Les manifestations hebdomadaires à la frontière de Gaza redémarrent deux jours après le cessez-le-feu

Des manifestations de la Marche du retour devraient avoir lieu à nouveau près de la frontière de la bande de Gaza, sous le slogan «Vendredi de Gaza à Haïfa», faisant allusion au rêve de retour et à la récente flottille navale ; Sur fond de diminution du nombre de manifestants, le Hamas se tourne vers la Journée Naksa de la semaine prochaine (5 juin : défaite totale des armées arabes en 6 jours) pour faire une déclaration.

Deux jours après la conclusion de la dernière conflagration entre Israël et les groupes terroristes palestiniens de Gaza, la manifestation hebdomadaire dite de la Marche du Retour devrait avoir lieu vendredi.

Les manifestations de ce vendredi ont été baptisées « Vendredi de Gaza à Haïfa », marquant non seulement le rêve du retour des Palestiniens, mais aussi la tentative de briser le blocus naval autour de l’enclave isolée, plus tôt cette semaine.

Les manifestations à la frontière palestinienne reprendront vendredi, après qu'un cessez-le-feu ait arrêté cette semaine un barrage incessant de tirs de mortier et de roquettes depuis Gaza sur Israël (Photo: AFP)

Les manifestations à la frontière palestinienne reprendront vendredi, après qu’un cessez-le-feu ait arrêté, cette semaine un barrage incessant de tirs de mortier et de roquettes depuis Gaza contre Israël (Photo: AFP)

Les protestations doivent commencer dans l’après-midi, après les prières traditionnelles du vendredi. Comme chaque semaine, le Hamas organisera une fois de plus le transport de tous les coins de la bande de Gaza, depuis les mosquées vers les cinq camps de retour utilisés comme points chauds pour affronter Tsahal tous les vendredis.

Depuis le 14 mai – qui a vu l’ouverture de la nouvelle ambassade des États-Unis à Jérusalem et le paroxysme des manifestations frontalières – le nombre de manifestants a considérablement diminué, avec seulement quelques milliers de participants depuis.

Le début du mois sacré musulman du Ramadan, peu de temps après, le 17 mai, n’a fait qu’encombrer davantage les efforts du groupe terroriste dirigeant pour faire sortir les gens en masse, en raison des effets conjugués du jeûne de la journée et de la chaleur.

Les manifestations de vendredi ont été intitulées "Vendredi de Gaza à Haïfa", faisant allusion à la tentative échouée de la flottille de Gaza cette semaine (Photo: MCT)

Les manifestations de vendredi ont été intitulées « Vendredi de Gaza à Haïfa », faisant allusion à la tentative de la flottille de Gaza, qui a échoué, cette semaine (Photo: MCT)

 

Les yeux du Hamas se tournent maintenant vers le Jour de la Naksa mardi prochain, qui commémore la défaite palestinienne de la guerre des Six Jours en 1967 et la prise de la Judée-Samarie, de Jérusalem-Est et de la bande de Gaza.

Le jour de la Naksa, selon les plans initiaux, a été désignée comme l’un des faits saillants de la campagne de protestation qu’il faille anticiper, mais en raison de la récente série d’hostilités, des accords avec le Hamas et des discussions sur un règlement à long terme avec le groupe terroriste et la manière de protester le jour restaient dans le flou, dépendant de la seule médiation égyptienne.

Le commandement sud de l’armée a également estimé que le Hamas procédera aux manifestations frontalières, en particulier le jour de la Naksa de la semaine prochaine.

« La dissuasion de l’opération Bordure Protectrice résonne encore dans la région, ce qui explique pourquoi le Hamas a préféré des marches de retour, à la place d’une campagne militaire, et a ordonné d’arrêter les hostilités en moins de 24 heures ».

« Le Hamas et les commandants du Jihad islamique palestinien sont retournés se cacher sous terre (dans leurs souterrains, notamment sous l’hôpital Shifa, en-dessous du département des enfants malades) et ont disparu cette semaine », a poursuivi l’officier. « Gaza est instable et traverse une période difficile, avec 140 personnes tuées en sept semaines – la plupart d’entre eux (93, soit 83%) sont des terroristes« .

« Je pense qu’au jour de la Naksa (5juin), il n’yaura pas le même nombre de personnes que le jour de la Nakba (14mai), parce qu’il y a beaucoup de critiques internes envers le Hamas dans la bande », a-t-il ajouté. « Le Jihad islamique a fonctionné avec l’assentiment iranien cette semaine, et l’Iran a intérêt à intensifier la situation à Gaza à la lumière de ce qui se passe en Syrie et ailleurs ».

 

 Elior Levy | Publié le: 06.01.18, 08:18

Première parution: 06.01.18, 08:18 

Adaptation : Marc Brzustowski

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trender

En réalité , c’est même pire que ça…où sont les généraux et politiciens qui prétendaient que la protection du Gouch Katif était couteuse et que protéger ces religieux qui osaient cultiver 35 % des fruits et légumes vendus en Israël ne méritaient pas que l’état protège ces implantations proches de Gaza et pire que cela demandait trop d’efforts aux militaires. Bravo, quel beau résultat…!

La gauche israélienne profondément laïque et anti religieuse a été plus nuisible pour Israël que les ennemies que compte Israël depuis la nuit des temps, mais plus grave elle a réussi sous couvert de raisons pseudos tiers-mondistes et humanistes à faire passer la droite pour des criminels et pire , à faire entériner par cette droite trop patiente, toutes ses erreurs.
Historiquement, elle a appelé les arabes en 1948 à rester sur le sol d’Israël, elle a nié la portée miraculeuse de la victoire des 6 Jours, elle a transmis le lieu le plus saint du peuple juif, le Mont du Temple, aux mains du Waqf qui ne demandait rien et qui lui, n’avait pas a eu de scrupules a détruire les synagogues et tuer les juifs présents depuis des millénaires dans la vielle ville , leur en interdisant l’accès avec la complicité des anglais….et surtout elle a validé la création de cet état bidon nommé la Transjordanie. Elle n’a surtout pas voulu de ce « Vatican » juif comme disait Moshe Dayan….. Elle a continué avec les dramatiques accords d’Oslo dont les résultats sont visibles dans nos cimetières.

Finalement l’expulsion des pionniers juifs du Gouch Katif n’aura eu comme seule résultat que de traumatiser des populations qui ne demandaient rien de plus qu’une égalité de traitement sécuritaire identique avec celles, vivant a Tel-Aviv ou Jérusalem, d’autant que la destruction de ce territoire n’aura même pas permis le transfert des cultures abondantes vers les habitants de Gaza, qui avaient promis de renforcer les pourparlers de paix si on leur cédait ce territoire…visiblement la gauche , constituée aujourd’hui des losers de la société politique, tente de donner une autre image et on voit un par un ces anciens membres, prétendre hypocritement, qu’ils ont compris la leçon et qu’ils comprennent, que cette politique de la main tendue aux palestiniens, était une bêtise absolue, pour ne pas dire plus…..

AmiedeSion

En 1967, Israël a raté l’occasion unique de vider cet abcès purulent qu’est la bande de Gaza, ce qu’elle n’avait pas pu faire en 1956 ! Il est impossible de co-exister pacifiquement avec ces populations qui depuis 14 siècles ne savent qu’envahir les autres quand elle ne s’entretuent pas entre elles ! Ce que va devenir l’Europe avant la fin de ce siècle donne une petite idée du futur cauchemardesque qui nous attend tous…