Pourim Sameah: Pourim 1946, Hawara, meguila (vidéos)

Ambassade d’Israël en France @IsraelenFrance

POV : C’est lundi et tu dois aller travailler. Mais c’est aussi #Pourim… et tu dois aller travailler.

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Pourim sur la route de Hawara

En cette soirée de Pourim, quelques jeunes des implantations ont décidé d’aller danser sur la route principale de Hawara, là où des attentats se déroulent quotidiennement.
Des soldats se joints à eux au lieu d’être en poste. Tsahal a annoncé qu’une enquête allait être ouverte.

Des échanges de jets de pierre ont eu lieu sur place entre Juifs et Arabes. Les Palestiniens ont déclaré que cinq d’entre eux ont été blessés dont une enfant. Les soldats ne seraient pas intervenus.

Plus tôt dans la journée, l’oncle de Hallel et Yaguel Yaniv, z’l, assassinés il y a une semaine à Hawara, a essuyé des jets de pierre sur son véhicule en traversant le village

 

La Bibliothèque nationale d’Israël, détentrice des plus anciens rouleaux d’Esther

 

La bibliothèque nationale d’Israël à Jérusalem dévoile un aperçu de la plus grande collection de rouleaux d’Esther au monde. Parmi ces derniers, l’un des plus anciens rouleaux d’Esther connus à travers le monde a récemment été offert à l’établissement.

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Les rouleaux d’Esther, aussi désignés par l’expression meguilah Esther, racontent l’histoire des communautés juives à travers l’Europe, faisant de ces derniers des objets particulièrement rares et précieux. Ils reprennent en hébreu l’histoire du livre d’Esther et sont traditionnellement lus dans les communautés juives du monde entier lors de la fête de Pourim.

Les rouleaux en question sont au nombre d’une centaine dans le fonds de l’établissement, qui abrite ainsi l’une des plus importantes collections du monde. La bibliothèque nationale d’Israël abrite également la plus grande collection de textes judaïques au monde.

Selon les spécialistes, le rouleau d’Esther donné en février 2021 à l’établissement patrimonial aurait été écrit par un scribe de la péninsule ibérique vers 1465, soit avant les expulsions espagnoles et portugaises de la fin du XVe siècle. Cet exemplaire est écrit à l’encre brune sur du cuir.

Le premier panneau avant le texte du Livre d’Esther comprend les bénédictions traditionnelles récitées avant et après la lecture de la meguilah, et atteste de l’usage rituel de ce rouleau dans une communauté juive ibérique d’avant l’Expulsion.

De plus, les experts insistent sur le fait qu’il existe très peu de rouleaux d’Esther datant de la période médiévale de manière générale et du XVe siècle en particulier. Les rouleaux d’avant l’expulsion sont encore plus rares avec seulement une petite quantité connue à l’heure actuelle.

Selon le Dr Yoel Finkelman, conservateur de la collection Haim et Hanna Salomon Judaica de la Bibliothèque nationale d’Israël, ce don représente « un témoignage incroyablement rare de la riche culture matérielle des Juifs de la péninsule ibérique. C’est l’un des plus anciens manuscrits d’Esther et l’une des rares meguilah du XVe siècle dans le monde », rapporte le Jerusalem Post.

Mais la meguilah de la communauté juive espagnole n’est pas le seul trésor des collections de la Bibliothèque nationale. On y retrouve également un rouleau d’Esther provenant d’Amsterdam ainsi qu’un autre rouleau venant des Açores, fournissant une preuve de la présence juive dans les îles portugaises.

La meguilah des Açores faisait partie de la Valmadonna Trust, la plus belle collection privée de livres et de manuscrits hébraïques au monde. Elle a été achetée conjointement par l’établissement et les Drs David et Jemima Jeselsohn, collectionneurs d’archéologie, de livre et de judaica [les objets de culte juifs, NdR], dans le cadre d’une vente privée organisée chez Sotheby’s. Cette collection est en cours de numérisation.

À l’occasion de Pourim, l’établissement a mis en ligne une page dédiée, avec plusieurs documents mis en avant : photographies, récits, numérisations, enregistrements…

Thamar E. Gindin: Le livre d’Esther dévoilé

La grande absente de cette mini-liste, c’est la Perse. A tort : pendant des siècles, le peuple juif a maintenu d’étroits contacts avec l’Empire perse sous ses différentes incarnations, et en particulier l’empire achéménide et la dynastie sassanide.

C’est au regretté professeur Yaakov Elman (1943-2018) que nous devons la progressive réalisation du contexte iranien dans lequel baignaient les sages talmudiques babyloniens. Des concepts et pratiques caractéristiques de la culture sassanide ont pénétré la conscience juive à travers cet ouvrage fondamental du judaïsme rabbinique qu’est le Talmud de Babylone, et continuent de nous influencer encore aujourd’hui. A ce sujet, il faut lire le récent livre de Shai Secunda (The Iranian Talmud : Reading the Bavli in Its Sasanian Context) ou les recherches de Jason Sion Mokhtarian.

Le récit de la Meguilat Esther anticipe le Talmud de Babylone de plusieurs siècles. Ce n’est pas ici le lieu pour discuter de son historicité, mais le contexte du livre est clairement perse également. Or, sur le sujet, on dispose désormais de l’excellent livre de Thamar E. Gindin (que j’ai découvert grâce à Samuel Elikan– merci beaucoup) : The Book of Esther Unmasked.

Si vous cherchez à comprendre la signification des noms des personnages (en particulier les fils de Haman), ou le contexte de nombreuses pratiques décrites dans la Meguilat Esther, c’est le livre à lire de toute urgence.

Il existe en hébreu et en anglais ; et dans la langue de Montesquieu ? Je vous laisse deviner…

JForum avec  par Guitel Benishay    Source , LPH et actualitte.com

 

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