Selon les sources : les auteurs des attentats terroristes de Paris utilisaient des applications d’encryptage

Les enquêteurs chargés des attaques terroristes du 13 novembre à Paris ont récemment déclaré que les téléphones mobiles trouvés sur les lieux des attentats, identifiés comme appartenant aux terroristes étaient équipés de programmes de communication permettant l’encryptage des conversations.

Il est clair, d’après le modus operandi des terroristes, qu’ils étaient parfaitement avertis du fait que les autorités pouvaient surveiller leurs communications et dans le but de brouiller les pistes, les terroristes ont utilisé un grand nombre de téléphones mobiles, de cartes SIM et d’autres moyens de communications.

L’usage de programmes d’encryptage est devenu populaire au sein des organisations terroristes et est actuellement au centre d’un conflit entre les entreprises de hautes technologies, qui développent de tels programmes et tentent de s’assurer que leurs codes d’encryptage ne puissent pas être brisés, et le gouvernement américain qui exige que les autorités chargés de l’application de la loi puissent obtenir des accès par la porte dérobée.

La publication des fuites sur la NSA par Edward Snowden, selon lequel les services des renseignements américains, principalement la NSA, interceptaient systématiquement et enregistraient des conversations privées et de travail à l’intérieur et à l’extérieur des Etats-Unis, autant que la navigation Internet, avive les différences d’opinion et augmente l’usage de messages instantanés encryptés par des citoyens privés.

Les sources de Debkafile chargées des technologies de renseignement révèlent que Daesh utilise très largement un programme de messagerie instantanée appelée « Telegram ». Ce programme a été développé par les frères Durov en Russie, qui ont aussi développé VKontakte, l’équivalent russe de Facebook. L’usage de Telegram est très similaire à celui de Messenger, Whatsapp, Viber, Skype et d’autres messageries instantanées. Pour autant qu’on le connaisse, il n’est pas possible de « cracker » (déchiffrer) ce programme en temps réel, aussi si un service de renseignements « écoute » une conversation internet menée sur Telegram, il ne sera pas en mesure de percer l’étanchéité d’encryptage protégeant les messages, qu’il s’agisse de texte, d’audio ou de vidéo, donc il ne sera pas en capacité de surveiller ces messages ou données. 

DEBKAfile 17 décembre 2015, 7:00 PM (IDT)

Adaptation : Marc Brzustowski.

 

NDLR : on imagine mal de simples « petits voyous » franco-marocains radicalisés ou de pseudo-« réfugiés syriens » se familiariser à ces technologies sans une solide formation de base de la part des fameux organisateurs de réseaux, les ex-officiers supérieurs des services secrets de Saddam Hussein, rompus aux techninques du KGB, parfaitement informés sur les applications de pointe, qui encadrent les réseaux terroristes de Daesh auxquels nous avons affaire. 

Nota bene : Le , alors que l’asile temporaire d’un an a expiré, l’avocat d’Edward Snowden, Anatoli Koutcherena annonce qu’Edward Snowden obtient, à compter du , un permis de séjour en Russie de 3 ans (jusqu’en 2017). Ce nouveau statut lui permet notamment de voyager librement à l’étranger, dans une limite de 3 mois maximum. 

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