j’ai le plaisir de vous annoncer la parution cette semaine de mon nouveau livre : Mazagan, mémoires partagées.
voici le sommaire :
o   Mazaganais, ouled Lebled : Une identité revendiquée
o   Netto-d’Alegron : de Gibraltar à la Pologne
o   Le récit des sept familles Alessi
o   Grethe Auer, l’écrivaine suisse qui a aimé Mazagan
o   Sur les traces de Saint-Exupéry à Boulaouane : circuit Citadelle
o   M’hammed Brihoum, tragique destin d’un jeune militant
o   André Darrigrand l’aventurier des algues rouges
o   La SMAFT, 35 ans au service des Doukkala
o   Giovanni Pighin, entrepreneur italien et recordman du Maroc
o   Les Etablissements Houzé et Merklen
o   Les ouled Nahon à Mazagan
o   La famille qui venait du Larédo
o   Maurice Benoish : en quête de ses racines marocaines
o   Les Belfakir : Trois générations de transporteurs
o   Les Ribeiro, une famille méditerranéenne
o   Alexandre Ribière, fondateur de la première école d’équitation
o   Andrée Juffé, enseignante à l’école musulmane
Par Mustapha Jmahri
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Des volumes pas très épais mais très denses, en général illustrés, avec parfois une partie en arabe. Et en tout cas, ce sont des publications captivantes, notamment sur la période 1850-1950, quand Eljadida exportait des œufs des Doukkalas, par pleins bateaux, vers l’Europe occidentale ; quand Eljadida avait une active communauté israélite autochtone ; quand Eljadida possédait l’hôpital le plus performant de l’Empire chérifien, géré alors par la doctoresse polonaise Eugénie Delanoë, la «tbiba», qui fut durant 30 ans, pendant le temps protectoral, une sorte de «Lalla Mazagan», amie de Lyautey, indigénophile, mélomane, bonne plume, providence médicale des péripatéticiennes mazaganaises et j’en passe. Jmahri fait revivre cette belle figure de l’histoire franco-marocaine et cent autres dont des profils nationalistes, sportifs ou professoraux, et jusqu’à des familles de colons oubliés, sur lesquels Jmahri est allé enquêter en Europe, en bon journaliste de terrain qu’il est aussi.

L’ENTRÉE EN SCÈNE DU SULTAN MOHAMED III
«Vous voulez du roman ?  – Lisez de l’Histoire !», conseillait Guizot, lui-même historien et alors ministre du roi français Louis-Philippe (1830-1848). Avec Si Mustapha on est servi et, même après avoir lu ses 17 volumes, on en redemande encore, on veut en savoir plus, notamment sur la re-marocanisation de la cité par le sultan Mohamed III (1757-1790), ce grand monarque trop méconnu des Marocains. Bref, Jmahri a encore du pain à pétrir et à livrer bien doré à ses lecteurs.

fr.le360.ma/blog/mustapha-jmahri-lhomme-qui-sait-tout-sur-el-jadida-

Mazagan, mémoires partagées : Nouvel ouvrage de Mustapha Jmahri

Un livre publié dans la série «Les cahiers d’El Jadida»



 

Mazagan, mémoires partagées : Nouvel ouvrage de Mustapha Jmahri
 «Mazagan, mémoires partagées », est le dix-neuvième ouvrage de l’essayiste marocain Mustapha Jmahri qui vient de paraître dans la série «Les cahiers d’El Jadida». Cet ouvrage de 144 pages est un recueil de chroniques consacrées à une quinzaine de personnalités et de familles marocaines ou étrangères qui ont toutes vécu dans la cité d’El Jadida-Mazagan et qui, à des titres divers, ont marqué son histoire. Il s’agit de personnalités mazaganaises originaires du terroir comme Nahon, Brihoum et Belfakir ou d’autres comme Netto, Darrigrand et Alessi venues de contrées lointaines allant  de Gibraltar à Tunis, de Paris à Berne,  ou de la ville de Larédo en Espagne et jusqu’à la Pologne. Selon l’auteur, l’intérêt profond de ces mémoires qui s’étendent sur plus d’un siècle, de 1850 à 1970, est de révéler une expérience de vie individuelle certes mais aussi collective car souvent partagée avec l’entourage immédiat.
Par ce nouvel ouvrage, Mustapha Jmahri souhaite d’abord restituer le climat d’une cité attractive notamment sur les plans démographique et économique, mais aussi partager avec les personnes concernées par l’avenir de la cité un bouquet de connaissances susceptibles d’aider à mieux appréhender une vision d’aménagement de la ville et enfin transmettre cette mémoire à la nouvelle génération marocaine pour qu’elle en tire des leçons utiles. Dans la préface du livre, l’écrivain et journaliste français Péroncel-Hugoz écrit : «Travaillant, comme tout chercheur de notre époque, comme tout journaliste sérieux, à cheval sur les archives, les journaux de jadis, les «vieux papiers», et sur les témoignages recueillis in vivo auprès de témoins ayant vécu la fin de la période protectorale et les débuts du retour à la pleine souveraineté nationale, Jmahri a su en tirer des synthèses érudites mais vivantes et sans être jamais ennuyeuses».
Notons, par ailleurs, que la couverture du livre est illustrée d’une photo inédite représentant l’immeuble privé du baron de Leusse à l’entrée d’El Jadida et qui devait disparaître vers 1941.
Il est enfin à rappeler que Mustapha Jmahri est un écrivain-historien qui a fait de la ville d’El Jadida son sujet de prédilection, voire le thème unique de ses recherches historiques. Ses recherches entamées il y a plus de 20 ans à travers une série de publications éditées à partir de l’année 1993 à compte d’auteur, révèlent des détails de la ville, ses richesses et ses spécificités à travers des récits exhaustifs qui brassent tous les aspects de l’histoire contemporaine de la capitale des Doukkala.
Sur le choix et la motivation derrière cette recherche, Mustapha Jmahri déclare dans un entretien à la Map que cela découle, outre son attachement sentimental à la ville, du fait que les ouvrages d’histoire sur les villes et les régions sont très rares et remontent le plus souvent à l’époque du Protectorat, indiquant que son intérêt pour l’écriture de l’histoire d’El Jadida s’est affirmé à la fin des années 80 lors d’une conférence animée à l’occasion de l’édition 1981 du Festival culturel de Doukkala par le penseur disparu Mohamed Menouni, lequel a préconisé la nécessité d’écrire l’histoire de la ville et de réaliser une bibliothèque de documentation sur la région des Doukkala.

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HUBELE-AMAR

Je suis de la même ville que M. Jmahri et il est formidable !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!