Les Etats-Unis votent: qui aura eu raison, les sondages ou le terrain ?

Sur fond de Corona, le peuple américain, plus divisé que jamais est appelé mardi aux urnes pour ce qui est probablement l’une des élections présidentielles les plus cruciales de leur Histoire.

Le suspense est à son comble avec les innombrables sondages, études et pronostics qui ont envahi les médias et les réseaux sociaux depuis des mois et qui indiquent que rien n’est joué pour aucun des deux candidats.

Un phénomène curieux et paradoxal ressort tout de même du lot durant cette fin de campagne : si les sondages montrent toujours un avantage pour le candidat démocrate Joe Biden, notamment dans certains Etats-clé, le « terrain » et l’enthousiasme se trouvent résolument du côté de l’électorat de Donald Trump.

Quel que soit le regard que l’on porte sur ce président atypique qui reconnaît lui-même qu’il n’est pas un « politicien », on ne peut qu’être impressionné par son énergie débordante – entre trois et cinq meetings quotidiens dans plusieurs Etats avec à chaque fois un discours de plus d’une heure – et l’enthousiasme des foules qu’il suscite lors de ses apparitions.

A côté de cela, les meetings de Joe Biden, même s’il s’agit d’une stratégie voulue à cause du Corona, paraissent bien bien pâles et insipides.

A l’ère de l’image-reine, le résultat final dira si cette stratégie aura été payante ou si au contraire les spectacles quotidiens de dizaines de milliers de casquettes rouges acclamant Donald Trump par tous les temps auront atteint leur objectif et provoqué un élan de participation record parmi les électeurs républicains pour faire la différence.

En 2016, les instituts de sondages s’étaient lourdement trompés et avaient prévu une victoire sans appel de Hillary Clinton. Pour 2020, ils disent avoir « corrigé le tir » et affiné leurs méthodes.

Mais il est indéniable que les chiffres annoncés par les sondages sonnent différemment que l’atmosphère ressentie sur le terrain. L’une de clés pour une réélection de Donald Trump sera le taux de participation dans les bastions républicains. En 2016, ils étaient des millions à ne pas s’être déplacés.

Le sentiment que Donald Trump a voulu donner depuis une dizaine de jours lors de ses nombreux déplacements sur le terrain est que « quelque chose est en train de se passer » et que l’enthousiasme est résolument du côté de l’électorat républicain, qui, il faut le rappeler, souffre d’un handicap significatif : le soutien massif des principaux médias à Joe Biden, qui censurent tout ce qui pourrait nuire au candidat démocrate.

Par ailleurs, de nombreux électeurs de Trump « mentent » aux instituts de sondage tant le terrorisme intellectuel est puissant aux Etats-Unis de la part des milieux dits « libéraux ». Dans les cercles familiaux ou d’amis, sur le lieu de travail ou à l’université, on n’ose parfois pas dire que l’on est en faveur de Donald Trump…

Entre sondages et « impressions sur le terrain », la réponse sera peut-être connue mercredi. Peut-être, car des contestations de résultats sont prévisibles en cas de match nul et même après la publication des résultats, avec à la clé des violences urbaines à côté desquelles celles de l’été dernier paraîtront des jeux d’enfants.

Les Etats-Unis votent : qui aura eu raison, les sondages ou le terrain ?

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Élie de Paris

Finalement, la question serait plutôt qui aura choisi le Grand Patron pour être président des Usa.
Si le Seigneur nomme les porteurs d’eau et les gardiens de champs de courgettes, alors que, bien sur, Il choisira celui qu’on mérite. Mais justement, qui merite-t-on ?
De toute façon, la question se poserait même quand bien même Trump réélu, puisque 2 exercices sont la limite.
Mais si Biden… Euh, je veux dire Harris était élue, alors, ce sera l’avènement du terrorisme, et l’effondrement précipité de l’occident, en à peine une décennie…

Elie de Paris

À cette heure, il apparaît que Trump est près de jouer une grande fanfare.
Le Kel harou’hot, le Seigneur des Esprits, aura donc choisi le patron des Usa. Il aura eu pitié de Son monde.
4 années pleines, vraiment pleines.
J’ai (aussi) des fous et des assassins à Mon service, dit-IL.
Comme d’habitude, le décalage de ce que veulent imposer les merdias_et autre sondeur_ et la réalité nous saute à la figure comme une puce sur un chien…
Les  » démoncrates » US perdent, bien heureusement, cette élection prémessianique, alors qu’ils savaient, pertinemment, que Biden était entré les pieds joints, dans une démence sénile triste, mais bien réelle. (il présentait, hier encore, sa petite fille comme son fils_décédé_ à la foule de supporters…).
Finalement, cette élection n’avait comme but Que de virer Trump à tout prix, obscurément. Et balayer toute sa reussite de président, indéniable, d’un revers de voix.
Covid a, apparemment, failli gagner !
Un Hallel (sans la benediction) serait de bon goût…