Le Parlement israélien dispose de 21 jours pour désigner un candidat afin de former un nouveau gouvernement
Benny Gantz a déclaré mercredi soir qu’il n’avait pas réussi à former un gouvernement
Le système politique israélien devrait entrer dans l’histoire jeudi en introduisant pour la première fois une période de grâce de 21 jours, pendant laquelle tout membre de la Knesset aura la possibilité de devenir Premier ministre.
Après 28 jours, le leader du parti Bleu Blanc, Benny Gantz, a déclaré mercredi soir qu’il n’avait pas réussi à former un gouvernement de coalition, et a rendu le mandat au président Reuven Rivlin.
Le Premier ministre sortant Benyamin Netanyahou n’avait pas non plus réussi à former une coalition après avoir été le premier à obtenir le mandat à l’issue des élections du 17 septembre.
Le bureau de Rivlin a annoncé mercredi que le président informerait jeudi matin le Président de la Knesset, Yuli Edelstein, du début de la période de grâce, qui durera trois semaines.
Pendant ce temps, 61 députés au pouvoir – la majorité absolue de la Knesset – pourront demander à Rivlin de nommer comme Premier ministre tout membre de la Knesset qui acceptera par écrit d’assumer ses responsabilités.
Selon l’article 10 de la Loi fondamentale israélienne, cela comprend également ceux qui ont déjà échoué lors des mandats précédents.
Tout député ayant obtenu le soutien de la majorité au cours de la période de 21 jours, qui se terminera à minuit le 11 décembre, serait alors nommé Premier ministre par le président.
Ce député disposera ensuite d’un délai supplémentaire de 14 jours pour former un gouvernement et le faire approuver par la Knesset.
Pas de problème, puisque vous acceptez la présence de députés arabes à la Knesset, nommez un arabe premier ministre de l’Etat Juif. Les israéliens en sont déjà habitués puisqu’ils obéissent à des Lois votées par des députés arabes. Le retour à la dhimmitude? Rahem!
Tout ce qui est exagéré est insignifiant
Je sais, j’exagère sûrement la situation de Juifs soumis à des Lois votées par des députés arabes et condamnés par des juges arabes. Pourquoi ne pas aussi faire réglementer les pratiques religieuses Juives par des arabes, comme l’ont fait dans le passé les cathos qui censuraient le Talmud? C’est tellement exagéré que même le Likud ne veut pas d’un gouvernement où siégeraient des ministres arabes. Je ne vois pas comment avec 13 députés à la Knesset, les arabes participants à une coalition gouvernementale ne pourraient-pas exiger des postes de ministres en contrepartie? Donc, je minimise la menace d’un iran qui s’effondre et exagère la présence arabe dans les institutions juives? Seule la Vérité blesse?
Ah parce que vous détenez la vérité absolue et on serait, nous, pauvres ignares, censés en être « heurtés »? Le dernier qui a joué à ce jeu-là, il y a 1980 et quelques années, a fini par faire du trapèze accroché à des clous romains… et c’est un gage de démocratie.
13/120, donc on sait parfaitement qu’il existe cette minorité de blocage avec quelques députés plus extrémistes que d’autres, dont certains qui se sont réfugiés au Qatar pour échapper à la Justice : Bishara, d’autres qui sont en prison, d’autres volatilisés Zoabi, etc. Dire que ce seraient eux qui promulgueraient les lois relève d’une grave psychose hallucinogène à bouffées délirantes. Les projets de lois menés à terme le sont par les groupes majoritaires, selon la majorité juive du pays. Au pire sont-ils donc une minorité de blocage, parfois de nuisance : comme on vient de le voir pendant les 48h de conflit à Gaza, avec des accusations « d’assassinat » ciblé du terroriste Abu Al-Ata. Et alors, en quoi ça gêne et qui? L’armée a continué d’éliminer jusqu’à 26 terroristes, mais ce n’était qu’un 4 heure en attendant l’Iran, qui vient de prendre les coups les plus graves depuis 2013. Et oui, vous minimisez l’Iran, parce qu’il lui reste des armes redoutables et que chaque Jour, il construit de nouvelles bases du côté d’Al-Bukamal, Deir Ez Zor…
D’autre part, même Gantz veut un soutien extérieur de la liste unifiée, approuvant ses projets ministériels, mais surtout pas faire entrer un Arabe dans un Ministère.
Bref, triste caricaturiste anti-Israélien, sûrement ennemi de la démocratie, ne supportant pas le « pluralisme », avec ses risques et inconvénients.
Maintenant, Israël a fait un pari il y a 72 ans, en demandant aux Arabes de ne pas fuir. Certains se satisfont de cette nationalité, escaladent des échelons, d’autres essaient de la ronger de l’intérieur, se livrent à la violence et aux trafics, et il faut les avoir à l’œil.