Donald Trump limoge John Bolton, son conseiller à la sécurité nationale

Donald Trump et John Bolton.

 

Le président américain a indiqué être en «désaccord» avec John Bolton, un néoconservateur de 70 ans hostile à l’Iran et à la Russie.

Le président américain Donald Trump a annoncé mardi, d’un tweet, le limogeage de son conseiller à la sécurité nationale John Bolton avec lequel il était en désaccord sur nombre de dossiers, de l’Iran à la Corée du Nord.

» LIRE AUSSI – Qui est John Bolton, le «faucon» qui murmure à l’oreille de Trump?

Donald J. Trump

@realDonaldTrump

I informed John Bolton last night that his services are no longer needed at the White House. I disagreed strongly with many of his suggestions, as did others in the Administration, and therefore….

32,8 k personnes parlent à ce sujet

«J’ai informé John Bolton hier soir que nous n’avions plus besoin de ses services à la Maison-Blanche», a tweeté Donald Trump, à peine une heure après l’annonce par l’exécutif d’un point de presse auquel devait participer John Bolton en compagnie du secrétaire d’Etat Mike Pompeo. «J’étais en désaccord avec nombre de ses suggestions, comme d’autres au sein de cette administration», a ajouté le président, en évoquant cet avocat de formation connu en particulier pour sa moustache. «J’ai demandé à John sa démission, elle m’a été remise ce matin», a-t-il poursuivi, assurant qu’il nommerait son successeur la semaine prochaine.

Donald Trump a limogé son conseiller à la sécurité nationale John Bolton
Le président américain Donald Trump a annoncé sur Twitter le 10 septembre avoir limogé John Bolton, conseiller à la sécurité nationale.

D’un tweet laconique et énigmatique, John Bolton a simplement indiqué qu’il avait proposé de présenter sa démission lundi soir et que le président lui avait répondu: «Parlons-en demain».

John Bolton

@AmbJohnBolton

I offered to resign last night and President Trump said, « Let’s talk about it tomorrow. »

23,8 k personnes parlent à ce sujet

Ce limogeage spectaculaire intervient dans un climat particulièrement tendu entre les Etats-Unis et l’Iran, dossier sur lequel Donald Trump a envoyé des signaux contradictoires ces dernières semaines, entre extrême fermeté et volonté de négocier.

Le Figaro avec AFP

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BENY

Ça saute aux yeux !
Donald Trump pense à sa réélection, et Bolton à être conséquent avec la politique de fermeté face à un Iran déterminé , inébranlable , mais courtisé par l’Europe et qui sous des apparences trompeuses continue secrètement sa course vers l’arme nucléaire .

´ Coup de théâtre ! L’ A I E A donne raison au Premier Ministre Israélien et confirme ses révélations un an après , et malgré ça …indifférence générale ….! Résignation ,Démission , Lassitude ?

La nous sommes en face de deux réalités qui s’additionnent

1) L’Iran continue son programme nucléaire en secret
2) L’Europe préfère ne pas le savoir et ne cherche pas à le savoir.

C’est donc doublement inquiétant

Franck

Il se trouve que Trump ne veut pas la guerre; il pense que des sanctions économiques peuvent faire plier des régimes totalitaires; or l’histoire nous montre que 60 ans de blocus n’ont pas fait tomber ni plier le régime communiste de Cuba, que la Corée du Nord se fiche de voir sa population crever de faim au sens propre et qu’elle peut « balader » les américains aussi longtemps qu’elle le jugera utile, que les mollah n’ont pas l’air de fléchir, puisque leur variable d’ajustement sera toujours le niveau de vie du peuple iranien. Résultat des courses (si j’ose dire) Trump est prêt à rencontrer Rohani quasiment sans conditions , non pas parce qu’il vise un prix Nobel de la paix (car cela importe peu à son électorat) mais parce que son « art du deal » est peut être adapté au business mais pas évident à manier avec des régimes totalitaires qui utilisent les tensions extérieures pour justifier et accroitre le contrôle et la répression de leur peuple

Damran

TRUMP semble animé par une irrésistible envie d’obtenir, comme Obama, un Prix Nobel de la Paix.
Lors de la réunion du G7 à Biarritz, il n’a pas réagi à la visite surprenante de Zarif, organisée par le Micron.
Comme il n’a pas de « tuyaux de communication » avec les mollahs, il semble avoir accepté cette situation.
Zarif serait devenu ainsi, le porteur de propositions américaines à sa direction cléricale intransigeante.
La réponse a été très rapide : Pas de négociations sans la levée des sanctions; une condition totalement inacceptable pour l’Administration américaine.
Alors que l’Iran se déchaine dans ses provocations inadmissibles, TRUMP augmente ses sanctions économiques qui sont en train de mettre le pays à genoux, sans espoir de se relever.
Bolton qui n’aime pas les mollahs, préférait une intervention militaire pour calmer les agressions iraniennes.
Il faut rappeler que le même Bolton était contre les discussions avec les talibans, et il avait raison, TRUMP vient d’interrompre les rencontres et la réunion prévue à Camp David; on ne parle pas avec des terroristes.
TRUMP semble convaincu qu’il a une chance de rencontrer Rohani et d’arriver à un accord avec lui.
Dans quelques jours, il va rencontrer Kim pour faire avancer le dossier du nucléaire nord coréen.
Si TRUMP obtient des résultats concrets dans ses deux démarches, il pourra être proposé pour le prochain Prix Nobel de la Paix, ce qui lui garantira une réélection sans difficultés.
Quoi qu’il en soit, les sanctions contre l’Iran continuent et se durcissent, tandis que la voie du dialogue américano-iranien est toujours sur la table, la balle est dans le camp des mollahs.
Il semblerait que Bolton, favorable à une intervention militaire contre l’Iran, avait des positions très éloignées de celles de TRUMP, son patron, qui l’a viré pour mésentente aggravée.
Reste que les éventuelles négociations avec l’Iran sur son programme nucléaire, balistique et ses agressions contre son voisinage, sont loin de se concrétiser, en raison de la position intransigeante des mollahs.
Enfin, l’Iran a une diplomatie de grande classe, et il peut compter sur l’UE et surtout sur Micron l’agité, pour se présenter dans de bonnes conditions, à une hypothétique rencontre TRUMP/Rohani.
Bien entendu, il s’agit de réflexions spéculatives sur une situation plus que complexe….

Élie de Paris

Voyons…
Le President Trump a bénéficié d’un tel bashing, avant, pendant et après, que le Comité d’attribution des prix Nobel ne se risquerait pas à refiler un « prix » _et de quoi ? _à ce millionnaire de président, alors que ce même comité en a distribué sans réel motif à certains, comme le démon toutou, de la « paix », ou l’ecrivaine certes noire, mais sans talent, et un autre de la paix (!), préventivement, au sieur Obama, tout surpris à l’époque, même lui, un prix pour être devenu finalement, le premier président US black.
On sait, depuis que Arafat a reçu lui aussi un nobel de pet, lui le pire terroriste du moyen-orient, ce que sont ces prix d’horreur distribués par ces joyeux drilles de Stockholm…
Alors non, Trump se tamponne puissamment l’œil gauche de ces prix de pacotille, offerts avec le même discernement que les choix historiens de l’unesco, ou des résolutions o’nullées, ramassis de focus de basses fosses…

Amouyal

Les methodes de Trump restent illisibles , mais ses choix strategiques sont clairs et intelligents , esperons qu il se tienne a ses grands axes au sujet des mollahs en particulier

Élie de Paris

Ce n’est là que la façon de « cuisiner » qu’a le président américain.
Surprenante, certes, mais avec un art consommé de la stratégie pour billard, jouant les bandes, et que les sots prennent pour de la folie ou de la maladresse…
Normalement, il devra même paraître fâché avec Bibi.
Un génial joueur d’échec, aussi. Vraiment.