Le Sénat américain a approuvé Le mardi 5 février 2019 à une large majorité (par 77 voix contre 23) une mesure qui devrait permettre aux autorités publiques de rompre tout lien financier avec des entreprises boycottant Israël. Mais l’adoption de cette loi doit encore passer par la Chambre basse.

Cette mesure a été votée au Sénat dans le cadre de l’adoption du projet de loi sur le « renforcement de la sécurité de l’Amérique au Proche-Orient», incluant certaines des propositions du sénateur républicain de Floride Marco Rubio, notamment relatives à  « l’assistance à la sécurité entre les États-Unis et Israël » et à la « lutte contre le mouvement BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) »,  appelant au boycott économique, culturel ou scientifique d’Israël.

Ces dernières permettraient à « un Etat ou un gouvernement local d’adopter des mesures pour désinvestir leurs actifs du capital d’entités utilisant des boycotts, désinvestissements ou des sanctions pour influencer les politiques d’Israël ».

Le projet de loi doit désormais être soumis à la Chambre des représentants, où certains démocrates s’y opposent en citant le droit « constitutionnel » au boycott, argument que Marco Rubio a refuté hier dans le New York Times :

« Des militants anti-Israël affirment que le projet de loi viole les droits du premiers amendement« , écrit-il, « cette argumentation est non seulement fausse, mais elle offre également une couverture aux partisans du mouvement Boycott, Désinvestissement et Sanctions, qui s’engagent dans une campagne internationale de guerre économique discriminatoire contre Israël, une autre démocratie et le plus puissant allié des États-Unis au Moyen-Orient. (…)

Certains partisans du B.D.S. prétendent – et peut-être même croient – qu’il s’agit d’un mouvement destiné à faire pression sur Israël pour qu’il mette fin à son occupation de la Cisjordanie. Mais jetons un coup d’œil sur les déclarations publiques du B.D.S. (…) : L’objectif de ce mouvement est d’éliminer tout État juif situé entre le Jourdain et la mer Méditerranée « . « Bien que le premier amendement protège le droit des individus à la liberté d’expression, il ne protège pas le droit des entités de se livrer à un comportement discriminatoire », ajoute Marco Rubio dans cette tribune. 

larchemag.fr

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