A general view shows workers from the Israeli Antiquity Authorities digging on November 3, 2015 at the excavation site near the City of David adjacent to Jerusalem's Old City walls where researchers believe to have found the remains of the stronghold the Acra, from which the Greek King Antiochus IV was able to control Jerusalem and monitor activity at the holy site known to Jews as the Temple Mount. Israel's antiquities body claimed to have solved "one of Jerusalem's greatest archeological mysteries" by unearthing from under a car park the 2,000-year-old citadel, which archaeologists have puzzled for more than a century over its location. AFP PHOTO / GALI TIBBON

Une exposition inédite se tiendra dès jeudi dans l’enceinte de l’ONU, et qui présentera des dizaines d’objets archéologiques attestant du lien antique et ininterrompu entre le peuple juif et Jérusalem.

Comme il est malheureux de devoir “prouver” ce qui est évident face à la propagande arabe palestinienne et aux votes successifs à l’Unesco et à l’ONU, l’ambassadeur d’Israël à l’ONU Dany Danon et le ministre chargé des Affaires de Jérusalem Zeev Elkin ont réussi le tour de force d’organiser une telle exposition dans ce forum qui n’est guère favorable à Israël.

L’événement sera inauguré jeudi et y sont invités tous les ambassadeurs, diplomates et fonctionnaires de l’ONU qui voudront bien s’y rendre. La cérémonie sera présidée par le Premier ministre Binyamin Netanyahou qui en sera au dernier jour de son voyage à New York.

L’exposition présentera des pièces inédites datant depuis l’époque du Premier Temple jusqu’à des périodes plus avancées. La moitié est composée de pièces originales et l’autre de copies authentifiées.

On y verra notamment le sceau du “gouverneur de la ville” datant du Premier Temple, découvert il y a un mois, un sceau datant de l’époque du roi ‘Hizkiyahou (Ezechias) roi de Juda, une inscription murale découverte dans les ruines d’une maison habitée jadis par des cohanim, avec le nom de “Netanyahou ben Yaïch”, des pièces de monnaie d’époques diverses, frappées en hébreu, et bien d’autres objets plus édifiants les uns que les autres.

Tous ces vestiges seront acheminés à New York par le biais d’une entreprise spécialisée embauchée par l’Office national des Antiquités.

Les organisateurs ont également prévu d’offrir aux invités une copie du sceau du “gouverneur de la ville” comme souvenir mais aussi pour leur faire prendre conscience de l’immense entreprise de réécriture de l’Histoire lancée par l’Autorité Palestinienne et qui est hélas suivie par les institutions internationales.

L’ambassadeur Dany Danon a déclaré: “La vérité historique est la meilleure réponse aux honteuses résolutions qui tentent de nier la lien éternel entre le peuple juif et sa capitale. Jérusalem a été le coeur et l’âme du peuple juif durant plus de 3000 ans et elle le restera éternellement. Il est temps pour d’autres Etats de suivre la décision juste et courageuse du président américain et de transférer leur ambassade à Jérusalem”.

De son côté, le ministre Zeev Elkin a dit: “Nous venons à l’ONU dans le but le plus clair de dire que l’on ne peut nier le lien vieux de 3000 ans qui lie le peuple juif à Jérusalem. Celui qui verra tous ces vestiges de ses propres yeux comprendra qu’il est impossible de déconnecter Jérusalem du peuple juif. Aucune résolution, aussi scandaleuse soit-elle ne pourra modifier la réalité sur le terrain. Nous étions à Jérusalem il y a 3000 ans et nous y resterons encore 3000 ans”.

Photo Yonatan Sindel / Flash 90

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

2 Commentaires
Le plus récent
Le plus ancien Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Réal Bergeron

Une exposition identitaire en terre hostile pour Israël.

L’important, c’est qu’elle soit faite.

yacotito

Mais tous le savent mais ne veulent pas l’admettre en public. c’est ce qu’on appelle de dhimmitude