Une telle démarche devrait permettre de garantir que, si Netanyahu ne donne pas le mandat de former un gouvernement au président Reuven Rivlin, il ne sera pas en mesure de former une coalition durable.
L’engagement stipule qu’en aucun cas les factions actuellement alliées à Netanyahu ne se joindront à une coalition minoritaire dirigée par Gantz.
Les factions se sont également engagées à travailler sans relâche pour parvenir à la dissolution de ce gouvernement minoritaire et à voter contre toute mesure législative.
« Nous nous engageons à ne faire partie que d’une coalition dirigée par le Premier ministre Netanyahu et qui comprendra les signataires de cet engagement: le Shas, le judaïsme de la Torah unie, le foyer juif et le tkuma – dans le cadre d’un gouvernement d’union ou d’une coalition étroite dirigée par le Likoud » document lit.
Les leaders de la nouvelle droite, Naftali Bennett et Ayelet Shaked, ont refusé de signer le document, affirmant que leur engagement envers le bloc de Netanyahu était ferme et n’avait pas besoin d’être consigné par écrit.
Il reste à Netanyahu environ une semaine du délai de quatre semaines que lui attribue Rivlin pour former un gouvernement.
Le président peut prolonger cette période de deux semaines supplémentaires s’il le souhaite ou s’il peut simplement demander à un autre législateur d’essayer de constituer une coalition.
Ni Netanyahu ni Gantz du centre-gauche ne disposent de suffisamment de soutien pour former un gouvernement de droite ou de centre-gauche, respectivement.
L’échec de Netanyahu après les élections nationales d’avril a conduit son parti du Likoud à dissoudre le parlement nouvellement élu et à organiser un second tour de scrutin sans précédent en six mois, le 17 septembre.
Le Premier ministre a été accusé d’avoir prévu de tenir un troisième tour d’élections au lieu de laisser à Gantz le mandat de former une coalition.