Une semaine était organisée par l’Éducation nationale autour de ce thème fin mars.

À l’initiative du ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse était organisée du 18 au 24 mars la Semaine d’éducation et d’actions contre le racisme et l’antisémitisme.

Les élèves de terminale scientifique (TS2) de la cité scolaire André-Chamson au Vigan ont participé à une rencontre virtuelle à l’initiative de l’Union des déportés d’Auschwitz (UDA).

Ils ont minutieusement préparé ce moment fort avec Sophie Sarran, professeur d’histoire-géographie.

Ce projet pédagogique, en direct avec des déportés survivants d’Auschwitz, a nécessité un travail en profondeur sur les enjeux de ces témoignages, dans l’écriture de l’Histoire et les biographies de chaque déporté.

Cette rencontre interactive a permis aux jeunes adultes d’écouter attentivement et de poser des questions directement.

Cent cinquante établissements de France étaient connectés sur internet avec cinq témoins déportés survivants de la Shoah, Élie Buzyn, Raphaël Esrail, Ginette Kolinka, Victor Perahia, Esther Senot.

Ce témoignage collectif a mis en exergue les actes discriminatoires dont les Juifs étaient victimes dans la France de Vichy mais aussi les conditions de vie terribles dans les camps de concentration et les centres de mise à mort en Europe de l’Est.

Une forte charge émotionnelle

La question des résistances, révoltes et actes de solidarité dans ces camps, a été un autre aspect de l’échange.

La parole de ces rescapés, enfants et adolescents à l’époque, a ému les élèves. « Voir un survivant et l’écouter renforcent ma connaissance d’un génocide », a affirmé ému Léo. « Ce témoignage collectif est une source pour l’historien, une preuve de vérité pour contrer tout négationnisme », a complété Kaï.

Cette séquence pédagogique à forte charge émotionnelle a permis aux élèves d’évoquer l’actualité de l’antisémitisme en France et la nécessité de s’engager dans les valeurs républicaines pour le combattre.

La fièvre antisémite refait surface dans l’Hexagone selon le ministère de l’Intérieur : « Le nombre de faits à caractère antisémite signalés aux policiers et gendarmes a augmenté de 74 % en France en 2018. » « Le devoir de mémoire est avant tout un devoir d’Histoire », a conclu Sophie Sarran.

midilibre.fr

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