Reims: un lycéen mis en examen après l’agression d’un professeur
L’adolescent a tenté d’étrangler son prof. Si, à ce stade, un lien avec la mort de Samuel Paty n’est pas retenu, le parquet antiterroriste a été tenu informé.
Par Le Parisien avec AFP Le 8 novembre 2020 à 11h06, modifié le 8 novembre 2020 à 13h23
Un adolescent a été mis en examen pour avoir agressé vendredi un de ses professeurs dans un lycée de Reims (Marne), l’élève récusant tout lien entre son acte et la mort de Samuel Paty, a-t-on appris samedi auprès du parquet.
« Un enseignant du lycée Jean-Jaurès de Reims a été victime d’une agression par un de ses élèves hier après-midi alors qu’il se trouvait seul dans sa classe après un cours », a rapporté le rectorat dans un communiqué de presse.
« L’enseignant a réussi à se sauver pour donner l’alerte » et la police, intervenue rapidement, a pu interpeller l’élève sans difficulté, précise le rectorat.
L’élève récuse tout lien avec les caricatures
Selon le procureur de la République de Reims, Matthieu Bourrette, cet adolescent letton de 15 ans et 11 mois, scolarisé en classe de première, a tenté d’étrangler son professeur puis a jeté une table dans sa direction.
Bon élève mais manifestant un comportement plus difficile depuis la rentrée de septembre 2020, ce jeune homme « de confession musulmane » qui « pratique de manière assidue sa foi » a choisi de garder le silence pendant sa garde à vue mais a indiqué, « parmi les rares réponses qu’il a fournies, que les actes récents commis envers des professeurs étaient des incidents très graves », souligne le communiqué du procureur.
Bien que l’adolescent ait récusé « tout lien entre son passage à l’acte, et les caricatures de Mahomet, ou l’organisation de la minute de silence » lundi en hommage à l’enseignant assassiné Samuel Paty, « le parquet national antiterroriste a été tenu informé de l’ensemble des éléments d’enquête afin de lui permettre de procéder à toute évaluation utile de ce dossier ».
L’adolescent exclu
Le lycéen, « totalement inconnu des services de police et de justice », a reconnu l’agression et s’en est excusé.
Il a expliqué son geste comme une réaction disproportionnée à une première agression du professeur, qui l’aurait volontairement heurté avec la porte de la salle de classe.
Mis en examen pour violences volontaires n’ayant pas entraîné d’incapacité totale de travail sur une personne chargée d’une mission de service public, il a été placé dans un établissement public éducatif dépendant de la protection judiciaire de la jeunesse.
Ces dérapages d’élèves ne sont plus tolérables. ll faut d’urgence que les profs et la hiérarchie scolaire retrouve autorité sur ces élèves qui se permettent tout et n’importe quoi, et sanctionner avec la plus grande fermeté tout écart.
Un séjour en centre éducatif fermé est nécessaire pour cet élève, quelque soit ses motivations. Et avec des gros bras qui sauront le remettre d’équerre à la moindre nouvelle incartade.
COMME C EST LE FAIRE LA JUSTICE FRANÇAISE ON VA LE METTRE DE CÔTÉ ET PEUT ÊTRE LE SERMONNER AVANT QU IL PUISSE FAIRE UN CARNAGE QUE CES MÊMES AUTORITÉS DIRONT QU ILS N ONT RIEN VU VENIR.