Un chandelier géant allumé dans le jardin de l’Evêché à Orléans pour célébrer Hanouka
ORLÉANS Publié le 15/12/2020 à 16h18
La communauté juive est en fête : elle célèbre Hanouka, la Fête des lumières, depuis le 10 décembre et jusqu’au 18. Et pour la seconde année, un chandelier à 8 branches a été allumé en public, à Orléans.
Dimanche, à 17h30, dans la nuit orléanaise, de timides flammes se sont élevées. Dans les jardins de l’Évêché, voisin de la synagogue, s’est tenu, pour la seconde année, l’allumage public de la ménorah, le candélabre à huit branches, en l’espèce.
Allumage en public
Un chandelier géant et doré trône sur le parvis de l’hôtel Dupanloup, côté jardin, devant la porte bleu gris. Il vacille un peu car le vent souffle. Le rabbin, Arié Engelberg, accueille la petite centaine de fidèles venus en famille, tous masqués et espacés les uns des autres.
Dans l’assemblée, également des représentants de la communauté catholique et musulmane. Ainsi que le premier adjoint au maire, Florent Montillot qui a rapidement pris la parole. Plus quelques curieux.
Les responsables loirétains chrétiens, musulmans et juifs appellent, d’une même voix, à plus de fraternité
Une bougie par soir pendant huit jours
Les juifs célèbrent en ce moment Hanouka, la Fête des lumières (lire plus bas). L’un des rituels consiste à allumer, chaque soir, chez soi, une bougie supplémentaire. Là, il s’agissait de partager cette lumière avec le monde extérieur et de rendre public le miracle de la fiole dont l’huile a brûlé huit jours au lieu d’un (lire plus bas).
Le rabbin a brièvement rappelé le sens de Hanouka puis a entonné un chant. Juché sur un escabeau, il a ensuite enflammé quatre mèches, de gauche à droite, à l’aide d’un flambeau. Les enfants du Talmud Torah (équivalent du catéchisme) ont eux aussi chanté en chœur, avant d’aller chercher une pochette remplie de petits cadeaux (bonbons, coloriages…) comme c’est la tradition.