Un vin fait du sang des Palestiniens: «blood libel» moderne sur RFI

A Psagot, près de Ramallah, des Israéliens produisent un vin devenu objet de litige entre ceux qui considèrent la présence des Israéliens légitime en Judée-Samarie, et ceux qui les voient comme des « colons » illégitimes en Cisjordanie – et qui souhaitent voir imposé un étiquetage « colonies israéliennes » à tous les produits israéliens de ce territoire disputé.

En visitant le vignoble de Psagot, le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo a démontré que lui et l’administration Trump qu’il représente se situaient dans le premier camp.

Mot de Mike Pompeo dans le livre d’or du vignoble de Psagot : « C’est une bénédiction d’être ici en Judée et Samarie. Puissé-je ne pas être le dernier secrétaire d’Etat à visiter cette terre magnifique. » Facebook Psagot Winery

Au contraire des politiciens dont le métier consiste à prendre des positions publiques, les journalistes ont normalement pour rôle d’aider le public à comprendre la situation, en rapportant les faits sans prendre de parti manifeste.

Alice Froussard, la correspondante de RFI à Ramallaha pourtant choisi son camp. Elle a réalisé un reportage à Psagot en recueillant uniquement l’avis de Palestiniens unanimement hostiles aux Israéliens et au soutien que leur apporte l’administration américaine.

Parmi les trois Palestiniens interviewés dans le reportage, il y a le témoignage d’Abdel Jawab Saleh, ancien maire du village d’Al-Bireh proche de Psagot :

« C’est notre terre, avant même que les États-Unis aient été créés ! Vous voyez les pins là bas ? Je les ai plantés de mes propres mains, s’énerve-t-il. Ce n’est pas seulement un souvenir, c’est un acte, une connexion, c’est ma vie. Et on veut dire aux Américains : “quand vous buvez ce vin, vous buvez le sang du peuple palestinien” ! »

Ces allégations sur l’exploitation et la dépossession des Palestiniens ne cadrent pas avec la réalité, qui est bien plus complexe.

En 1776, lors de l’indépendance américaine, il n’y avait pas de territoire palestinien. La terre appartenait aux Ottomans, qui ont suivi et précédé d’autres puissances.

Et puis il y a des employés palestiniens au vignoble de Psagot.

Selon cet article de 2017, le vignoble de Psagot employait à cet époque 7 Palestiniens.

Un autre article de 2013 citait le cas de Hiba Abu Shusheh, une employée palestinienne du vignoble qui nourrissait ainsi seule ses jumeaux : « Pour elle, travailler dans une implantation est simplement une question de survie. ».

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Rosa SAHSAN

Ils en sont encore là à RFI à faire croire que le vin de Psagot est le sang du peuple inventé?
ROSA