L’exposition collective PLAN(e)T, qui présente des œuvres d’artistes israéliens et internationaux de premier plan et ainsi que des recherches scientifiques autour du thème de la préservation de la nature et de l’environnement, a été inaugurée mercredi 8 janvier à la Galerie d’art universitaire de l’Université de Tel-Aviv, en présence de son directeur le Dr. Sefy Hendler, également Directeur du Département d’histoire de l’art de l’université, du Doyen de la Faculté des Arts, le Prof. Eran Neuman, du Directeur de l’Institut français d’Israël et Conseiller de coopération et d’action culturelle, Jean-Jacques Pierrat, et de tous les artistes et chercheurs exposant ainsi que d’un nombreux public.
Son but est de changer le regard sur les plantes et l’environnement et de sensibiliser le public à la nécessité d’agir pour sauvegarder notre planète.

L’exposition, intitulée « PLAN(e)T- Les plantes pensent – Pensons aux plantes, traite de la durabilité environnementale et de la végétation, avec l’accent sur les questions de survie, de consommation et d’affectation des ressources naturelles, passées et présentes. Elle questionne l’utilisation de ces ressources par les humains, en présentant les plantes comme des créatures intelligentes dotées d’un potentiel de décision exceptionnel.

Les « Pierres qui pleurent »

L’exposition regroupe des projets d’artistes israéliens et internationaux de premier plan, parmi lesquels « Fallen Fruits » de David Burns et Austin Young qui occupe le hall d’entrée de la Galerie, et les « Pierres qui pleurent », de l’artiste français Stéphane Thidet, trois énormes pierres suspendues au plafond d’où ruisselle une eau qui s’égoutte lentement sur un sol d’argile réduite en poudre. Les autres artistes exposant sont Relli de Vries, Liat Segal et Noam Rabinovich.

Pierres qui pleurent

 

L’exposition présente également un espace de plantes, le Salon, au centre de la Galerie, conçu par Onya Collective, en collaboration avec la société Green Wall, ainsi que des recherches révolutionnaires menées par les chercheurs de l’UTA : « Pollen », du Prof. Dafna Langgut, dont l’étude sur des grains de pollen fossilisés conservés dans le plâtre d’un bassin d’un palais du 5e et 4e siècle avant JC à proximité de Jérusalem a permis de reconstituer les éléments botaniques du jardin de ce palais, et Growbot du Dr. Yasmine Meroz qui a participé au développement d’un robot capable de grimper et de se déplacer par une méthode inspirée du processus de croissance des plantes grimpantes.

En marge de l’exposition se tiendront des discussions portant sur de nombreux domaines, comme le droit, l’environnement, l’économie, la philosophie, l’archéologie, l’architecture, ainsi que des représentations du Songe d’une nuit d’été de Shakespeare, sous la direction du Dr. Sharon Aronson Lehavi, directrice du Département de théâtre de l’UTA.

Une invitation à réfléchir et à agir

Tous les intervenants ont mis l’accent sur le danger que constitue l’indifférence ou l’ignorance des problèmes de notre environnement et de notre planète.

SefyGalerie

« Cette exposition a pour but de changer notre vision des plantes, et de faire passer le message que nous transmet la nature et auquel nous devons être attentif: pour ne pas perdre toute cette beauté, la faune et la flore, il nous faut agir », a déclaré le Dr. Sefy Hendler. « Elle constitue une invitation à réfléchir, et à agir ».

« Je suis très fier de cette exposition », a déclaré pour sa part le Prof. Eran Neuman. « On ne peut plus ignorer l’influence du réchauffement global et des conditions climatiques de plus en plus extrêmes dont nous sommes témoins aujourd’hui: hivers plus froids et étés plus chauds dans le monde entier. Nous nous trouvons au centre d’une catastrophe écologique, et si nous ne nous en préoccupons pas, la vie sur notre planète va devenir insupportable. Nous avons la responsabilité de préserver cette planète vieille de quatre milliards d’année ».

Des oeuvres de niveau international

Le Président du comité directeur de l’Université de Tel-Aviv, Eli Gelman, a relevé la qualité de l’exposition: « Les œuvres présentées ici sont de niveau international », a-t-il déclaré, ajoutant que « L’UTA est connue du public en partie grâce sa Faculté des Arts. La Galerie d’art universitaire rend l’art accessible au grand public. Elle a donc une activité té essentielle ».

Le Dr. Tamar Mayer, à l’origine de l’exposition et dont elle est la curatrice avec Yifat Pearl, a déclaré que son ambition était que les visiteurs en sortent « avec un autre regard sur les plantes et l’environnement. Tous les artistes ont conçus leurs œuvres spécialement pour l’espace de la Galerie. Elle démontre de plus le potentiel inhérent à la combinaison de la recherche et de l’art comme moyen de s’attaquer aux problèmes aux problèmes écologiques brûlants d’aujourd’hui ».

Enfin, Neta Ahitov, représentante du journal Haaretz, partenaire de la Galerie, a insisté sur l’engagement du quotidien envers la culture et l’environnement: « Nous perdons la nature et l’inspiration qu’elle génère. La nature est la base de notre culture. Nous n’avons pas le droit de la laisser disparaître ».

Ont également participé à l’organisation de l’exposition le Musée Steindhart d’histoire naturelle de l’UTA, dirigé par le Prof. Tamar Dayan et Alon Sapan, et l’Association des Amis français de l’Université de Tel-Aviv.

Galerie4

The Genia Schreiber University Art Gallery and the Michel Kikoine Memorial

Université de Tel-Aviv, porte 7.

Entrée libre.

Dim-mer: 11h-19h

Jeudi: 11h-21h

Ven: 11h-14h.

Jusqu’au 30 juin.

Photos Asaf Brenner. www.ami-universite-telaviv.com

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Élie de Paris

À l’Origine, tout ce que produit la Terre ( l’humus) doit servir au « vivant » de nourriture.
C’est inscrit en clair dans la Genèse. Ce processus s’est mis en fonction dès l’apparition de l’ homme, tiré lui-même de Adamah, Adam, cet humus, d’où le mot humain, homme…
Certes, cette « glaise » a été formée par Dieu, qui insuffla une « respiration », etc…
D’ailleurs, nous y retournons, un jour ou l’autre, normalement.
Respect.
C’est bien elle qui nourrit le vivant, jusqu’à ce jour.
Au Commencent, Il créa les cieux et la terre.
Notre mère nourricière…
Nous Juifs, plus que tout autre, avons payé le prix de l’avoir faite travailler pendant ses années shabbatiques…
Le Seigneur nous a exilés (inscrit sans énigme) d’autant d’années, 70 ans, pour les premiers 490 ans sans avoir respecté cette shemitah.
Tant que nous sommes la majorité, juive, sur la Terre dévolue, et indépendants.
C’est le cas.