Le Bureau du Procureur Général a décidé de clore le dossier contre le porte-parole de Break-The-Silence Dean Issacharoff, qui prétendait avoir violemment agressé un Palestinien au cours de son service militaire, en mentionnant une absence de culpabilité.
Le dossier contre le Premier Lieutenant Issacharoff a été instruit à la suite d’une vidéo distribuée sur Internet, dans laquelle Issacharoff décrivait, au cours d’un rassemblement de Breaking The Silence, comment, alors qu’il était officier au combat, il a molesté de façon répété un détenu palestinien en le frappant à coups de genoux au visage et sur le torse, le faisant » saigner et s’évanouir » sans aucune justification opérationnelle :
« Mon officier est venu me voir et il m’a dit « occupe-toi de ce Palestinien ». Je ne savais pas quoi faire, mon officier me surveillait. Mes soldats me regardaient. Alors je l’ai pris par la nuque et j’ai commencé à le frapper à coups de genoux au visage et à la poitrine jusqu’à ce qu’il soit en sang et inconscient. »
Son témoignage a été fait pour souligner la brutalité de Tsahal en général contre les Palestiniens dans les « territoires occupés » (disputés), comme Issacharoff et son groupe présente les choses.
A la suite de la vidéo, le Bureau de l’Avocat Général militaire et le Procureur militaire ont reçu des multitudes de requêtes exigeant qu’une enquête criminelle soit ouverte contre lui.
L’enquête sur cet incident a démontré que les allégations d’Issacharoff « ne sont jamais survenues du tout ».
« Il n’y a eu aucune indication de l’usage de la force, et le Palestinien a affirmé qu’il n’avait pas été passé à tabac, n’a pas été meurtri, n’a pas saigné et ne s’est pas évanoui », selon le Bureau du Procureur Général.
Omri Seiner (G) et Dean Issacharoff (Photo: Eli Segal)
Au cours de l’enquête, Issacharoff a été interrogé, des messages de son commandant de compagnie à l’époque, Omri Seiner, et divers matériaux utiles à l’enquête, ont été collectés.
Des preuves démontre que l’incident décrit par Issacharoff ne peut correspondre qu’à un seul incident de ce type qui s’est produit, lors de l’arrestation du Palestinien Hassan Giulani en février 2014, alors qu’il jetait des pierres lors d’une protestation en plein Hébron.
Lors de son interrogatoire, Issacharoff n’a rien démenti de ses affabulations racontées lors de son meeting, mais il a rétropédalé sur ses allégations disant qu’il n’y avait pas de justification opérationnelle à ses actions, comme Giulani ne faisait que résisté passivement à son arrestation, disant, au lieu de cela, qu’il « (j’)avais fait usage de la force pour l’arrêter » et qu’il n’était pas possible de passer les menottes à Giulani sans faire usage de la force.
Giulani a confirmé avoir été arrêté après avoir jeté des pierres contre les soldats, comme l’a décrit Issacharoff. Cependant, Giulani a démenti que son arrestation ait été accompagnée de la moindre sorte de violence de la part des soldats, Issacharoff inclu, excepté pour l’usage de la force nécessaire pour lui passer les menottes, qui était requise au vu de son opposition à se laisser menotter.
Giulani a certifié n’avoir été ni battu, ni brutalisé, ni avoir saigné, il n’a pas été étourdi ni n’a sombré dans l’inconscience à aucun moment de son arrestation.
Les preuves démontrent encore qu’il n’y a eu aucune plainte déposée par Giulani à propos de l’usage de la force employée contre lui et qu’il n’y a aucune attestation de la moindre blessure sur son corps, qui, si elle avait été détectée, est requise pour l’enregistrement d’une telle procédure.
Dans sa décision de clore le dossier, le Bureau du Procureur général souligne que la version de l’incident selon Giulani est parfaitement cohérente avec la version de Seiner commandant de compagnie, qui décrit les circonstances de l’arrestation de la même manière.
« Tout ce qui précède indique clairement que la version d’Issacharoff du passage à tabac de Giulani, censé avoir été battu « jusqu’au sang et à l’évanouissement », est contredite par (le Palestinien) Giulani lui-même, par le commandant d’Issacharoff, ainsi que par bien d’autres matériaux requis par l’enquête », explique le rapport du Bureau du Procureur.
« L’ensemble des preuves et des témoignages indique que les allégations de violences sont fausses, nulles et non avenues, et par conséquent, il a été décidé de clôturer le dossier ouvert contre Issacharoff, sur soupçon d’avoir employé une violence aussi brutale qu’injustifiée, sur le fondement « d’absence de culpabilité ».
« En conclusion, les preuves démontrent qu’Issacharoff a choisi de renforcer ses revendications (politiques) par l’idée que l’usage d’une force inappropriée ferait partie des normes acceptables au sein de l’armée, même si la prétendue « victime de ces exactions » ne conçoit pas les actions subies dans un cadre régulier comme inappropriées ».
La Ministre de la Justice Ayelet Shaked, qui a lancé l’enquête contre Issacharoff a répondu au jugement de la Cour en fustigeant Issacharoff et son organisation « Briser le Silence » comme des imposteurs qui diffament Tsahal et l’Etat.
« Il s’avère que le porte-parole de « Briser le Silence » est un menteur qui se livre intentionnellement à de la diffamation de l’Etat d’Israël », a déclaré Shaked. « Bravo aux soldats de sa compagnie qui ne sont pas restés indifférents et qui ne voulaient sous aucun prétexte passer ses mensonges sous silence ».
« Il est juste et bon que la vérité soit arrivée en pleine lumière à propos de cette organisation qui fait de l’argent aux dépends des soldats de Tsahal et des citoyens israéliens ».
Le Directeur exécutif de « Briser le Silence », Avner Gvaryahu a répliqué à l’annonce du Procureur de l’Etat en disant que le dossier contre le porte-parole de son organisation est dorénavant clos et dit que « ce qui a été lancé sur instruction de la Ministre de la Justice n’a été qu’une enquête politique et qu’elle s’est terminée par une conclusion « politique et tendancieuse ».
« Le Procureur de l’Etat Shai Nitzan est devenu le valet politique servile de la Ministre de la Justice ».
Gvaryahu a ajouté qu’il « est clair que si la question avait été posée devant la Cour, la vérité aurait éclaté. Quiconque pense que « l’occupation » (le service dans les territoires réputés disputés) peut se dérouler sans violence vit dans un monde de fantasmes ».
Adaptation : Marc Brzustowski
Tous les soldats démentent le récit d’Issacharoff
« La scène décrite par Issacharoff n’a jamais eu lieu, » déclare Tamir Abraham, le commandant de la patrouille. « Dean, j’étais ton commandant et tu es un menteur. »
Tanhum Donov: « Dean, j’étais ton soldat et tu es un menteur! »
Vicky Ozen, commandant d’équipe: « ça n’a jamais eu lieu, et ça n’aura jamais lieu. »
Samy Goldfeder: « Dean, j’ai été ton soldat et tu es un menteur ! »
(source photos et légendes : infoequitable.org)
Bravo shaked, il faut poursuivre cet Isacharoff que je ne qualifierai pas, car les insultes ne sont pas de mise sur ce site.
Si il a été payé pour mentir, il faut savoir qui l’a payé. En tout état de cause il doit être poursuivi.
c’est un traitre comme ceux de son mouvement
:déchéance de la nationalité ou expulsion d’israël pour les traitre et les menteurs salissant ISRAEL
pourquoi il ne pase pas en justice pour diffamation ?
Soit ce type est un illuminé mythomane, soit il est très bien payé pour raconter ses salades.