Goldnadel: «L’époque est au dévoiement de l’antiracisme et des droits de l’homme»

 

 

Notre vilaine époque est au dévoiement des belles choses. Au départ, la création au niveau européen d’une Cour pour la défense des droits de l’homme était une bonne chose. Las, il nous fallut déchanter en même temps que l’Europe politique fut un désenchantement.

Et nombre de décisions de cette Cour porte la marque du droit-de-l’hommisme qui dévoie les droits de l’homme et du multiculturalisme xénophile qui détruit racines et cultures comme une sorte de phylloxéra politique.

Au plan sécuritaire, certaines décisions aberrantes allant jusqu’à interdire le droit des États prétendument souverains à expulser des terroristes condamnés dangereux, tout comme l’autorisation de la Charia en Grèce, incitent certains – dont l’auteur de ces lignes – à souhaiter s’affranchir d’une tutelle idéologique devenue attentatoire aux droits de l’homme français.

Mais, dans notre infinie candeur, notre vision critique de cette cour était à mille lieux d’apercevoir que les décisions qu’elle prenait étaient motivées par davantage qu’une idéologie plus pavlovienne que réfléchie qu’on retrouve chez certains magistrats français.

La lecture des travaux de Grégor Puppinck ainsi que le dossier très documenté de Bastien Lejeune dans «Valeurs Actuelles» m’ont fait sortir définitivement de ma naïveté blâmable. Sur les dix dernières années, 10 % des juges de la CEDH étaient « liés au réseau de l’Open Society Foundation  » de Georges Soros.

Pour ceux qui l’ignorent, Grégor Puppinck est un juriste et militant associatif français, spécialiste des droits de l’homme et du droit international. Il est notamment le directeur du Centre Européen pour le Droit et la Justice (ECLJ), une ONG européenne, chrétienne et conservatrice.

Dans ce cadre, Puppinck a diligenté en 2019 une enquête minutieuse sur les modes d’intervention des ONG auprès de la CEDH et, notamment sur «les relations entretenues entre les ONG et ses magistrats»… puisque cette cour est composée, dans une notable proportion d’anciens membres d’ONG. Cette enquête rigoureuse, documents et chiffres à l’appui, établit clairement que plus de 20 % des juges entre 2009 et 2019 étaient d’anciens collaborateurs de «ces ONG fortement actives auprès de cette cour» et que plus de 10 % des juges durant la même période étaient «liés au réseau de l’Open Society Foundation» de Georges Soros dont on sait la puissance financière et l’activisme anti-frontières.

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Source: Figaro Vox. Tribune du 24 février 2020.

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