Pandora Papers: cinq ans après les Panama Papers, l’évasion fiscale se porte bien.
Au Liban: faites ce que je dis, pas ce que je fais
Au Liban voisin, pays en proie à une profonde crise économique, les Pandora Papers montrent que des personnalités politiques et financières de premier plan ont également eu recours aux paradis fiscaux.
Parmi elles, l’actuel Premier ministre, Najib Mikati, son prédécesseur, Hassan Diab, mais aussi l’ancien haut responsable de la lutte contre la corruption, Muhammad Baasiri, et Riad Salamé, le gouverneur de la banque centrale, qui fait l’objet d’une enquête en France pour des soupçons de blanchiment d’argent.
Marwan Kheireddine, ancien ministre d’État libanais, par ailleurs président de la banque Al-Mawarid, apparaît également dans nos documents. En 2019, il critiquait pourtant l’inaction de ses anciens collègues parlementaires dans un contexte de crise économique catastrophique. « Il y a de l’évasion fiscale et le gouvernement doit s’en occuper« , déclarait-il.
Pourtant, la même année, selon les Pandora Papers, il possédait lui-même une société basée aux Îles Vierges britanniques, elle-même propriétaire d’un yacht de deux millions de dollars.
Confronté à ces informations, Riad Salamé nous a assuré s’être conformé à toutes les obligations prévues par la loi libanaise. Quant à Muhammad Baasiri, il a déclaré à l’ICIJ qu’il n’avait jamais été propriétaire d’une société offshore.
publié le
L’actuel Premier ministre du Liban, Najib Mikati. © AFP / JOSEPH EID
TOUS DES MENTEURS ILS ONT DISSIMULÉ DES CENTAINES MILLIONS AU DÉTRIMENT DU PEUPLE LIBANAIS ET POURTANT ILS SONT TOUJOURS LÀ,BIEN QU IL MANQUE SUR CETTE LISTE LE PLUS GROS DEALER LIBANAIS J AI NOMMÉ NASRALLAH À QUAND LA GRANDE LESSIVE ?