Le pape François a mis en garde samedi soir les jeunes contre le risque de confondre « le divan et le bonheur », et de se retrouver « étourdis et abrutis » par le confort personnel et les jeux vidéo.

Le pape s’adressait au coucher du soleil à une foule estimée à plus d’un million de personnes par les services de sécurité, rassemblée dans une grande plaine herbeuse à Brzegi, à quinze kilomètres de Cracovie.

Cette veillée, partie traditionnelle du programme des Journées Mondiales de la Jeunesse précédait de moins de 24 heures la fin du « Woodstock catholique », surnom des JMJ faisant référence au festival de musique organisé en août 1969 dans le nord-est des États-Unis.

Après avoir entendu trois témoignages de jeunes à qui leur foi a donné des forces face à leurs problèmes – une Polonaise mondaine et pécheresse, une chrétienne syrienne d’Alep vivant « une vie baignée par la mort », et un ex-drogué paraguayen en rupture avec sa famille – François a appelé les jeunes à combattre une paralysie « dangereuse et souvent difficile à identifier », qui « naît lorsqu’on confond le bonheur avec un divan ».

« Un divan qui nous aide à nous sentir à l’aise, tranquilles, bien en sécurité. Un divan – comme il y en a maintenant, modernes, avec des massages y compris pour dormir – qui nous garantissent des heures de tranquillité pour nous transférer dans le monde des jeux vidéo et passer des heures devant l’ordinateur.(…) Sans nous en rendre compte, nous nous endormons, nous nous retrouvons étourdis et abrutis tandis que d’autres – peut-être plus éveillés, mais pas les meilleurs – décident de l’avenir pour nous », a-t-il dit.

« Le temps que nous vivons aujourd’hui n’a pas besoin de jeunes-divan, mais de jeunes avec des chaussures, mieux encore, chaussant des crampons. » « Nous ne sommes pas venus au monde pour +végéter+… mais pour laisser notre empreinte. »

La veillée, les témoignages et la méditation du pape étaient agrémentés de chants, démonstrations de break-dance, numéros d’acrobatie et tableaux vivants, comme celui rappelant le pardon de Jean Paul II au Turc Ali Agca qui avait tenté de le tuer sur la Place Saint-Pierre le 13 mai 1981.
Les jeunes, venus avec des sacs de couchage, s’apprêtaient à passer la nuit sur place à la belle étoile en attendant la messe finale des JMJ dimanche.

AFP

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

1 Commentaire
Le plus récent
Le plus ancien Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Moshé_007

Ce pape n’est pas très futé, avant les papes organisaient leurs « journées de la jeunesse » en dehors de Pologne, alors on y trouvait des milliers de polonais venus gratuitement en cars vers les villes hôtes.

Il s’est dit, dès lors, si il y a autant de jeunes polonais, pourquoi ne pas organiser les JMJ en Pologne, seulement, il y a un petit problème, les mêmes polonais ne venaient pas en fait pour les beaux yeux du pape, mais juste pour faire du tourisme financé par les caisses du vatican et du coup, on pouvait compter les participants sur les doigts de la main !!

Cela n’a pas empêché les responsables de la communication du vatican de gonfler à nouveau les chiffres et de trouver des angles de vues flatteurs pour les photographes en chasubles, mais selon les observateurs neutre, cette fois le pape devait manifester son mécontentement et s’en prendre aux « divans » et autres auxiliaires virtuels, car en matière de participation, le constat était plus que navrant !