L’Otan adopte une déclaration finale malgré les dissensions entre les Alliés
Le texte relève aussi la « menace » que représentent « les actions agressives » de la Russie
Les 29 membres de l’Otan ont adopté mercredi une déclaration commune affirmant leur « solidarité, unité et cohésion » et reconnu pour la première fois la montée en puissance de la Chine comme un « défi », lors d’un sommet du 70e anniversaire marqué par de sérieuses dissensions.
Publié à l’issue d’une session de travail de trois heures dans un golf à Watford, en banlieue de Londres, le texte relève également la « menace » que représentent « les actions agressives » de la Russie.
« Les désaccords attireront toujours plus l’attention que lorsque nous sommes d’accord », a souligné le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg lors de sa conférence de presse.
« Nous sommes 29 pays différents des deux côtés de l’Atlantique. Bien sûr qu’il y a des différences. Le contraire serait très étrange. Mais la force de l’Otan est que nous avons toujours été capables de surmonter ces différences. Nous prouvons aujourd’hui que l’Otan fait des progrès sur le fond et que nous continuons à nous adapter et à réagir », a-t-il ajouté.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a donné son accord à l’adoption de ce texte car il condamne le terrorisme « sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations » et le considère comme « une menace persistante pour nous tous ».
M. Erdogan a également accepté l’adoption des nouveaux plans de sécurité régionaux pour la Baltique, la Pologne, la Turquie et le flanc sud de l’Alliance, a annoncé M. Stoltenberg.
La Turquie bloquait l’adoption de ces plans pour contraindre les alliés à considérer comme terroristes les combattants kurdes des Unités de protection du peuple, la branche armée du Parti de l’union démocratique syrien.