Mercredi 13 mai 2015, Place Guynemer  à Sarcelles vers 18h00, une femme juive et son enfant, est assise sur un banc alors qu’à côté des enfants de trois jeunes femmes noirs jouent au ballon avec une grande vivacité. Le ballon frappe alors le jeune garçon. Madame L. D. rappelle alors aux enfants que les jeux de ballons sont interdits sur la place comme cela semble être stipulé. Une dispute éclate alors entre madame L. D. et les trois jeunes femmes qui se transforment en furies et agressent violemment madame L.D.

 Des insultes fusent du type « Hitler n’a pas fini son boulot », « vous n’êtes qu’une sale race » et « vous n’avez pas assez subi de coups » …ce qui en dit long sur le caractère antisémite de l’agression, qui ne peut être caractérisée autrement, et qui risque fort pourtant d’être classée comme un simple incident de bon voisinage, comme semble déjà le penser la police.

Madame Tsipi  X. vient alors au secours de madame L. D. qui se fait littéralement lyncher par ces trois sauvages, et avec l’aide de son fils essaie de séparer les belligérants.

Madame Jean S. présidente du conseil syndical, pourtant femme de couleur, témoin de l’agression prend fait et cause de madame L. D. et semble être horrifiée par la sauvagerie et la haine de ces trois barbares en puissance.

La police arrive sur les lieux sépare les belligérants, et amène toutes les parties au commissariat. Un dépôt de plainte est déposé sur les lieux, par les victimes, tandis que madame L. D est alors accompagnée par un membre de la communauté Monsieur Moïse K. à l’UMJ (Unité médico Judiciaire) qui prescrit alors un ITT ( interruption temporaire de travail) de 15 jours, ce qui en dit long sur l’agressivité des assaillantes. Ces dernières seront relâchées contre toute attente au bout de 15 minutes, et comme d’habitude ce sont les victimes avec leur dépôt de plainte qui restent le plus longtemps au commissariat.

La police durant l’interpellation s’est montrée assez agacée par les appels téléphoniques adressés aux autorités (Maire, Préfet ..) par les témoins juifs de l’agression. Cet agacement s’est accompagné de propos acides du type « tu vois comme ils se soutiennent ». Manifestement les leçons du 11 janvier 2015 n’ont pas eu d’effet sur tous, compris certains policiers. Il ne faudrait pas que la nouvelle commissaire locale Madame L. G. classe cette affaire dans le cadre des problèmes de voisinage, car la première conséquence, c’est une impression de totale impunité qui ressortirait de cette histoire avec pour risque réel d’autres agressions en puissance.

C’est souvent l’impunité réelle ou ressentie qui autorise les auteurs de ces crimes à repousser chaque fois un peu plus les limites du tolérable. Beaucoup y compris parmi les membres de la communauté juive par on ne sait quelle crainte on refusé de porter plainte, et de poursuivre les agresseurs. Si la justice a été complice par moment via une certaine permissivité et un laxisme à l’accroissement des actes antisémites, il faut aussi prendre sa part en considérant que nous n’avons pas été toujours au bout de nos dénonciations  pour qu’elles soient efficaces, alors même que le gouvernement à mis en place des cellules de lutte contre l’antisémitisme, avec des procureurs sensibilisés à ce fléau.

Il ne suffit pas de dénoncer l’antisémitisme, il faut aussi le combattre sans jamais fléchir. C’est un problème de droit. Dans le cas présent, c’est le droit des Juifs à vivre en paix et en totale sécurité en France, et c’est à la France de punir avec la sévérité qui convient tous les contrevenants à ce droit, sans que nous soyons plus que de mesure, redevables à qui que ce soit pour l’application normale de la loi de la République.

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oxomars

Les policiers des endroits sensibles comme Sarcelles, n’aiment pas trop qu’on les charge de démêler ce genre d’affaire. Pour eux, c’est comme de se mêler d’une affaire qui ne les regarde pas, en tous les cas des affaires pas « Françaises ».