Concept of a violence against women. Black and white portrait of scared and desperate woman, focus on the hands in protective gesture

 

 

  • Un meurtre sur deux (50%) demeure sans cause apparente. Mais 16% ont été tuées parce qu’elles voulaient décider de leur vie, divorcer, rejeter une offre de réconciliation voire même ne pas répondre quand l’homme qu’elles quittent les harcèle au téléphone. 13% des femmes ont été tuées pour « raisons économiques ».

  • Selon la Plateforme turque du droit des femmes « Stop aux Féminicides », 652 femmes ont été tuées par des hommes entre mai 2017 et novembre 2018. Rien qu’en octobre de cette année-là, 36 femmes ont été assassinées.
  • « La réticence, voire même le refus des institutions compétentes d’appliquer les lois actuelles expliquent en partie pourquoi les femmes sont victimes de violence en aussi grand nombre. » « La violence contre les femmes procède de politiques discriminatoires », 26 août 2019, Comité central des femmes de l’Association turque des droits de l’homme (HRA).
  • « Pas un doigt qui n’ait été cassé, pas une femme sortie sans traces de coups au cours des deux dernières saisons d’une émission diffusée sur une chaîne de télévision progouvernementale … » – İlhan Taşcı, député du Parti populaire républicain et membre du Conseil suprême de la radio et de la télévision.
  • Le 25 novembre, à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, des milliers de femmes turques ont manifesté place Taksim, à Istanbul. Toutes ont protesté contre les meurtres en nombre croissant que des hommes se sentent en droit de commettre contre des femmes de leur famille. Après avoir lu un communiqué de presse, les manifestantes ont été attaquées par la police avec des gaz lacrymogènes et des balles en plastique.

Le meurtre de femmes par des hommes qui sont leurs proches– généralement des conjoints ou d’anciens conjoints – devient dangereusement tendance en Turquie. Le meurtre brutal, d’Emine Bulut, 38 ans, par son ex-mari – en présence de leur fille de 10 ans illustre la situation.

Le 18 août, Bulut a été poignardée à plusieurs reprises au cou dans un café de la ville de Kirikkale, où elle était allée à la rencontre de l’homme dont elle était divorcée depuis plusieurs années.

La vidéo de l’attaque, devenue virale sur les réseaux sociaux, montre Bulut couverte de sang et criant : « Je ne veux pas mourir », pendant que son enfant terrifiée crie elle aussi.

Immédiatement, dans toutes les villes de Turquie, des femmes sont descendues dans la rue pour condamner le meurtre et exiger du gouvernement qu’il garantisse leur protection.

Lire la suite dans fr.gatestoneinstitute.org

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Marc A

Au Mexique, c’est 9 femmes par jour. Et dans les pays arabes???

Lee

Dans un pays civilisé elle serait sûrement encore en vie .

Marc A

Dans un pays civilisé, elle serait morte aussi. Il suffit de voir les stats.

marc

Ou est Marlene Shiappa?
Ce n’est pas un homme blanc
Donc cela ne l’intéresse pas

Avrohom Yisroel Shteinovitz

Schiappa s’occupe des femmes de France, françaises ou pas, pas des femmes turques. Commentaire déplacé.