941 to1943. - All 10 living former US defense secretaries, including two Donald Trump appointees, warned January 3, 2021 against involving the military in the US presidential transition. In an essay published in The Washington Post, Ashton Carter, Leon Panetta, William Perry, Dick Cheney, William Cohen, Robert Gates, Chuck Hagel, James Mattis and Mark Esper urged the Pentagon to commit to a peaceful transition of power. (Photo by SAUL LOEB / AFP)

Signe que la tension postélectorale ne faiblit pas à Washington, dix ex-secrétaires à la Défense américains ont publié une tribune dimanche.

Les dix anciens secrétaires américains à la Défense actuellement en vie se sont prononcés contre toute implication des forces armées dans la transition politique en cours, dans un article publié dimanche par le «Washington Post».

Les dix anciens chefs du Pentagone, Ashton Carter, Leon Panetta, William Perry, Dick Cheney, William Cohen, Donald Rumsfeld, Robert Gates, Chuck Hagel, James Mattis et Mark Esper, ont appelé dans cette tribune le Pentagone à s’engager en faveur d’un transfert pacifique du pouvoir.

Leur appel intervient alors que le Congrès doit certifier mercredi que le démocrate Joe Biden a remporté l’élection présidentielle de novembre et doit succéder le 20 janvier au républicain Donald Trump.

Recours rejetés

«Des efforts en vue d’impliquer les forces armées américaines dans la résolution de différends électoraux nous conduiraient dans un territoire dangereux, illégal et non constitutionnel», estiment les signataires, dont deux, James Mattis et Mark Esper, ont été nommés au Pentagone par Donald Trump. Ils déclarent que des responsables qui chercheraient à impliquer les forces armées dans le processus de transition pourraient subir de sérieuses conséquences professionnelles et judiciaires.

Alors que le Congrès doit procéder le 6 janvier à la certification du résultat de la présidentielle, Donald Trump continue d’affirmer que c’est lui qui a remporté l’élection et que la victoire de Joe Biden, reconnue par les grands électeurs, a été obtenue par la fraude. Plusieurs dizaines de recours du camp Trump contre les résultats de l’élection ont été rejetés par les tribunaux américains ces derniers mois.

Les anciens secrétaires à la Défense relèvent qu’à l’exception de l’élection en 1860 de l’élection d’Abraham Lincoln, suivie de la sécession des États esclavagistes du Sud et de la guerre civile, les États-Unis détiennent un nombre record de transitions pacifiques. «Cette année ne devrait pas être une exception», déclarent-ils.

Loi martiale

Les signataires ne citent pas précisément la raison qui les a poussés à intervenir publiquement. Mais la classe politique washingtonienne a été dernièrement troublée par des informations de médias américains selon lesquelles la possibilité d’instaurer la loi martiale aurait été évoquée lors d’une réunion à la Maison-Blanche. Ces informations ont été démenties par Donald Trump.

Les signataires de l’appel, qui viennent des deux grands partis politiques américains, relèvent que les contestations des résultats de l’élection dans plusieurs États ont été rejetées par les tribunaux et que les votes ont été certifiés par les gouverneurs des États.

Ils appellent le secrétaire à la Défense par intérim, Christopher Miller, et tous les responsables du département de la Défense à faciliter la transition vers l’administration du président élu Biden. «Ils doivent aussi s’abstenir de toute action politique qui saperait les résultats de l’élection ou compromettrait la réussite de la nouvelle équipe», ajoutent-ils.

AFP

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Damran

Ces anciens chefs du Pentagone se seraient grandis en dénonçant le coup d’Etat mené contre TRUMP qui a permis à la momie corrompue Biden, de sortir du formol, et de se transformer en « président élu » alors qu’il n’est que la marionnette sénile du mafieux Obama qui va pouvoir, si tout se passe comme il l’a organisé, réaliser un troisième mandat qui lui permettra de détruire toutes les réussites incroyables réalisées par le magicien TRUMP.
Ces redresseurs de torts ne dénoncent pas les fraudes massives qui ont permis à Joe le sénile d’être élu président, par une chaine de télé.
Tout est mis en oeuvre pour rendre crédible une élection frauduleuse qui a permis de voler la présidence à TRUMP, en utilisant des moyens pires que ceux pratiqués dans des républiques bananières ou dans des dictatures arabo-africaines.
Pauvres Etats-Unis qui risquent de connaitre la dure réalité des fascistes « Démocrates » qui ne leur épargneront rien, à commencer par les médias pourris et les réseaux sociaux érigés en censeurs moralisateurs de la bienpensance la plus débile qui soit….

Guidon

Et la propagande continue. C’est bizarre qu’à notre époque avec tous les moyens d’information qui existent, il y ait des médias et des gens qui pensent qu’ils peuvent raconter n’importe quoi sans que les gens ne s’en rendent compte.